Lundi c'était la maison en pain d'épices, entamée mardi soir et dévorée hier après-midi par six enfants affamés et gourmands.
Mardi nous avons préparés les samoussas, engloutis en moins d'une heure par un groupe de danseurs de rock déchaînés.
Mercredi j'ai fait une démonstration de pâte feuilletée mais pas seulement!
Comment en est-on arrivé là?
Revenons à mardi après-midi.
Tandis que mes voisines s'activaient sur le pliage des samoussas, tu penses bien que les langues ne restaient pas inactives!
Et si bien des sujets ont été abordés, celui de la cuisine a été largement plébiscité, comme il se doit quand on est en train de patouiller.
Nathalie revient sur le fait que sa pâte feuilletée achetée en grande surface - d'une grande marque qui se fit connaître par son jambon blanc et ses saucisses - colle sur la plaque du four si elle oublie de graisser cette dernière.
Evidemment je me moque d'elle et lui rappelle que la pâte feuilletée maison ne colle pas, ce qui serait un comble avec la quantité de beurre qu'elle contient.
En choeur, les trois répondent que "la pâte feuilletée c'est compliquée".
Non, non et non! la pâte feuilletée, c'est long à faire mais pas compliquée pour un sous.
La preuve?
J'ai appris à la faire à 12 ans!
Voila comment le rendez-vous fut pris...
Hier, vers quinze heures, j'ai donc rejoint Nathalie chez elle et Gisèle est arrivée peu après.
On a mis en route la fameuse pâte vers quinze heures quinze.
Je te fais grâce de la recette que tu trouveras partout!
Ce qui est important c'est le toucher et le tour de main pas bien facile à expliquer juste avec des mots et je n'ai fait aucune photo...
Quinze heures quinze donc, préparation de la détrempe et frigo pour trente minutes.
Oui, je sais, les livres disent vingt minutes, mais j'ai appris avec trente minutes de pause, alors je laisse trente minutes au frigo.
Pendant ce premier arrêt, nous en avons profité pour boire un café.
Seize heures: premier tour, seconde pause de trente minutes.
Nous discutons de nos familles, de nos enfants.
Seize heures trente: deuxième tour et troisième pause.
Nous parlons cuisine.
Nathalie cherche les épices qu'elle possède et tombe sur un flacon rempli de poudre colorante d'un rouge magnifique qu'elle a rapporté du Maroc.
Elle raconte ses essais infructueux de pommes d'amour.
C'est vrai que colorer le caramel en rouge sans qu'il tourne au brun, ce n'est pas simple.
Je leur parle alors de l'Isomalt, un sucre inverti que j'utilise pour mes décors.
Mais les gestes étant plus efficaces que la parole, je fais un saut chez moi pour rapporter le produit.
Pourquoi ne pas faire des pommes d'amour, là maintenant?
Et hop! C'est parti!
Cuisson et coloration du produit; épluchage de six pommes, trempage dans la casserole.
Tadaaam! Et voila six pommes d'amour qui n'ont rien à envier à celles des fêtes foraines!
Je n'oublie pas la pâte feuilletée que je sors du frigo pour lui donner un troisième tour et une dernière pause.
Enfin, une demie-heure plus tard, j'étale encore la pâte, en prélève un morceau. Je replie et remets au frigo le reste qu'elle utilisera comme et quand ça lui chantera.
Avec le morceau prélevé, je prépare un assortiment de gâteaux apéritifs: un peu de sauce tomate et des herbes sur les uns; un peu de sauce tomate et des olives noires en dés sur d'autres; quelques dès de lard fumés sur une troisième série à laquelle je donne la forme de mini paniers; une dernière série sera aromatisée avec du gros sel au thym et tortillée pour en faire des sortes de tortellinis.
Au four bien chaud une quinzaine de minutes et................................
La preuve que ça ne colle pas.
La preuve aussi que ça gonfle bien mieux que celle du commerce!
Il est alors dix-huit heures trente........................
En un peu plus de trois heures nous avons fait de la pâte feuilletée et des pommes d'amour, qui n'étaient pas au programme...
C'est pas de l'efficacité, ça?
Retour à la maison.
Qu'est-ce que je vais faire à manger pour mon Héros?
Quand je te disais que cette semaine serait culinaire ou ne serait pas.....
2 commentaires:
N-I, NI, c'est FI-NI, je ne vais plus sur ton blog autrement qu'avec de la bouffe avec moi. J'ai mangé il y a trois heures, et j'ai refaim !
Oh ben ça, ça me fait rudement plaisir et drôlement rire! Merci Anna.
Tu seras contente: le prochain billet sera bien de la nourriture, mais intellectuelle, cette fois.
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