mercredi 31 août 2011

Changer de vie...

Parfois un commentaire me donne envie d’écrire un peu plus qu’une réponse brève, voire laconique.

C’est le cas avec le commentaire de Muche qui me propose de me présenter à MasterChef pour « changer de vie ».

D’abord, le simple fait de passer à la télé me paraît ridicule. Je ne ressens le besoin d’être reconnue que par mes proches, pas par la France entière !

Si, il y quelques années, le passage dans la boite à images apportait une certaine fierté à ceux à qui ça arrivait, de nos jours, et il ne s’agit ici que de mon avis, n’importe qui peut devenir la vedette d’un jour.

Et quand je dis n’importe qui, le choix des boites de prod’ se fixe bien souvent sur des personnalités toujours un peu extrêmes, un peu borderline.

Je ne suis pas n’importe qui et ne suis pas borderline. Bizarre, sans doute parfois, mais au final, très ordinaire.

En ce qui concerne la cuisine, ce n’est plus un secret pour personne, j’adore cuisiner et tenter des recettes un rien spectaculaires.

Cependant je ne suis pas une cuisinière extraordinaire dans le sens où je n’invente rien. Je fais une cuisine soit familiale, soit plus raffinée mais alors avec l’aide de recettes créées par d’autres.

Quant à changer de vie…

J’ai déjà changé de vie plusieurs fois.

Professionnellement parlant j’ai été, dans l’ordre : maquilleuse théâtre-cinéma ; démonstratrice maquilleuse à domicile ; agent du service hospitalier toutes fonctions dans une maison de repos pour pré et post opératoire en courts et moyens séjours ; secrétaire accueil en école privée ; surveillante dans le même établissement ; j'ai passé mon bac à 32 ans et suis devenue prof de français, CAPES en poche, en 1998.

J’ai déménagé un nombre incroyable de fois dont une fois pour me rendre à huit milles kilomètres.

Seule.

Aujourd’hui j’enseigne et j’aime ça.

Divorcée, je croyais que la vie ne m'offrirait rien de génial après.

Et j'ai rencontré le Héros des années après.

Aujourd'hui je vis avec cet homme, mon mari depuis trois ans, qui est tout simplement merveilleux.

Changer de vie ? Il faudrait que je sois folle.

Quant à ouvrir un restaurant, je crains que beaucoup d’amateurs, même éclairés, ne se rendent pas compte de ce que cela représente !

Il y a un monde entre cuisiner, même très bien, plusieurs fois par semaine et cuisiner sans droit à l’erreur, à la faute, à la mauvaise cuisson, à la pause…. Tous les jours et normalement deux fois par jour!

Alors, non, merci ! je ne veux pas changer de vie mais continuer celle-ci, telle qu’elle est depuis sept ans…

Et ne comptez pas sur moi pour m’excuser d’être heureuse !!

dimanche 28 août 2011

Tête en l'air...

Heureusement que je n'avais rien promis!

Tu risques d'être déçue, patiente lectrice qui attendait les photos du repas de vendredi.
J'avais bien prévu de photographier chaque plat quand il serait bien présenté dans une assiette.
J'avais mis le chargeur de l'APN à charger.
J'avais mis le Héros sur le coup.

Et dans le feu de l'action...
C'est quand toutes les assiettes ont été bien vidées, léchées, nettoyées, que je me suis souvenue de mon projet....

Trop tard!

Par chance, dans mon dernier billet j'avais écrit "si j'y pense"...
Je n'y ai pas pensé.

Mais je peux te faire la critique si tu veux.

Les trois bouchées de l'apéro ont beaucoup plu, surtout le financier épicé avec sa chantilly salée.

Si le taboulé libanais sous son chapeau de chakchouka a plu, je pense que j'en avais mis un peu trop et l'un de mes invités a eu du mal à finir sa verrine.
Mais c'était frais et agréable.
Quant au tzatziki maboul (si je voulais me la péter je parlerais d'un tzatziki déstructuré!) c'est vraiment très sympa: le goût du tzatziki avec une consistance agréable et une présentation inattendue.

