De lui je tenais la couleur de mes yeux,mon caractère emporté et le pouvoir de rire de tout.
Le bleu de ses yeux je l'ai transmis à une de mes filles qui l'a transmis à son tour à son fils.
Mon fils tient sans doute en héritage sa facilité à dessiner.
Nous avions une relation passionnelle au dire de ma grande soeur. Ce qui donnait soit des engueulades monumentales avec explosions thermonucléaires, soit des moments de grande complicité.
Je lui ai fait la gueule pendant longtemps.
Nous avons pu nous retrouver grâce au Héros.
Depuis plusieurs semaines, il était tout particulièrement à mes côtés et je voulais lui écrire afin de vider mon coeur. Lui dire que je l'aimais avec tous ses défauts.
Procrastination.... Pudeur.... Hésitation....
Je ne l'ai pas écrite et bien sûr aujourd'hui je m'en veux.
Mille images me reviennent. Mille souvenirs affluent.
Ce matin, mon père est mort.
dimanche 27 décembre 2009
mercredi 23 décembre 2009
E-rêve....
Décidément, être en vacances me pousse à rêver en surfant sur certains sites... Il y a quelques jours je te parlais de ça:
Roomba, l'aspirateur robot...
Aujourd'hui je vais te parler d'un autre produit, qui, il y a peu encore me laissait pour le moins dubitative: le livre électronique....
Oui, je sais, tu vas me parler du contact avec le papier, du poids et du parfum du livre....
Moi aussi, contrairement à ce que ce billet semble dire, j'y suis attachée....
Mais, partir, ne serait-ce qu'un week-end, sans rien à lire, c'est gênant.
Choisir un ouvrage et ne pas accrocher, c'est pénible quand tu n'as pas d'autres choix sous la main.
Emprunter à ta soeur, ta cousine ou ta logeuse, c'est carrément sciant, car tu ne pourras pas finir le livre qu'elle vient juste d'acheter, qu'elle n'a pas encore lu....
Et c'est là que le Bookeen cybook gen3 intervient!
Il contient plusieurs milliers de livres; tu peux télécharger des nouveautés très régulièrement; il prend peu de place dans ta valise, voire dans ton sac à mains!
De plus, les bouquins qui sont déjà dedans sont des nouveautés! De celles que tu as peu de chance d'avoir lues!
Honnêtement, je ne changerais pas ma bibliothèque papier contre cet instrument, mais je me vois bien dégainer mon Bookeen quand j'attends chez mon médecin (plutôt que parcourir des journaux pipole qui datent de plusieurs années parfois), dans le bus en attendant d'arriver à destination (avec le risque de louper mon arrêt), et chaque fois que j'attends dans un endroit ou un autre pour une raison ou une autre sans avoir prévu de quoi lire...
Non, je ne crois pas que l'électronique tuera le livre.
Je pense qu'ils peuvent se compléter, sans problème.....
Bon, ceci dit, qu'il s'agisse du Roomba ou du Booken, le père noêl n'a pas pris mon adresse cette année...... je vais peut-être relire un de mes vieux bouquins....
Roomba, l'aspirateur robot...
Aujourd'hui je vais te parler d'un autre produit, qui, il y a peu encore me laissait pour le moins dubitative: le livre électronique....Oui, je sais, tu vas me parler du contact avec le papier, du poids et du parfum du livre....
Moi aussi, contrairement à ce que ce billet semble dire, j'y suis attachée....
Mais, partir, ne serait-ce qu'un week-end, sans rien à lire, c'est gênant.
Choisir un ouvrage et ne pas accrocher, c'est pénible quand tu n'as pas d'autres choix sous la main.
Emprunter à ta soeur, ta cousine ou ta logeuse, c'est carrément sciant, car tu ne pourras pas finir le livre qu'elle vient juste d'acheter, qu'elle n'a pas encore lu....
Et c'est là que le Bookeen cybook gen3 intervient!
Il contient plusieurs milliers de livres; tu peux télécharger des nouveautés très régulièrement; il prend peu de place dans ta valise, voire dans ton sac à mains!
De plus, les bouquins qui sont déjà dedans sont des nouveautés! De celles que tu as peu de chance d'avoir lues!
Honnêtement, je ne changerais pas ma bibliothèque papier contre cet instrument, mais je me vois bien dégainer mon Bookeen quand j'attends chez mon médecin (plutôt que parcourir des journaux pipole qui datent de plusieurs années parfois), dans le bus en attendant d'arriver à destination (avec le risque de louper mon arrêt), et chaque fois que j'attends dans un endroit ou un autre pour une raison ou une autre sans avoir prévu de quoi lire...
Non, je ne crois pas que l'électronique tuera le livre.
Je pense qu'ils peuvent se compléter, sans problème.....
Bon, ceci dit, qu'il s'agisse du Roomba ou du Booken, le père noêl n'a pas pris mon adresse cette année...... je vais peut-être relire un de mes vieux bouquins....
Bon, j'avais mis une image, mais elle a disparu pendant le transfert.... va donc voir tout seul sur le site de bookeen....
lundi 21 décembre 2009
Manue avait raison...
J'ai commis une erreur hier: ce billet n'est pas le quatre-vingtième, mais le soixante dix neuvième...
Pourtant, comme tu es vraiment gentil(l)e de venir régulièrement ici, je vais tenir ma promesse.
Je pourrais faire plaisir à Manue et donner un peu de rose à ce blog.
Ce serait certainement bon pour mes stats puisqu'il paraît qu'il suffit de parler, c*l ou chien pour avoir un maximum de lecteurs.
Je crains cependant que ça ne soit pas encore le sujet du jour!
je pense t'avoir déjà dit que nous ne nous chauffons que grâce à la cheminée. ce qui signifie que le matin, au salon il ne fait que 15°. Pourtant, entre le nettoyage du foyer et celui de la vitre de l'insert, chaque matin pendant les vacances, je n'ai pas froid.
La chaleur dûe au feu arrive vraiment vers 10 heures (je me lève vers 9 heures).
Mon remplacement à Reviens-z-y ayant pris fin avec l'arrivée des vacances, je ne sais pas où je serai en janvier. Donc, pas de copies à corriger, pas de cours à préparer.
Il faut donc occuper les après-midis.
Nous avons le choix.
Avant-hier, j'étais focalisée sur les oiseaux et le froid. Dans l'après-midi je suis descendue dans mon bureau-atelier pour y chercher les matériaux dont je pourrais avoir besoin.
Je croyais avoir trouvé mon bonheur dans deux plaques d'Isorel.
De retour au salon, j'ai demandé au Héros s'il pourrait me fabriquer une maison pour les oiseaux avec ça.
Le Héros, comme tous les jeunes mariés est toujours prêt à me faire plaisir. Mais l'Isorel ne lui semble pas une bonne idée.
Alors il est allé dans son coin bricolage et en a remonté une boite en bois dont l'ouverture coulisse.
En deux coups de cuiller à pot, il a fabriqué deux maisons pour les oiseaux.
Puis, ensemble, nous sommes allés au jardin et nous avons installé l'une dans l'acacia, l'autre dans le cerisier.
Je peux te dire que nous n'avons pas eu froid pendant ce temps.
Tu vois, c'est excatement ce que j'avais promis: nous sommes jeunes mariés donc toujours prêt à satisfaire les désirs de l'autre, et notre activité, même dehors, nous a empêchés d'avoir froid.
