J'appelle ma maman tous les jours en fin d'après midi.
Pour elle, et je la comprends, c'est le moment un peu difficile de la journée.
C'était encore pire il y a quelques semaines, quand la nuit commençait à tomber dès 17h30.
Hier, je l'ai appelée dans la matinée.
Ma maman vit en Vendée. Sa maison se situe à 600 mètres de la mer....
Tu comprends aisément, lecteur, que j'ai voulu savoir comment ça allait pour elle et, au-delà, pour son village.
Par chance, si la digue a été très abîmée, le village n'est pas, comme à L'Aiguillon, sous la mer. Aussi l'eau est-elle entrée sur la promenade et sur la place qui fait face à la mer sans faire de gros dégâts à l'intérieur de la commune.
Mes enfants, chacun leur tour m'ont appelée pour avoir des nouvelles de leur grand'mère.
Mais si nous sommes rassurés, les images diffusées en boucle sur les chaînes infos réveillent chez le Héros et moi les souvenirs d'une autre catastrophe: celle d'Haumont.
Alors ce matin, nous avons une pensée pour tous ceux, en Vendée comme dans le Nord qui ont, ou qui ont eu à affronter ces pénibles événements.
Non, bien sûr, je n'oublie ni Haïti ni le Chili....
J'évoque simplement des lieux ou des gens que je connais.
Ce qui ne signifie pas que les étrangers, à mon coeur ou à mon pays, me soient indifférents!
Toutes ces images me bouleversent.
Mais je suis très maladroite pour exprimer ces choses-là....
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