Les cailles du plat principal m'ont bien déçue. Si elles étaient dodues à souhait, en revanche leur chair étaient très ferme, trop même, et nous avons eu bien du mal à les manger correctement.

Le flan de cébettes et la réduction de vin aux épices étaient une belle réussite tandis que, pour la première fois de ma vie, la pâte feuilletée des paniers était loupée, pas suffisamment levée pendant la cuisson et je ne sais toujours pas pourquoi. Je fais cette pâte depuis l'âge de treize ans! Pourquoi n'a-t-elle pas fonctionné cette fois-ci? Mystère...

Enfin le dessert: réussite totale! C'est vrai qu'il est impressionnant à voir, et qu'il laisse croire aux invités qu'il y a un boulot énorme derrière. Pourtant il est super facile à réaliser.
Clique ici, tu auras la recette. La seule différence c'est que je ne fais plus la chantilly comme sur la recette, mais une toute simple, qui plaît mieux aux gourmands. Quant à la salade de fruits, je l'ai faite avec des fruits de saison bien sûr.

Mon avis général: mitigé.
La cuisine moléculaire de l'entrée a été bien accueillie.
J'ai réussi à sortir quatre assiettes dont chaque élément était chaud (caille + flan de cébettes + panier feuilleté + courgettes en dés + réduction de vin aux épices).
Les points faibles ont été évoqués précédemment.

Reste que mes invités ont eu l'air de manger avec plaisir et c'est là l'essentiel, non?



mercredi 24 août 2011

Y en a qui s'ennuie...

Peut-être te souviens-tu qu'au printemps j'ai participé à un concours culinaire.
Pendant plusieurs semaines je t'avais soûlé(e) avec mes préparations et mes considérations délirantes.

Le résultat de ce concours a bien sûr paru dans la presse.
En outre, un de nos copains était membre du jury.

Ce concours a des conséquences que je n'avais pas envisager!

Ainsi, invités en début de semaine, après les marques de bienvenue, la maîtresse de maison s'est empressée de préciser qu'elle n'était pas "aussi calée que moi en cuisine", qu'elle avait "privilégié la simplicité" etc, etc...

Comme si je ne venais que pour évaluer la cuisine de mes hôtes!!!
Comme si j'allais sortir mes cartons pour les noter!!!!

Du coup, ça me met un peu de pression quand je dois recevoir comme ce sera le cas vendredi soir.
J'adore cuisiner, et je n'accorde à ce concours que sa juste valeur: un jeu!
Mais vendredi soir, c'est un des membres du jury et sa femme, couple d'amis par ailleurs, qui viennent manger.

Je me demande si je ne vais pas poser en évidence sur la table une boite de cassoulet ou un carton de surgelés....
Juste pour détendre l'atmosphère.

Tu veux connaître le menu?

Apéro:
Bouchées amandes - chantilly salée.
Mini-brochettes tomates mozza basilic
mini roulés jambon ricotta.

Entrée:
chabouchka et tzatziki maboul (deux recettes de cuisine moléculaire qui propose l'une un mélange de légumes poêlés surmontés d'un dôme de mousse d'oeufs; l'autre un tzaziki sphériphié).

Plat:
cailles en crapaudine rôti au miel, son flan de cébettes et son panier (pâte feuilletée maison) de légumes.

Dessert:
Tubes caramélisés au sésame, sa salade de fruits chantilly au curry.

Si j'y pense, si j'ai le temps, je te fais une photo de chaque plat et je te montre la semaine prochaine.


Après il me faudra résoudre un problème: quelle quantité de nourriture prévoit-on pour un buffet froid d'une trentaine de personnes?
Si tu as la réponse je suis preneuse car j'ai ce buffet à organiser pour le 10 septembre.

Y en a qui s'ennuie?
Pas moi!



samedi 20 août 2011

Pas de bol...

Tous les 19 août à 18 heures tapantes à Nickelcity on commémore la libération de la ville.
L'année avant notre arrivée, il avait plu toute la journée et c'est sous un véritable déluge que la cérémonie avait eu lieu.

L'an passé, comme partout ailleurs, nous avons eu un été pourri et personne ne fut étonné d'assister à la commémoration sous un parapluie.