Grande satisfaction hier quand nous avons vu une mésange charbonnière puis un rouge-gorge se nourrir dans nos abris!
Certes, Manue, pour ce qui est de virer au rose... Caramba! Encore loupé!
Cependant, dis-toi que nous ne fabriquons pas des maisons à oiseaux tous les après-midis!
Pourtant, comme tu es vraiment gentil(l)e de venir régulièrement ici, je vais tenir ma promesse.
Je pourrais faire plaisir à Manue et donner un peu de rose à ce blog.
Ce serait certainement bon pour mes stats puisqu'il paraît qu'il suffit de parler, c*l ou chien pour avoir un maximum de lecteurs.
Je crains cependant que ça ne soit pas encore le sujet du jour!
je pense t'avoir déjà dit que nous ne nous chauffons que grâce à la cheminée. ce qui signifie que le matin, au salon il ne fait que 15°. Pourtant, entre le nettoyage du foyer et celui de la vitre de l'insert, chaque matin pendant les vacances, je n'ai pas froid.
La chaleur dûe au feu arrive vraiment vers 10 heures (je me lève vers 9 heures).
Mon remplacement à Reviens-z-y ayant pris fin avec l'arrivée des vacances, je ne sais pas où je serai en janvier. Donc, pas de copies à corriger, pas de cours à préparer.
Il faut donc occuper les après-midis.
Nous avons le choix.
Avant-hier, j'étais focalisée sur les oiseaux et le froid. Dans l'après-midi je suis descendue dans mon bureau-atelier pour y chercher les matériaux dont je pourrais avoir besoin.
Je croyais avoir trouvé mon bonheur dans deux plaques d'Isorel.
De retour au salon, j'ai demandé au Héros s'il pourrait me fabriquer une maison pour les oiseaux avec ça.
Le Héros, comme tous les jeunes mariés est toujours prêt à me faire plaisir. Mais l'Isorel ne lui semble pas une bonne idée.
Alors il est allé dans son coin bricolage et en a remonté une boite en bois dont l'ouverture coulisse.
En deux coups de cuiller à pot, il a fabriqué deux maisons pour les oiseaux.
Puis, ensemble, nous sommes allés au jardin et nous avons installé l'une dans l'acacia, l'autre dans le cerisier.
Je peux te dire que nous n'avons pas eu froid pendant ce temps.
Tu vois, c'est excatement ce que j'avais promis: nous sommes jeunes mariés donc toujours prêt à satisfaire les désirs de l'autre, et notre activité, même dehors, nous a empêchés d'avoir froid.
Grande satisfaction hier quand nous avons vu une mésange charbonnière puis un rouge-gorge se nourrir dans nos abris!
Certes, Manue, pour ce qui est de virer au rose... Caramba! Encore loupé!
Cependant, dis-toi que nous ne fabriquons pas des maisons à oiseaux tous les après-midis!
dimanche 20 décembre 2009
Le temps qui passe
Comme c'est étrange....
Le temps, cette notion très subjective du temps qui passe (non, je ne vais pas te parler météo tous les jours!), me surprend souvent.
Ainsi ce matin, va savoir pourquoi, avais-je la certitude que j'avais commencé à bloguer en décembre.
Pour ceux qui viennent d'arriver ici, je précise que ce blog est le second.
Toi, lecteur ancien (mais toujours jeune) et fidèle tu te souviens du premier qui s'appelait "au plus clair de la lune".....
Je pensais donc l'avoir démarrer au mois de décembre 2008.
Aussi je commençais, tout en me prélassant dans la tiédeur de la couette, à réfléchir au billet d'anniversaire.
Debout, café bu, je suis donc retournée sur "Au plus clair de la lune" afin d'y trouver l'acte de naissance.
Surprise! ce n'est que le 2 février de cette année 2009 que j'ai commencé à te raconter, lecteur, mes aventures.
De Février à Juin, mois qui a vu la fermeture du premier et l'ouverture de celui-ci, j'ai publié cent billets. Soit quatre mois pour cent billets.
Ce billet porte le numéro 79, sur ce blog ouvert le 25 juin.....
Il y a eu comme un relâchement on dirait!
Mais qu'importe! Je suis à deux mois du premier anniversaire de blogage.... Inutile de griller mes cartouches maintenant!
Demain, pour le numéro 80, et si tu es très sage, je te raconterai peut-être à quoi le Héros et moi nous avons occupé notre après-midi d'hier.....
Mais je peux déjà te donner quelques indices: nous nous considérons toujours comme des jeunes mariés; le Héros sait comment me faire oublier le froid; Il est toujours à l'écoute de mes désirs.
Le temps, cette notion très subjective du temps qui passe (non, je ne vais pas te parler météo tous les jours!), me surprend souvent.
Ainsi ce matin, va savoir pourquoi, avais-je la certitude que j'avais commencé à bloguer en décembre.
Pour ceux qui viennent d'arriver ici, je précise que ce blog est le second.
Toi, lecteur ancien (mais toujours jeune) et fidèle tu te souviens du premier qui s'appelait "au plus clair de la lune".....
Je pensais donc l'avoir démarrer au mois de décembre 2008.
Aussi je commençais, tout en me prélassant dans la tiédeur de la couette, à réfléchir au billet d'anniversaire.
Debout, café bu, je suis donc retournée sur "Au plus clair de la lune" afin d'y trouver l'acte de naissance.
Surprise! ce n'est que le 2 février de cette année 2009 que j'ai commencé à te raconter, lecteur, mes aventures.
De Février à Juin, mois qui a vu la fermeture du premier et l'ouverture de celui-ci, j'ai publié cent billets. Soit quatre mois pour cent billets.
Ce billet porte le numéro 79, sur ce blog ouvert le 25 juin.....
Il y a eu comme un relâchement on dirait!
Mais qu'importe! Je suis à deux mois du premier anniversaire de blogage.... Inutile de griller mes cartouches maintenant!
Demain, pour le numéro 80, et si tu es très sage, je te raconterai peut-être à quoi le Héros et moi nous avons occupé notre après-midi d'hier.....
Mais je peux déjà te donner quelques indices: nous nous considérons toujours comme des jeunes mariés; le Héros sait comment me faire oublier le froid; Il est toujours à l'écoute de mes désirs.
samedi 19 décembre 2009
Plaisirs puérils
Si la neige m'angoisse quand je dois aller travailler, elle m'enchante lorsqu'elle illumine mon décor quotidien.
Il a beaucoup neigé ces deux derniers jours et le jardin, dans lequel nous n'avons pas le temps d'aller, est entièrement recouvert du fameux tapis blanc cher aux poètes et aux enfants....
Ceux qui souffrent de ce climat, (je ne parle que de ceux qui habitent les jardins!), ce sont les oiseaux.
Or, cet été, nous avons vu qu'un couple de merles habite la haie qui entoure la propriété.
Chacun leur tour, aux beaux jours, ils sont allés gratter dans le tas destiné à faire du compost. Je suppose qu'ils y trouvent à la fois les végétaux et les insectes à leur goût.
Mais depuis quelques semaines maintenant, avec le froid, et pire avec la neige, plus moyen pour eux de se nourrir, ni de se désaltérer.
Aussi, ce matin, me suis-je lancée dans le sauvetage du couple ailé.
Préparation de godets remplis, pour le moment et en attendant mieux, de miettes de pain trempées dans la graisse fondue et d'autres récipients dans lesquels j'ai mis de l'eau chaude mais qu'il me faudra renouvelée souvent.
