Rire, pleurer ou crier... fort!

Certaines informations provoquent chez moi une multitude de réactions simultanées.
La dernière en date, je ne sais pas si je dois en pleurer, en rire ou me mettre en colère.

Comme moi, lecteur, tu as dû entendre cette nouvelle qui émane, semble-t-il, des "milieux bien informés" et proches de l'Intérieur.

On nous raconte qu'un quidam, étranger, marié à une française a demandé la nationalité française.
Jusque-là, rien de particulier ni d'étrange.

Mais le quidam en question, sans doute atteint d'un accès de folie, ou désireux d'être certain de ne pas obtenir ladite nationalité, aux questions qui lui sont posées aurait répondu:
qu'il n'acceptait pas l'égalité homme/femme;
qu'il réfutait le principe de laïcité;
qu'il obligeait sa femme à porter la burqa;
qu'il refusait de s'approprier la culture française.

Hé ho! Lecteur! Tu y crois toi à cette histoire?

Quant à moi, je ne vois qu'une explication à cette histoire. Elle est vile et dans l'air du temps: il faut mettre sous le nez du petit peuple, celui de "la France d'en bas" - tu sais, celle qui se laisse manipuler, qui ne comprend rien - lui mettre sous le nez ces vilains étrangers qui ne méritent pas d'être français, la preuve!
Bouh! Les pas beaux qui veulent le beurre, l'argent du beurre mais sans toucher la main de la crémière!

En tous cas, il tombe rudement bien le gars en question dis donc!

Et comme je suis une grande sceptique, ben l'histoire, j'y crois pas une seconde!

J'aurais pu en rire, dans d'autres circonstances, dans une autre époque peut-être.
Là, aujourd'hui, en ce moment, elle me flanque un peu la trouille mais surtout, elle me fout en boule!

Je n'aime pas qu'on me prenne pour une c***e!