Cette année, le département avait été placé en vigilance orage pour la soirée du 18 et la nuit du 18 au 19.
Quelques gouttes ont à peine pu humidifier le jardin en fin d'après-midi du jeudi.
En revanche, ce vendredi, temps beau, ciel dégagé et grosse chaleur dès le matin.
Aux environs de 16 heures il faisait 37°!

Pas un nuage à l'horizon quand le Héros a enfilé son habit de lumière.
Pas le moindre souffle d'air quand il a quitté la maison à 17 heures.
Et pas moyen pour le Héros d'alléger la tenue!
D'avance, je le plaignais et envisageais de lui servir un apéro bien frais à son retour.

Quelqu'un peut me dire d'où est venue la pluie diluvienne qui s'est abattue sur la ville à 18 heures précises?
On peut m'expliquer pourquoi il a plu si fort pendant les trente minutes de la cérémonie, alors que juste avant et dès la fin, le soleil brillait sans l'ombre d'un cumulus?

Le Héros est rentré trempé comme une soupe!
(Et je n'ai pas pu m'empêcher de rire en le voyant revenir dans cet état!)

Est-ce que cette journée est maudite ou bien le Héros n'a-t-il juste pas de bol?

mardi 16 août 2011

Courageuse et efficace....

Si les vacances du Héros n'en sont qu'à leur commencement, les miennes sentent la fin...
Note bien, lectrice assidue, que si le terme vacances signifie "temps où l'on ne travaille pas" alors je suis en vacances depuis....................................................................................................................................................................................................................
le 23 Avril!!!!!!!

Cette année est vraiment particulière.
En effet, d'habitude (habitude qui s'est installée avec notre arrivée à Nickelcity), le Héros est en vacances du 15 juillet au 14 août.
Aussi, afin de pouvoir être totalement disponible pour lui, je commençais mes préparations de cours en juillet et je les achevais en août.

Cette année donc, rien n'est pareil.
Le Héros s'est trouvé bien seul, sans adjoint, depuis janvier.
Le nouvel adjoint est arrivé le 1er août.
Aussi le Héros n'a-t-il pas pu prendre ses congés habituels et a-t-il dû attendre d'abord que l'adjoint arrive puis qu'il soit mis au courant du boulot.

J'aurais pu - dû - me mettre au boulot en juillet et libérer ainsi tout le mois d'août.
Mais j'ai eu beaucoup de mal à me lancer.

Du coup, chaque jour je m'oblige à m'asseoir devant mon ordi et à préparer des cours, prévoir des progressions intelligentes et cohérentes.

A ce jour j'ai tout le premier chapitre de mes classes de quatrième prêt: choix des textes ainsi que les questions de compréhension, d'analyse, de vocabulaire qui vont avec.
Une progression grammaticale qui permettra de revoir en accéléré quelques notions essentielles avant d'avancer vers des choses plus complexes.
Un travail de vocabulaire très complet.
Un défi conjugaison à mener sur l'année.
Des contrôles de toutes sortes (dictée, expression écrite et orale, évaluation type brevet etc...).

Si j'étais courageuse et efficace, je continuerai ce travail mais pour mes cinquièmes.
Si j'étais efficace et courageuse, je me pencherais sur les exercices que je vais pouvoir proposer aux élèves en grande difficulté.
Si j'étais courageuse......

Le ciel est vraiment tout bleu.
Le soleil brille et la température est réellement estivale.

Un écureuil s'est réfugié en haut de l'acacia.
Morice-la-psychopathe l'attend, assise au pied de l'arbre du haut duquel la petite bestiole lui lance ce qui ressemble fort à des injures en langue écureuil.

Et tu voudrais que je sois efficace?....

lundi 15 août 2011

Grillée...

Les vacances ont commencé pour le Héros le 5 août.
Nous sommes partis le 6 août dernier et nos vacances ont commencé par un périple de sept heures qui nous a conduit chez ma plus jeune fille.
Nous savions que nous ne resterions que très peu de temps (à peine plus d'une heure!) puisque c'était le jour où elle déménageait pour cause de mutation. Le projet était d'arriver, de pique-niquer avec elle et son compagnon, de charger notre voiture avec deux trois bricoles qui ne trouveront par leur place dans le tout petit appartement parisien où ils vont poser leur vie pour quelques années.