C'est au moment de descendre installer tout ça que j'ai retrouvé un de ces plaisirs liés à la neige dans un jardin privé. Plaisir puéril, comme le titre l'affirme, mais j'assume!
Etre la première, et pour le moment la seule, à laisser sa trace dans la neige....
Il a beaucoup neigé ces deux derniers jours et le jardin, dans lequel nous n'avons pas le temps d'aller, est entièrement recouvert du fameux tapis blanc cher aux poètes et aux enfants....
Ceux qui souffrent de ce climat, (je ne parle que de ceux qui habitent les jardins!), ce sont les oiseaux.
Or, cet été, nous avons vu qu'un couple de merles habite la haie qui entoure la propriété.
Chacun leur tour, aux beaux jours, ils sont allés gratter dans le tas destiné à faire du compost. Je suppose qu'ils y trouvent à la fois les végétaux et les insectes à leur goût.
Mais depuis quelques semaines maintenant, avec le froid, et pire avec la neige, plus moyen pour eux de se nourrir, ni de se désaltérer.
Aussi, ce matin, me suis-je lancée dans le sauvetage du couple ailé.
Préparation de godets remplis, pour le moment et en attendant mieux, de miettes de pain trempées dans la graisse fondue et d'autres récipients dans lesquels j'ai mis de l'eau chaude mais qu'il me faudra renouvelée souvent.
C'est au moment de descendre installer tout ça que j'ai retrouvé un de ces plaisirs liés à la neige dans un jardin privé. Plaisir puéril, comme le titre l'affirme, mais j'assume!
Etre la première, et pour le moment la seule, à laisser sa trace dans la neige....Plaisir auditif d'abord: le "scritch" de la couche légèrement glacée qui craque sous les pieds.
Plaisir visuel ensuite, quand, revenue sur le balcon, je peux suivre mon trajet....
En haut, mes pas se dirigent vers le compostier, derrière le sapin en passant à côté du jardin en carrés, endormi pour le moment.
En dessous, le chemin qui mène au cerisier dans lequel j'ai placé nourriture et boisson pour mes hôtes. (oui, je sais l'idée est moyenne puisqu'au printemps je devrai faire en sorte qu'ils oublient mes cerises!).
Le Héros a semblé tenté hier soir par le montage d'un bonhomme de neige.... Je ne désespère pas de le voir dehors, chaudement habillé.... je me promets alors un bon moment, bien puéril encore, avec bataille de boules de neige à la clef....
Quel âge avons-nous?.... Euh.... Trop pour ça mais on s'en moque à un point que tu n'imagines pas!
Je te tiens au courant si ça se produit!
vendredi 18 décembre 2009
La neige s'est installée
Il y a quelques années, quand j'habitais l'île Loin-Loin, j'avais envoyé, en guise de carte de voeux, une photos prise sur un îlot blanc.... Du soleil, la mer turquoise.... Les enveloppes jaunissaient du fait de la chaleur dégagée par l'image.
Changement cette année!
Je pourrais envoyer mes voeux avec l'une de ces photos:
La première, prise hier au retour du collège, vers 17 heures, au col dont je te parle depuis des jours... Il faisait un peu -11°!
La seconde prise ce matin même depuis le balcon de mon auguste demeure.... Et qui explique que je fasse ce billet maintenant: collège fermé pour cause d'absence de transports scolaires.... héhéhé!
Cette fois, si je me sers d'une de ces photos, le facteur devra porter des gants s'il ne veut pas avoir les doigts gelés par le froid généré par mon envoi!
Avoue que c'est beau! Et c'est encore plus joli quand je n'ai pas à sortir, pas à prendre la voiture....
Aaaah.... la neige vue depuis le salon....
Aaaah.... la douce chaleur du feu dans l'âtre quand le blanc recouvre mon jardin....
Et toi, lecteur, tu es aussi sous la neige? Et vous les Pitous?.... Seuls pour accueillir les élèves? Voila à quoi ça mène d'habiter si près de son collège qu'on peut y aller à pieds!! Aucune excuse!... Oh.... Comme c'est dommage, hein?.....
Changement cette année!
Je pourrais envoyer mes voeux avec l'une de ces photos:
La première, prise hier au retour du collège, vers 17 heures, au col dont je te parle depuis des jours... Il faisait un peu -11°!
La seconde prise ce matin même depuis le balcon de mon auguste demeure.... Et qui explique que je fasse ce billet maintenant: collège fermé pour cause d'absence de transports scolaires.... héhéhé!
Cette fois, si je me sers d'une de ces photos, le facteur devra porter des gants s'il ne veut pas avoir les doigts gelés par le froid généré par mon envoi!
Avoue que c'est beau! Et c'est encore plus joli quand je n'ai pas à sortir, pas à prendre la voiture....
Aaaah.... la neige vue depuis le salon....
Aaaah.... la douce chaleur du feu dans l'âtre quand le blanc recouvre mon jardin....
Et toi, lecteur, tu es aussi sous la neige? Et vous les Pitous?.... Seuls pour accueillir les élèves? Voila à quoi ça mène d'habiter si près de son collège qu'on peut y aller à pieds!! Aucune excuse!... Oh.... Comme c'est dommage, hein?.....
mardi 15 décembre 2009
Cher Père Noêl....
(Avertissement: si tu es le père noêl, lis attentivement ce billet et n'hésite pas à me demander des précisions. Je ne voudrais pas être déçue!)
Est-ce la neige? Est-ce le calendrier?
Depuis quelques jours je rêve.... Et je regrette d'avoir perdu mes illusions.
Si je croyais encore au père noêl, je lui ferai une lettre qui dirait à peu de chose près ceci:
Cher Père Noêl
(tu as remarqué? là, quand je m'adresse à lui, je mets la majuscule.... On ne sait jamais! S'il existe et qu'il lit mon blog, il pourrait être flatté et exaucer mon voeu!)
Quelques petits changements sont survenus dans ma vie à une saison où tes nains préparent nos petits cadeaux.
L'un de ces changements me touche plus encore que les autres. C'est pourquoi je t'écris.
Dans mon ancien lieu de vie, il me fallait environ quinze minutes pour passer l'aspirateur.
Et quinze minutes, c'est quand je faisais tous les petits coins, même ceux cachés derrière les portes.
En fait, les petits coins étaient très occupés par tout un tas de choses que je ne pouvais pas faire entrer dans les placards ou dans la multitude de commodes qui encombraient ma chambre.
je passais autant de temps à ôter la poussière qui se déposait alors sur les objets, puisqu'elle ne pouvait aller jusqu'au sol.
Je pense qu'il devrait être simple de calculer la surface aspirable restante: 62 mètres carrés auxquelles il faut retirer 40 mètres cubes de meubles, bibelots et surtout livres.
Tu vois que l'aspirateur n'avait pas le temps de chauffer.
A présent, c'est un peu l'inverse.
Pour passer l'aspirateur partout, même dans les coins (qui sont finalement des grands coins) et jusque dans ceux cachés derrière les portes, il me faut plus d'une heure....
Le volume des meubles, bibelots et surtout livres n'a pas changé.
En revanche, la surface aspirable est devenue quasi pharaonesque.
Or, passer l'aspirateur n'a rien de jouissif.
C'est bruyant et ça me casse le dos. Ce serait à refaire tous les jours.
