Avant d'écrire le billet du jour, qui n'a rien à voir, je mets ce lien pour toutes celles qui ont la chance d'avoir une petite(-)fille et qui voudraient lui faire une jolie dînette (Ma grande soeur, Coco, par exemple!):
http://elleadesailes.canalblog.com/archives/couture/index.html
Je suis restée scotchée ce matin.
Et je suis en pleine crise de jalousie! C'est pas juste! Moi aussi je voudrais savoir faire ça!
Je me suis trompée: il y a un lien entre ce que tu verras sur le blog cité précédemment et mon nouveau billet: l'enfance.
Hier soir, le Héros et moi avons vu un petit reportage sur les jeux de la récré. Nos vieilles mémoires ainsi sollicitées, nous avons évoqué nos propres jeux et de fil en aiguilles (tu vois il y a encore un autre lien) nos souvenirs d'enfance.
Quand j'étais petite, il y a très très très longtemps, je jouais souvent à l'élastique.
Banal me diras-tu.
Certes! Sauf que je pense être de la première génération à y avoir joué.
La plupart des filles, dont j'étais, avaient obtenu, souvent de haute lutte, que leur mère leur donne quelques mètres d'élastique dit "à culotte". Blanc souple, il se prêtait parfaitement à ce jeu que tout le monde connaît.
Parfois, une fille, dont on disait tout de suite qu'elle était riche, arrivait avec un élastique acheté au rayon jouet.
C'était facile à reconnaître: il était en couleur et surtout il n'y avait pas de noeud.
Forcément! Avec 2 mètres d'élastique à culotte, tu dois nouer les deux bouts pour pouvoir le passer autour des chevilles-mollets-genoux-mi-cuisses-cuisses-hanches-taille-poitrine-sous-les-bras (impossible de réussir les figures imposées et ce dès hanches en ce qui me concerne!).
Il y avait donc le noeuds et ses corrolaires: les bouts qui dépassent.
Tandis que l'élastique du rayon jouet, il était en un seul morceau. Pas de noeud.....
Un souvenir très précis me revient.
J'étais à l'école Chachon (je peux le noter il n'y a que ma grande soeur qui identifiera le lieu).
Rigole! C'était le vrai nom du quartier où se trouvait mon école.
Je m'étais cassée la jambe et on m'obligeait à marcher avec une canne.
Tu parles si j'avais envie d'aller en récré avec ma canne!
Je suis donc sortie de la classe sans.
Tandis que je regardais avec envie trois de mes petites camarades sauter et virevolter chacune leur tour avec plus ou moins de grâce, je sentis tout à coup quelques coups légers frappés sur ma jambe.
En me retournant, je tombais nez à nez avec Madame Desèvres, la vieille maîtresse qui m'impressionnait tant.
C'est avec ma canne qu'elle tapotait ma jambe.
Elle me donna alors le choix: en récré avec la canne ou sans la canne dans la salle de classe à l'heure de la récré.....
Oui..... J'ai été une petite fille très malheureuse!...........................
Autre jeu: la marelle!
Ah la marelle! Avec son ciel et son enfer!
Et ses palets!
Au début, je jouais avec une pierre plate en guise de palet (je te rappelle que tout ça remonte à ....pffffff.... avant ça, même! Et qu'on n'était pas riche chez nous!).
Et je rêvais d'avoir un jour le même palet que ma copine: une boîte de cirage "Lion Noir"!
Tu sais ces boîtes de cirages rondes, avec un petit papillon de métal doré sur le côté pour les ouvrir...
Et un jour, une boîte de cirage fut vide à la maison! Quel bonheur! J'avais enfin le palet de mes rêves!....
Il ne me rendait pas plus adroite dans le lancer, mais j'avais la fierté de posséder un beau palet.
Non..... Je n'ai jamais été une petite fille exigeante.............
Aaaahhh les souvenirs d'enfance..................................
Un autre jour, si tu es très gentil(le) je te raconterai les grillons et les têtards.
Il faut bien que je garde un peu d'inspiration sous le coude, non?
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