Nous ne sommes allés qu'une seule fois chez eux, pourtant j'ai retrouvé presque facilement la ruelle.
J'avais oublié qu'il y avait deux maisons parfaitement identiques accolées l'une à l'autre.
Impossible pourtant de se tromper: la première porte était ouverte et quelques cartons traînaient encore dans l'entrée salie par les nombreux allers-retours entre l'extérieur humide de la pluie nocturne et l'intérieur poussiéreux d'une maison qu'on vide.

Coup de sonnette.
J'entre sans attendre, suivie du Héros.
En attaquant l'escalier vers le premier étage, je lance d'une voix forte et rieuse:
"C'est quoi ce bordel?"

Sur le palier du premier, un homme sort d'une des pièces, tenant sous le bras une porte de placard.
Je sais que les jeunes gens ont dû se séparer de beaucoup d'objets et de meubles car ils passent d'une maison de 150 mètres carrés à un appart' qui en fait à peine cinquante!
Devant l'air surpris du monsieur je tente de le rassurer:
"Bonjour! Je suis la maman de la jeune dame qui déménage!"

Il a l'air un peu surpris.
Au même instant, une voix, féminine mais qui m'est inconnue, retentit depuis l'autre pièce, et je ne parviens pas à comprendre ce qu'elle dit.

Ces paroles, lancées derrière une porte redonnent vie à mon interlocuteur qui lâche alors:
"C'est la maison d'à côté..."

Gloups... Pardon?....
Hé oui! Hasard de la programmation les deux voisins déménagent le même jour et je ne suis pas chez ma fille!....

Pardon.... Désolée.... Je suis confuse....
Retraite accélérée!

Re-sonnette à la maison mitoyenne, re-montée d'escalier où le compagnon de ma fille nous attend et....
Fou-rire à quatre quand je raconte l'aventure!

Dieu merci, tout le monde déménage mais pas au même endroit!
Je ne reverrai jamais ce monsieur et c'est tant mieux parce que là, aucun doute, je suis grillée!

Promis-juré! La prochaine fois j'attends qu'on vienne me prier d'entrer!

jeudi 4 août 2011

Avec de la porcelaine froide...

























Voici ma dernière obsession!
Pas les éléphants!
La porcelaine froide!

J'en avais entendu parlé et surtout j'avais lu beaucoup de trucs sur cette matière bien tentante.
Quand je me suis rendue dans mon magasin de loisirs créatifs (je te rappelle que Nickelcity n'est pas toujours très au point quand il s'agit de produits nouveaux/curieux/rares), la vendeuse m'avait regardée d'un air un peu hébété, n'ayant suivi aucune formation sur la gestion de la cliente délirante. C'est ce que sa tête semblait dire...
Mais tu le sais, quand on ne trouve pas dans un magasin, il y a toujours le Net pour te donner la solution.
je l'ai effectivement trouvée là:
Mais pas question de me jeter dans la recherche éperdue de LA colle.
J'avais dans mes tiroirs (surtout dans ceux du Héros) un fond de colle à bois que j'ai utilisée pour mes premiers essais.

Comme ils furent suffisamment concluants à mon avis, je n'ai pas vu l'intérêt d'en changer.
Pourquoi la porcelaine froide?
Parce que c'est une bonne alternative quand tu n'as plus de pâte Fimo.
Parce que la pâte Fimo, ça peut finir par coûter un rein.
Parce que j'avais envie d'essayer.