Sauf que je n'ai ni le temps ni l'envie de pratiquer cette activité chaque jour. Une fois par semaine c'est déjà amplement suffisant.
Une gentille collègue (je me dois de garder ma véritable opinion pour moi, sinon tu diras que je ne suis pas assez gentille pour avoir ce que je désire si fort!) a apporté cette semaine au collège l'objet qui est devenu mon obsession:
un aspirateur-robot!
Tout rond, pas très épais et INTELLIGENT!
Comme je suis bien certaine que ce n'est pas toi qui fait le ménage dans la chaumière ni dans l'atelier des nains, je t'explique.
Après avoir programmé l'objet, tu peux partir tranquille: à l'heure choisie, la bête se réveillera et commencera à déambuler dans toutes les pièces pour aspirer la moindre poussière, le poils le plus fins, le cheveux accrocher sur le tapis (je n'ai pas de tapis non plus, mais ça je verrai avec les Cloches, hein? parce que si ça marche avec toi, y a pas de raison que les Cloches ne soient pas aussi à l'écoute de mes envies!).
Une fois le travail terminé, la gentille chose retourne toute seule sur sa base de chargement.
Dès le lendemain, à la même heure (parce que je choisirai le programme qui met le robot en action chaque jour!) que je sois là ou pas, il mettra encore toute son application à faire de chaque pièce un endroit vierge de poussière, poils de chat ou cheveu de moi....
Pour te convaincre Père Noêl que ce robot est une vraie merveille, je vais te donner le détail des économies réalisées. C'est important en ces temps de crise, non?
J'économiseari ainsi mon dos.
Et ça n'est pas rien!
J'économiserai mon temps.
J'en profiterai pour faire le repassage en retard, si tu veux.
J'économiserai sur les sacs aspirateur.
Ce qui sera excellent pour la planète puisque le robot fonctionne avec une cassette qu'il suffit de vider avant de la remettre en place.
J'économiserai sur mon forfait téléphone.
?????????????
Forcément!
Quand je passe l'aspirateur, c'est tellement bruyant que je n'entends pas le téléphone sonner. Après je m'aperçois qu'on a tenté de me joindre et je rappelle donc ces gentilles personnes... Et j'explose mon forfait.
CQFD.....
Voila Père Noêl.
J'espère t'avoir convaincu.
J'espère surtout que, soit ta bourse est plus remplie que la mienne, soit ton banquier est plus détendu que le mien, parce que sinon, c'est mort!
J'espère surtout que, soit ta bourse est plus remplie que la mienne, soit ton banquier est plus détendu que le mien, parce que sinon, c'est mort!
Je précise que je suis très gentille (demande au Héros!); que je ne fais jamais de bêtises et que je ne dis jamais de mal de mes collègues.
Si avec tout ça je ne mérite pas de recevoir ce merveilleux robot...
Je t'embrasse Père Noêl, et dès à présent je prévois les gâteaux que je laisserai pour toi près de la cheminée (encore que je ne suis pas sûre que ce soit bon pour ta santé si j'en crois ton tour de taille!) et quelques carottes pour tes rennes. (je connais les codes, t'as vu!)
PS: J'allais oublier: celui dont je rêve c'est un Roomba 555 qui a des petites brosses qui tournent à toute vitesse sur les bords pour aller jusque dans les vrais coins (ceux à 90°)...
Lecteur, lectrice, rassure-toi: je ne crois pas au père noêl, cette année moins que jamais.... Mais on ne sait jamais....
dimanche 13 décembre 2009
la neige est là!
Depuis hier, il "neigeotte".
Pas encore de quoi former le joli tapis blanc cher aux poêtes, mais suffisamment pour que je fasse ce billet.
A dix jours de Noêl, la neige arrive donc à Nickelcity et, surtout, aux environs....
Alors avant de t'exclamer (bêtement) "la chance!" essaie de te mettre à ma place.
Certes, un Noêl blanc, tout le monde adore. Mais Noêl, (je me répète) c'est dans dix jours! Et les vacances du même nom c'est seulement vendredi prochain.
Or pendant ces cinq jours, je vais devoir faire le trajet aller-retour jusqu'au collège de Reviens-z'y; passer deux fois par jour un col à plus de mille mètres d'altitude; descendre, puis remonter, une route dans la forêt, route qui n'est pas un axe prioritaire et donc qui risque de n'être pas déneigée aux premières heures du jour.
Bon, il ne faut pas exagérer non plus! Pour le moment, je n'envisage pas l'achat de raquettes pour me rendre au collège.
La neige qui tombe au moment où j'écris ces lignes, blanchit à peine les toits mais ne laisse pas une trace sur le sol.
Cependant, je suis une angoissée et j'imagine chaque matin, depuis la fin de la semaine, que la neige va recouvrir mon jardin. C'est presque sans effort que je me persuade qu'il arrivera un moment où je ne pourrai plus ouvrir la fenêtre de ma chambre (située au premier étage!).
Et je m'angoisse encore parce que nous n'avons pas pensé à acheter une pelle à neige, et, à cause de cette négligence, un jour viendra où nous ne pourrons plus sortir de chez nous....
Le Héros, plus raisonnable et pragmatique que moi, affirme que lorsqu'on en arrivera là, les routes seront fermées aux transports d'enfants, et donc le collège sera fermé!
Toi, lecteur, tu lis là une phrase très rassurante, n'est-ce pas?
C'est que tu ne lis pas bien!
Il ne dit pas "Si on en arrive là...", le Héros, il affirme "Quand on en arrivera là..."
Ah!.... Tu rigoles moins maintenant, hein?....
Tu vois que j'ai raison d'angoisser!
Pas encore de quoi former le joli tapis blanc cher aux poêtes, mais suffisamment pour que je fasse ce billet.
A dix jours de Noêl, la neige arrive donc à Nickelcity et, surtout, aux environs....
Alors avant de t'exclamer (bêtement) "la chance!" essaie de te mettre à ma place.
Certes, un Noêl blanc, tout le monde adore. Mais Noêl, (je me répète) c'est dans dix jours! Et les vacances du même nom c'est seulement vendredi prochain.
Or pendant ces cinq jours, je vais devoir faire le trajet aller-retour jusqu'au collège de Reviens-z'y; passer deux fois par jour un col à plus de mille mètres d'altitude; descendre, puis remonter, une route dans la forêt, route qui n'est pas un axe prioritaire et donc qui risque de n'être pas déneigée aux premières heures du jour.
Bon, il ne faut pas exagérer non plus! Pour le moment, je n'envisage pas l'achat de raquettes pour me rendre au collège.
La neige qui tombe au moment où j'écris ces lignes, blanchit à peine les toits mais ne laisse pas une trace sur le sol.
Cependant, je suis une angoissée et j'imagine chaque matin, depuis la fin de la semaine, que la neige va recouvrir mon jardin. C'est presque sans effort que je me persuade qu'il arrivera un moment où je ne pourrai plus ouvrir la fenêtre de ma chambre (située au premier étage!).
Et je m'angoisse encore parce que nous n'avons pas pensé à acheter une pelle à neige, et, à cause de cette négligence, un jour viendra où nous ne pourrons plus sortir de chez nous....
Le Héros, plus raisonnable et pragmatique que moi, affirme que lorsqu'on en arrivera là, les routes seront fermées aux transports d'enfants, et donc le collège sera fermé!
