Un lendemain d'élections, hors élection présidentielle, si tu veux connaître vite et précisément les résultats, tu dois bien choisir où habiter.
Quand le journal local ne te parvient qu'en fin de matinée, tu n'as guère que la multitude des chaînes de télévision pour t'informer sur les scores obtenus.
Tu sais tout si tu habites certaines régions: celle où une bonne grosse polémique a attiré les journalistes ou celle où un "ténor" du gouvernement ou de l'opposition s'est présenté.
Un étranger pourrait croire que la France ne comporte que cinq régions...
Malheur à toi si tu habites une région où personne ne fait de vagues et où les têtes de listes sont, finalement, des inconnus du grand public. Ta région n'intéresse personne et n'intéresse pas la télévision.
Or, tu en conviendras facilement - même si, comme moi, la politique t'agace au pire, te gonfle au mieux - les élections régionales nous concernent tous de près.
Si tu te souviens des jours qui viennent de s'écouler, tu te souviens aussi que les journalistes de tous bords et toutes chaînes confondues, nous ont rebattus les oreilles sur le sujet "les conseils régionaux décident de votre vie de tous les jours". Ils ne seraient importants qu'avant les élections?
Certes, je ne suis pas à deux heures près.
Pourtant, quand, dès potron-minet, toutes les chaînes, privées et publiques, montrent les mêmes images, donnent les mêmes résultats, en passant toutes sous silence les résultats des trois-quarts des régions, ça m'énerve un peu.
Tiens, ça m'énerve tellement que je vais allumer la radio et chercher Radio-Craponne!
Là, je suis sûre d'avoir les résultats de proximité!
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