Cette pâte sèche à l'air libre et devient très dur, quasi incassable.
D'ailleurs, et juste pour voir, j'ai laissé deux éléments dans cette matière sur le banc dans le jardin depuis plus d'une semaine. Soleil, pluie, vent, jour, nuit... Ils sont intacts!
Mais je ne possède pas le talent de patouilleuse que tu as pu admirer sur le blog mis en lien plus haut.
Les fleurs, ça va, c'est facile.
Les personnages et les animaux, c'est une autre paire de manches!!
Et voila que par hasard, alors que je malaxe un reste de pâte gris foncé en réfléchissnt à ce que je pourrais en faire, une esquisse de tête d'éléphant me vient toute seule sous les doigts: c'est le bébé.
Pour la maman, j'ai un peu plus galéré car je n'avais pas de technique particulière.
Quant au père, ça m'a gonflée de le faire et refaire sans résultat.
En revanche, un cul d'éléphant, ça c'était facile!
Voila comment j'ai obtenu, après collage sur une petite toile, ce petit tableau que je vais devoir finaliser pour en faire un tableau genre trophée....
De profil tu peux admirer la queue du papa faite de porcelaine froide dans laquelle j'ai enfilé des brins de coton à repriser noirs.
Tu peux facilement décorer des bocaux de confiture (ici aux cerises et aux cassis, ceux que je vais offrir à la maman du Héros), ou habiller un bocal juste pour le plaisir et te demander ce que tu pourrais bien en faire (ou à qui tu vas bien pouvoir le fourguer!). Le truc mauve à côté c'est un essai que je transformerai pour Noêl!

Il me reste quelques grammes de cette pâte, en blanc, en rouge et en noir.
Juste ce qu'il faut pour PetitLapin qui débarquera avec son papa et sa maman la semaine prochaine!

mercredi 3 août 2011

les bonnes résolutions...


Jeudi dernier je t'annonçais que j'avais pris de bonnes résolutions.
J'avais promis de revenir en parler régulièrement pour faire le point.

Commençons si tu le veux bien (note que le temps que tu me dises que tu ne le veux pas, ce billet sera publié) par le coaching en ligne dont on voit la pub à la télé en ce moment.

J'ai fait deux séances de salsa. Je t'entends d'ici! "Ça commence bien! Elle s'était engagée à faire trois séances par semaine!"
Lundi je suis allée fouiller un peu plus en profondeur sur le site du coach.
Et bien, imagine-toi que, même pendant la période d'essai gratuit, tu as des séances "libres".
Tu peux choisir abdos-fessiers, urban dance (zumba quoi!), Pilates etc...
Juste pour voir, j'ai demandé une séance d'urban dance....

Sept minutes et quarante cinq secondes plus tard, j'ai stoppé la séance: trop rapide pour moi... N'oublie pas que je relance seulement mon organisme!
De plus mon poumon gauche a refusé catégoriquement de jouer les soufflets de forge.... Mon poumon droit, quant à lui, refuse de jouer tout seul....

Je suis alors passé sur une séance de Pilates que j'ai mené jusqu'à son terme, soit quarante cinq minutes.
Donc, si je compte bien: quarante cinq plus sept (je te fais grâce des quarante cinq secondes) ça fait: 52 minutes.
Oui, oui, tu as bien lu: 52 minutes d'efforts!!

Pilates j'aime bien. Ça paraît facile comme ça; c'est doux, mais le lendemain tu te souviens que tu as travaillé tes abdos!

Maintenant je peux faire le bilan de la semaine: coaching en ligne trois fois entre jeudi dernier et lundi.

Passons si tu veux bien au vélo d'appart'.

Certaine me demanderont: "Pourquoi d'appart' le vélo? Pourquoi ne pas partir tranquillement dans la verte campagne qui t'entoure?"
C'est une bonne question à laquelle les kinés du centre de homardisation ont répondu par un "NIET" ferme, clair et définitif.
Pourquoi? Parce que le terrain naturel, la campagne quoi! n'est jamais complètement plat (je confirme, surtout en région de montagne!) et jamais totalement lisse (pourtant les routes sont en très bonne état ici!).
En quoi cela pose-t-il problème?
Il faut protéger mon dos, or en montée je risque de devoir me déhancher pour donner plus de force à mon pédalage, et en descente je pourrais bien me positionner avec le dos courbé (impossible avec la carapace!)
et ce serait mauvais aussi.
Quant aux chemins de terre, ils mettraient en danger mes vieilles articulations, et tout particulièrement celles des genoux, en provoquant des vibrations néfastes.

Donc le vélo d'appart'....
Une seule fois depuis jeudi dernier, et pendant quarante cinq minutes!

Pourquoi si peu?

Parce que je n'ai pas été capable de m'organiser mieux.