Toi, lecteur, tu lis là une phrase très rassurante, n'est-ce pas?
C'est que tu ne lis pas bien!
Il ne dit pas "Si on en arrive là...", le Héros, il affirme "Quand on en arrivera là..."
Ah!.... Tu rigoles moins maintenant, hein?....
Tu vois que j'ai raison d'angoisser!
dimanche 6 décembre 2009
J'm'ennuie....
Ce blog devient sciant...
Si, si....
Pour ma défense il va te falloir admettre que je vis dans un endroit très..... Calme.
De surcroît, mes élèves sont des petits mignons manquant singulièrement et d'imagination et de répartie.
Tu veux un exemple comparatif?
Je préviens tout de suite que le niveau n'est pas très relevé. Mais il permettra à tout un chacun de comprendre mon désarroi et la mollesse qu'enregistre ce blog.
J'ai parfois la surprise qu'un mot, que je croyais appartenir au vocabulaire des élèves, leur soit inconnu.
Or je ne dispose pas toujours d'une série de dictionnaires pour qu'ils fassent les recherches nécessaires.
En revanche, je dispose de ce merveilleux outil qu'est l'Internet.
Il me suffit de mettre en route ma session sur l'ENT, de choisir le dictionnaire en ligne que je veux; allumer le vidéoprojecteur et, normalement, les élèves découvrent le, les, sens du mot en question.
Oui mais.....
Parfois ça rame tellement qu'il serait préférable que j'envoie chercher une série dans la classe voisine.
Et parfois aussi, je n'ai pas envie de perdre du temps avec ça, alors j'essaie de leur faire deviner le sens avec des exemples, voire des dessins...
Enfin, il arrive que je me lâche et que je leur dise:
"Avec la rousse dans la classe, le vocabulaire ne devrait plus vous poser aucun problème..."
(Evidemment, c'est plus drôle pour ceux qui me connaissent).
Ailleurs, dans mon ancienne vie, il leur a fallu moins de cinq secondes pour enregistrer l'info, la traiter, l'analyser, la comprendre et.... Rire.
Ici, le bide du siècle!
Pire! à la fin de l'heure, un élève est venu me voir et m'a dit gentiment (du ton de celui qui remarque bien que tu n'es pas normale mais qui ne veut pas te blesser): "Madame, on n'a pas de Larousse dans la classe et vous n'avez pas projeté le dictionnaire en ligne...."
Comment veux-tu que j'aie des trucs à te raconter?...............
Si, si....
Pour ma défense il va te falloir admettre que je vis dans un endroit très..... Calme.
De surcroît, mes élèves sont des petits mignons manquant singulièrement et d'imagination et de répartie.
Tu veux un exemple comparatif?
Je préviens tout de suite que le niveau n'est pas très relevé. Mais il permettra à tout un chacun de comprendre mon désarroi et la mollesse qu'enregistre ce blog.
J'ai parfois la surprise qu'un mot, que je croyais appartenir au vocabulaire des élèves, leur soit inconnu.
Or je ne dispose pas toujours d'une série de dictionnaires pour qu'ils fassent les recherches nécessaires.
En revanche, je dispose de ce merveilleux outil qu'est l'Internet.
Il me suffit de mettre en route ma session sur l'ENT, de choisir le dictionnaire en ligne que je veux; allumer le vidéoprojecteur et, normalement, les élèves découvrent le, les, sens du mot en question.
Oui mais.....
Parfois ça rame tellement qu'il serait préférable que j'envoie chercher une série dans la classe voisine.
Et parfois aussi, je n'ai pas envie de perdre du temps avec ça, alors j'essaie de leur faire deviner le sens avec des exemples, voire des dessins...
Enfin, il arrive que je me lâche et que je leur dise:
"Avec la rousse dans la classe, le vocabulaire ne devrait plus vous poser aucun problème..."
(Evidemment, c'est plus drôle pour ceux qui me connaissent).
Ailleurs, dans mon ancienne vie, il leur a fallu moins de cinq secondes pour enregistrer l'info, la traiter, l'analyser, la comprendre et.... Rire.
Ici, le bide du siècle!
Pire! à la fin de l'heure, un élève est venu me voir et m'a dit gentiment (du ton de celui qui remarque bien que tu n'es pas normale mais qui ne veut pas te blesser): "Madame, on n'a pas de Larousse dans la classe et vous n'avez pas projeté le dictionnaire en ligne...."
Comment veux-tu que j'aie des trucs à te raconter?...............
dimanche 29 novembre 2009
Un blog de modeuses Lilloises
Je ne l'aurais pas fait pour n'importe qui.
Mais ces nanas, ce sont des battantes... Et en plus ce sont des copines de ma grande...
"Poupées de chiffon"...
Un vrai truc de nanas, non?...
Moi, j'adore... Et je l'ajouterai bien vite à ma blogroll...
Alors voila, vote pour elle sans oublier, avant ou après, d'aller sur leur blog...
Allez, Zou! Ne perds pas de temps, lecteur, et surtout toi, lectrice....
pour voter c'est ici!
Mais ces nanas, ce sont des battantes... Et en plus ce sont des copines de ma grande...
"Poupées de chiffon"...
Un vrai truc de nanas, non?...
Moi, j'adore... Et je l'ajouterai bien vite à ma blogroll...
Alors voila, vote pour elle sans oublier, avant ou après, d'aller sur leur blog...
Allez, Zou! Ne perds pas de temps, lecteur, et surtout toi, lectrice....
pour voter c'est ici!
vendredi 27 novembre 2009
arbre-cintres de noêl
Tu te demandes ce que c'est, lecteur?
C'est mon arbre de Noêl....
L'an passé j'avais peint un tableau... Question d'espace, qui était alors plus que réduit.
Cette année, comme je te l'ai annoncé il y a quelques semaines, je me suis lancée dans un sapin dont la structure est faite de cintres récupérés dans mon pressing.
Après j'ai utilisé des rubans, des perles, des pierres et de la verroterie, des cure-pipes et du fil d'aluminium et surtout de la colle chaude....
Difficile de te faire une idée de sa taille?
Calcule: la base est constituée de 7 cintres. Et il y a 7 rangs pour la hauteur....
Ah oui!.... Tout de même!.... Il est grand ce sapin!
Oui, mais cette année j'ai de très grands murs pour le fixer!
Le bio est-il l'ennemi du rire?
C'est en appelant Manue au téléphone que l'idée de ce billet m'est venue.
Il faut dire qu'ici je ris beaucoup moins que là-bas. Tant au niveau des collègues que des connaissances, je n'ai pas trouvé ici des gens légers, qui rient de rien.
Certes, en arrivant dans mon ancien collège, j'avais eu beaucoup de chance!
Ma toute première conversation avec Moa commença quasiment par l'aveu, de part et d'autre, d'une certaine perversité... Avec un tel début, la suite ne pouvait que nous amuser.
Ici, quand j'ai osé rire à propos d'une élève, je me suis fait immédiatement rappeler à l'ordre.
Curieusement, je m'aperçois que je n'ai pas raconté cet épisode.
T'en as de la chance, lecteur, j'avais prévu de te raconter une anecdote et tu vas en avoir deux! Allez! Dis le que tu es drôlement content(e)!
Peut-être te souviens-tu qu'en attendant d'avoir la chance d'être placée sur un remplacement, je donnais de mon temps à mon établissement de rattachement.
J'apportais mon aide à la prof de FLE (Français Langue Etrangère).
La Prof de Gommettes de mon ancien bahut me faisait bien rire et je pensais trouver auprès de ma nouvelle collègue cette ambiance de rire.
Oups! Il y avait erreur sur la personne.
Or, un jour, une jeune primo-arrivante espagnole nous échut.
Très vite nous comprîmes que la demoiselle aidait sa famille à vivre en payant de sa personne.
Et voila que me trompant de personne, je dis à ma collègue que l'oreiller étant la meilleure salle de cours pour l'apprentissage d'une langue étrangère, elle devait savoir quoi faire avec cette jeune fille.
La prof de Gommettes, elle, elle aurait hurlé de rire et en aurait sans doute rajouté dans le graveleux....
Ma nouvelle collègue pinça les lèvres et me fit taire en me précisant qu'on ne devait pas rire avec ses choses là.......
Bien, bien, bien.... Maintenant, tu as l'ambiance générale et tu comprends mieux que je trouve que ma vie est un rien planplan depuis que je suis à Nickelcity.
Pour ne pas rester dans mon coin et critiquer sans chercher à améliorer mon sort, je me suis dit qu'il me fallait aller vers les gens.....
Tu te rappelles peut-être aussi que depuis mon arrivée j'ai des pulsions écolos....
Tiens, la voila, me disais-je in petto, la bonne idée pour rencontrer des nouvelles têtes!
Puisque je veux essayer les noix de lavage, je vais aller à la boutique bio et je vais y rencontrer plein de gens sympas.....
Là, toi, lecteur-écolo, ne te fâche pas.... je ne fais aucune généralité, juste je raconte un épisode vrai de vrai, vécu en direct.
J'avais déjà repéré la boutique bio la plus proche: une bâtisse tout en bois du genre que tu te dis que voila un édifice fait exprès pour ce à quoi on le destine....
Je gare ma voiture et déjà, je rigole....
Parce que le parking il est blindé! Et pas que par des voitures "vertes".... certaines doivent dater des années 70 et je crains pour le niveau de CO2 rien qu'en les regardant!
Je sors de ma voiture et je tombe nez à nez sur un couple de personnes âgées.
Vraiment âgées.
Très très très âgées....
Elle, très maigre, ne peut se déplacer seule. Lui, plus vieux et plus maigre encore, s'aide d'une canne pour l'aider.....
Hum.... ça ne respire pas la santé mais la longévité est là.
J'avance vers la porte du magasin au moment où une femme en sort.
Une caricature!
le cheveu grisâtre tombant sur les yeux; le pull grisâtre en pure laine vieillie naturellement, pendouille sur ses épaules et son jean très "vintage"; sèche de peau; de longues mains, tout aussi sèches......
Aïe! Caramba....
Soit, c'est l'Ecolo de la première heure qui n'a pas évolué peut-être...
Mais dans la boutique je ne rencontre que des gens qui ressemblent soit à ceux que j'ai croisés sur le parking, soit à celle qui sortait du magasin.....
Je dois avoir des a priori... Je pensais rencontrer là des jeunes gens dynamiques, des profs citoyens, des citoyens conscients..... J'allais me faire des copines en gros!
Bon, ben....
Les noix de lavage, pour le linge foncé, j'aime bien.
C'est déjà ça!
Ma nouvelle brosse à vaisselle est en bois et le manche est amovible pour ne pas tout jeter.
Je sais où trouver de l'acide citrique.
Comme quoi, je n'ai pas que perdu mon temps, hein?
Pour ce qui est de rire avec des copines écolos.... Faudra que j'aille voir ailleurs.
Et j'insiste sur le fait que sans aucun doute, je n'ai pas eu de chance!
Sûr! ce jour-là c'était un jour spécial....
Et je ne le savais pas.
Tu veux que je te dise?....
Je m'attends à quelques commentaires incendiaires!....
Pas sur la tête!
Il faut dire qu'ici je ris beaucoup moins que là-bas. Tant au niveau des collègues que des connaissances, je n'ai pas trouvé ici des gens légers, qui rient de rien.
Certes, en arrivant dans mon ancien collège, j'avais eu beaucoup de chance!
Ma toute première conversation avec Moa commença quasiment par l'aveu, de part et d'autre, d'une certaine perversité... Avec un tel début, la suite ne pouvait que nous amuser.
Ici, quand j'ai osé rire à propos d'une élève, je me suis fait immédiatement rappeler à l'ordre.
Curieusement, je m'aperçois que je n'ai pas raconté cet épisode.
T'en as de la chance, lecteur, j'avais prévu de te raconter une anecdote et tu vas en avoir deux! Allez! Dis le que tu es drôlement content(e)!
Peut-être te souviens-tu qu'en attendant d'avoir la chance d'être placée sur un remplacement, je donnais de mon temps à mon établissement de rattachement.
J'apportais mon aide à la prof de FLE (Français Langue Etrangère).
La Prof de Gommettes de mon ancien bahut me faisait bien rire et je pensais trouver auprès de ma nouvelle collègue cette ambiance de rire.
Oups! Il y avait erreur sur la personne.
Or, un jour, une jeune primo-arrivante espagnole nous échut.
Très vite nous comprîmes que la demoiselle aidait sa famille à vivre en payant de sa personne.
Et voila que me trompant de personne, je dis à ma collègue que l'oreiller étant la meilleure salle de cours pour l'apprentissage d'une langue étrangère, elle devait savoir quoi faire avec cette jeune fille.
La prof de Gommettes, elle, elle aurait hurlé de rire et en aurait sans doute rajouté dans le graveleux....
Ma nouvelle collègue pinça les lèvres et me fit taire en me précisant qu'on ne devait pas rire avec ses choses là.......
Bien, bien, bien.... Maintenant, tu as l'ambiance générale et tu comprends mieux que je trouve que ma vie est un rien planplan depuis que je suis à Nickelcity.
Pour ne pas rester dans mon coin et critiquer sans chercher à améliorer mon sort, je me suis dit qu'il me fallait aller vers les gens.....
Tu te rappelles peut-être aussi que depuis mon arrivée j'ai des pulsions écolos....
Tiens, la voila, me disais-je in petto, la bonne idée pour rencontrer des nouvelles têtes!
Puisque je veux essayer les noix de lavage, je vais aller à la boutique bio et je vais y rencontrer plein de gens sympas.....
Là, toi, lecteur-écolo, ne te fâche pas.... je ne fais aucune généralité, juste je raconte un épisode vrai de vrai, vécu en direct.
J'avais déjà repéré la boutique bio la plus proche: une bâtisse tout en bois du genre que tu te dis que voila un édifice fait exprès pour ce à quoi on le destine....
Je gare ma voiture et déjà, je rigole....
Parce que le parking il est blindé! Et pas que par des voitures "vertes".... certaines doivent dater des années 70 et je crains pour le niveau de CO2 rien qu'en les regardant!
Je sors de ma voiture et je tombe nez à nez sur un couple de personnes âgées.
Vraiment âgées.
Très très très âgées....
Elle, très maigre, ne peut se déplacer seule. Lui, plus vieux et plus maigre encore, s'aide d'une canne pour l'aider.....
Hum.... ça ne respire pas la santé mais la longévité est là.
J'avance vers la porte du magasin au moment où une femme en sort.
Une caricature!
le cheveu grisâtre tombant sur les yeux; le pull grisâtre en pure laine vieillie naturellement, pendouille sur ses épaules et son jean très "vintage"; sèche de peau; de longues mains, tout aussi sèches......