Je voulais faire du sport un jour sur deux, mais si je prévois trois séances de coaching plus trois séances de vélo, ça fait six jours pris sur sept et donc pas possible de faire un jour sur deux.
Chez toi aussi les semaines sont de sept jours?

Mais au réveil ce matin j'ai trouvé la solution: ne plus compter en semaine mais bien en alternance, un jour sur deux.
Un jour vélo, un jour rien, un jour coaching, un jour rien et on recommence.

Tu me suis?

Ça pourrait donner: lundi vélo, mardi rien, mercredi coaching, jeudi rien; vendredi vélo, samedi rien, dimanche coaching, lundi rien, mardi vélo, mercredi rien, jeudi coaching, vendredi rien, samedi vélo, dimanche rien.....

Je sais! Ça fait moins que prévu! Une semaine avec quatre jours d'activité et une avec seulement trois jours.
Mais! Mais! Mais!.... Il faut ajouter à ces trois ou quatre jours les deux séances hebdos chez la kiné!

En tous cas, tu constates que pour le moment, je tiens tout de même mon engagement de bouger mon c.... orps.

Tiens d'ailleurs, à ce sujet, je dois te laisser: mon vélo m'attend pour quarante cinq minutes de bonheur!

lundi 1 août 2011

La magie du tout petit jardin...

Je suis bien certaine d'avoir évoqué ici le jardin en carrés....
Impossible de retrouver le billet et du coup, un doute me vient: ai-je jamais parlé ici du jardin en carrés?

Je vais faire comme si tu découvrais ce blog; comme si je n'avais jamais raconté le fameux jardin; comme si c'était une nouveauté.

Petit retour en arrière.
Très vite après notre arrivée ici, j'ai demandé au Héros de creuser afin de créer un jardin en carrés.
le principe?
Un carré de 1,20m de côté, divisé, grâce à des cordelettes ou des branches bien droites, en neuf carrés de quarante centimètres de côté.
Tu me suis?
Tu visualises?

La première année (2009), je n'y ai mis que des herbes aromatiques parce que la saison était déjà trop avancée pour en faire plus.
L'année suivante j'ai tenté la culture de tomates cerises - un succès, tardif en saison, mais un succès - ainsi que les melons - échec total - et c'est tout.

Cette année, mon périple hospitalier a considérablement retardé la mise en oeuvre du jardin.
Aussi, foin des semailles, des pousses lilliputiennes, des repiquages et autres difficultés, j'ai décidé d'acheter deux pieds de tomates cerises (ça marche à tous les coups) et deux pieds de courgettes.

Les tomates font comme l'an passé: une profusion de fleurs, suivie d'une profusion de fruits qui devraient commencer à être dégustés vers la mi-août.
Les courgettes sont bonnes filles: elles ont fleuri dans les deux semaines qui ont suivi leur installation et aujourd'hui nous avons savouré les trois premières!
Petites, tendres, juteuses....
Un régal!

Une surprise a pointé son nez dès les beaux jours dans l'énorme pot de l'hibiscus: un pied de tomate.
Il faut dire que l'an passé, à la fin de l'été, dans ce pot justement, un autre pied avait tenté de pousser. Mais son apparition trop tardive l'avait empêché de mener à terme sa fructification.
Aux premiers froids j'ai rentré le pot et très vite ma solanacée sauvage a disparu, et même, je l'ai oubliée.

Or les mois printaniers ont été particulièrement ensoleillés ici (même si je n'en ai guère profité!).
Et, quand je suis revenue de la capitale des Gaules après mon premier séjour, j'ai été bien étonnée de revoir un plant au même endroit.

Aujourd'hui, pas de doute: nous aurons des tomates qui sont arrivées clandestinement chez nous.
A la vue de la taille du pied, je ne pense pas qu'il s'agisse de tomates cerises.

Mon plus fort étonnement c'est la renaissance de ce plant.
Les tomates sont-elles capables de reprendre après l'hiver?

Qu'importe!

L'année prochaine je tenterai les petits pois dans un des petits carrés....

Oui, je sais, c'est un peu tôt pour en parler.
J'aime bien avoir des projets!