Aïe! Caramba....
Soit, c'est l'Ecolo de la première heure qui n'a pas évolué peut-être...
Mais dans la boutique je ne rencontre que des gens qui ressemblent soit à ceux que j'ai croisés sur le parking, soit à celle qui sortait du magasin.....
Je dois avoir des a priori... Je pensais rencontrer là des jeunes gens dynamiques, des profs citoyens, des citoyens conscients..... J'allais me faire des copines en gros!
Bon, ben....
Les noix de lavage, pour le linge foncé, j'aime bien.
C'est déjà ça!
Ma nouvelle brosse à vaisselle est en bois et le manche est amovible pour ne pas tout jeter.
Je sais où trouver de l'acide citrique.
Comme quoi, je n'ai pas que perdu mon temps, hein?
Pour ce qui est de rire avec des copines écolos.... Faudra que j'aille voir ailleurs.
Et j'insiste sur le fait que sans aucun doute, je n'ai pas eu de chance!
Sûr! ce jour-là c'était un jour spécial....
Et je ne le savais pas.
Tu veux que je te dise?....
Je m'attends à quelques commentaires incendiaires!....
Pas sur la tête!
mercredi 25 novembre 2009
Météo, boulot, pas dodo....
Les jours passent et .... ne se ressemblent pas, mais pas du tout!
Ce matin, par exemple, contrairement à tous les matins qui ont précédé, il fait un froid de canard! Tous les toits sont blancs de givre et les jardins ressemblent vraiment à des jardins en hiver.
Inutile de te dire que le Héros, quand il vient me réveiller, il précise: "J'ai fait un feu..." parce que sinon je refuserais catégoriquement de sortir de sous ma couette tiède.
D'ailleurs Morice depuis hier soir refuse de sortir. pas folle la guêpe!
Si j'ajoute qu'il y a un brouillard à couper à la tronçonneuse, tu comprendras que je suis bien contente de ne pas travailler le mercredi!
Tiens, puisque je parle boulot.... Depuis quelques jours je faisais en sorte de tout boucler car la date de fin de mon remplacement approchait.
Mais hier en fin d'après-midi la nouvelle est tombée: je continue au même endroit jusqu'aux vacances de noêl.
Je vais donc avoir le droit de participer aux conseils de classe et surtout -ce que je suis conteeeeente!- aux réunions parents-profs....
Avec tout ça, comme je pensais que mon séjour à Reviens-y s'arrêtait, je n'ai, évidemment, rien prévu pour la suite.
Résultat, ce mercredi et le prochain week-end que j'envisageais sous forme de larvage, ben c'est loupé! je vais devoir me faire une entorse du cerveau pour monter mes séquences suivantes....
Non, en vrai je suis assez contente!
Finalement je commence à bien connaître la route (et les cinglés du mardi matin!); j'ai un vrai confort technologique dans mes salles; les élèves ne sont pas franchement difficiles....
Et puis surtout, je risquerais d'être nommée encore plus loin!
Après tout ça, tu comprendras que je ne peux pas rester beaucoup plus longtemps à papoter!
Ce matin, par exemple, contrairement à tous les matins qui ont précédé, il fait un froid de canard! Tous les toits sont blancs de givre et les jardins ressemblent vraiment à des jardins en hiver.
Inutile de te dire que le Héros, quand il vient me réveiller, il précise: "J'ai fait un feu..." parce que sinon je refuserais catégoriquement de sortir de sous ma couette tiède.
D'ailleurs Morice depuis hier soir refuse de sortir. pas folle la guêpe!
Si j'ajoute qu'il y a un brouillard à couper à la tronçonneuse, tu comprendras que je suis bien contente de ne pas travailler le mercredi!
Tiens, puisque je parle boulot.... Depuis quelques jours je faisais en sorte de tout boucler car la date de fin de mon remplacement approchait.
Mais hier en fin d'après-midi la nouvelle est tombée: je continue au même endroit jusqu'aux vacances de noêl.
Je vais donc avoir le droit de participer aux conseils de classe et surtout -ce que je suis conteeeeente!- aux réunions parents-profs....
Avec tout ça, comme je pensais que mon séjour à Reviens-y s'arrêtait, je n'ai, évidemment, rien prévu pour la suite.
Résultat, ce mercredi et le prochain week-end que j'envisageais sous forme de larvage, ben c'est loupé! je vais devoir me faire une entorse du cerveau pour monter mes séquences suivantes....
Non, en vrai je suis assez contente!
Finalement je commence à bien connaître la route (et les cinglés du mardi matin!); j'ai un vrai confort technologique dans mes salles; les élèves ne sont pas franchement difficiles....
Et puis surtout, je risquerais d'être nommée encore plus loin!
Après tout ça, tu comprendras que je ne peux pas rester beaucoup plus longtemps à papoter!
dimanche 22 novembre 2009
Overbookée!
Je culpabilise un peu de laisser ce blog sans billet régulier...
Ceci dit, quand je regarde dans la liste de ceux que je lis (à peu près) régulièrement, mis à part quelques-uns, ce n'est pas la lecture qui me fait le plus perdre mon temps!!!
Tu as vu? En critiquant le silence des autres bloggers, je fais déjà un bout de billet!...
Justement... Si je n'écris pas, c'est qu'il y a mille autres choses, souvent bien moins agréables, à faire.
Dans le désordre:
Larver.
Nous avons eu un temps sublime cette semaine. Jusqu'à 22° fin novembre, un rêve! J'ai dû ressortir mes robes d'été!
Étonnant quand on se souvient qu'il n'y a pas quinze jours j'évoquais la neige sur le col le plus proche!
Préparer.
J'ai un métier maintenant. Mais pas de billes. Alors il faut, vite et bien, que je prépare des cours. Et comme je veux pouvoir me servir du fameux logiciel (avec lequel je te casse les pieds depuis un moment), tu imagines bien que ça prend du temps.
Préparer aussi des évaluations. Et comme mes cop's m'ont mal élevée, je fais deux types de notation: une sur 20, très classiquement, et une autre en pourcentages de réussite... Efficace et très lisible, mais qu'est ce que ça donne comme boulot! Merci Moa, non, vraiment, merci!
Corriger.
Évidemment, si tu prépares une évaluation, tu dois corriger l'évaluation. Moi aussi! Et je rappelle que j'ai quatre classes et que la moins chargée compte tout de même 27 élèves. Alors corriger, comptabiliser et pourcentiser (ça se dit pas, je sais!)..... ça prend du temps.
Tiens! Pour dire que je n'ai pas de temps disponible, mon sapin en cintres, il n'avance pas!
Si tu as cinq minutes dont tu ne sais que faire, tu peux, si tu veux, me plaindre....
Je suis sûre que ça me ferait du bien!
mais je n'ai pas dit que ça me ferait plus écrire!
Ceci dit, quand je regarde dans la liste de ceux que je lis (à peu près) régulièrement, mis à part quelques-uns, ce n'est pas la lecture qui me fait le plus perdre mon temps!!!
Tu as vu? En critiquant le silence des autres bloggers, je fais déjà un bout de billet!...
Justement... Si je n'écris pas, c'est qu'il y a mille autres choses, souvent bien moins agréables, à faire.
Dans le désordre:
Larver.
Nous avons eu un temps sublime cette semaine. Jusqu'à 22° fin novembre, un rêve! J'ai dû ressortir mes robes d'été!
Étonnant quand on se souvient qu'il n'y a pas quinze jours j'évoquais la neige sur le col le plus proche!
Préparer.
J'ai un métier maintenant. Mais pas de billes. Alors il faut, vite et bien, que je prépare des cours. Et comme je veux pouvoir me servir du fameux logiciel (avec lequel je te casse les pieds depuis un moment), tu imagines bien que ça prend du temps.
Préparer aussi des évaluations. Et comme mes cop's m'ont mal élevée, je fais deux types de notation: une sur 20, très classiquement, et une autre en pourcentages de réussite... Efficace et très lisible, mais qu'est ce que ça donne comme boulot! Merci Moa, non, vraiment, merci!
Corriger.
Évidemment, si tu prépares une évaluation, tu dois corriger l'évaluation. Moi aussi! Et je rappelle que j'ai quatre classes et que la moins chargée compte tout de même 27 élèves. Alors corriger, comptabiliser et pourcentiser (ça se dit pas, je sais!)..... ça prend du temps.
Tiens! Pour dire que je n'ai pas de temps disponible, mon sapin en cintres, il n'avance pas!
Si tu as cinq minutes dont tu ne sais que faire, tu peux, si tu veux, me plaindre....
Je suis sûre que ça me ferait du bien!
mais je n'ai pas dit que ça me ferait plus écrire!
mardi 17 novembre 2009
Morice, épisode 4? 5?...
Pour changer un peu, je vais te raconter Morice.
C'est vrai, je n'ai pas grand'chose à raconter, aussi suis-je bien heureuse d'avoir Morice la psychopathe sous la main.
Histoire de remplir la page, je résume les épisodes précédents:
Arrivée à Nickelcity, elle passe quelques jours dans une pièce.
Par la suite, nous lui ouvrons de manière à ce qu'elle puisse vadrouiller du rez-de chaussée jusqu'à nous et à notre chambre.
Elle accède enfin à toute la maison mais se garde bien d'aller au jardin.
Cependant, un jour elle décide d'aller voir l'herbe de plus près.
Elle disparaît alors pendant quelques jours et nous la croyons perdue quand le Héros la retrouve dans le placard du dressing.
Enfin, elle va sur le balcon mais n'ose plus descendre l'escalier.
A ce jour, les choses ont encore évoluées.
Chaque soir elle demande - oui oui, tu as bien lu! elle demande! - à sortir.
Vers 17h30 elle sort de notre chambre, mange et se soulage.
Puis elle se place devant la porte fenêtre et attend.
Quoi?.... Qu'il fasse nuit noire!
Dès que le nuit obscurcit totalement le jardin, elle devient infernale et ouine jusqu'à ce que je lui ouvre.
Mais le Héros peut essayer et répondre plus vite que moi! Si c'est lui qui ouvre, elle ne sort pas!
Environ une heure après j'ouvre à nouveau et il y a deux solutions:
elle entend l'ouverture de l'huis et se précipite depuis le jardin.
Elle attendait depuis un moment devant la porte et entre alors en m'engueulant littéralement style: "mais ça va pas la tête! j'ai attendu pendant 3 plombes que tu m'ouvres! mais tu te rends compte que je risque ma vie moi..."
Après quoi elle file vers sa gamelle, vers sa caisse et.... vers son panier où elle va récupérer de l'immense fatigue que son aventure quasi nocturne lui a infligée...
Pour finir, je voudrais annoncer une bonne nouvelle.
Alors tu te mets en position pour une Ola d'enfer qui saluera la nouvelle.
Tu es prêt(e)?
Ce soir, j'ai réussi à allumer le feu en seulement 2 tentatives.......
(Hé!Ho! C'est maintenant la ola!)
C'est vrai, je n'ai pas grand'chose à raconter, aussi suis-je bien heureuse d'avoir Morice la psychopathe sous la main.
Histoire de remplir la page, je résume les épisodes précédents:
Arrivée à Nickelcity, elle passe quelques jours dans une pièce.
Par la suite, nous lui ouvrons de manière à ce qu'elle puisse vadrouiller du rez-de chaussée jusqu'à nous et à notre chambre.
Elle accède enfin à toute la maison mais se garde bien d'aller au jardin.
Cependant, un jour elle décide d'aller voir l'herbe de plus près.
Elle disparaît alors pendant quelques jours et nous la croyons perdue quand le Héros la retrouve dans le placard du dressing.
Enfin, elle va sur le balcon mais n'ose plus descendre l'escalier.
A ce jour, les choses ont encore évoluées.
Chaque soir elle demande - oui oui, tu as bien lu! elle demande! - à sortir.
Vers 17h30 elle sort de notre chambre, mange et se soulage.
Puis elle se place devant la porte fenêtre et attend.
Quoi?.... Qu'il fasse nuit noire!
Dès que le nuit obscurcit totalement le jardin, elle devient infernale et ouine jusqu'à ce que je lui ouvre.
Mais le Héros peut essayer et répondre plus vite que moi! Si c'est lui qui ouvre, elle ne sort pas!
Environ une heure après j'ouvre à nouveau et il y a deux solutions:
elle entend l'ouverture de l'huis et se précipite depuis le jardin.
Elle attendait depuis un moment devant la porte et entre alors en m'engueulant littéralement style: "mais ça va pas la tête! j'ai attendu pendant 3 plombes que tu m'ouvres! mais tu te rends compte que je risque ma vie moi..."
Après quoi elle file vers sa gamelle, vers sa caisse et.... vers son panier où elle va récupérer de l'immense fatigue que son aventure quasi nocturne lui a infligée...
Pour finir, je voudrais annoncer une bonne nouvelle.
Alors tu te mets en position pour une Ola d'enfer qui saluera la nouvelle.
Tu es prêt(e)?
Ce soir, j'ai réussi à allumer le feu en seulement 2 tentatives.......
(Hé!Ho! C'est maintenant la ola!)
lundi 16 novembre 2009
Rien nada......
J'ai rien à dire....
Non, vraiment.... Rien.
Je sais que parfois, n'ayant rien à dire je t'en ai fait une longue page.
Mais aujourd'hui, non.
Je sors d'une inspection.
Merci, ça c'est super bien passé.... Tu croyais quoi? que j'allais me casser la figure?
Je signale au passage que le fameux logiciel Didapage dont j'ai parler antérieurement a amplement facilité le succés de cette heure particulière.
Allez, une petite dernière?
Je ne parviens encore pas à allumer correctement la cheminée et ça me gonfle un maximum!
Non, vraiment.... Rien.
Je sais que parfois, n'ayant rien à dire je t'en ai fait une longue page.
Mais aujourd'hui, non.
Je sors d'une inspection.
Merci, ça c'est super bien passé.... Tu croyais quoi? que j'allais me casser la figure?
Je signale au passage que le fameux logiciel Didapage dont j'ai parler antérieurement a amplement facilité le succés de cette heure particulière.
Allez, une petite dernière?
Je ne parviens encore pas à allumer correctement la cheminée et ça me gonfle un maximum!
mercredi 11 novembre 2009
Quel cirque!
J'ai déjà évoqué le décor qui m'entoure depuis cinq mois.
J'ai parlé des paysages que je traverse pour aller au collège.
Je ne crois pas avoir décrit ce que je vois depuis le collège.
Pourtant, depuis deux jours, ça mérite d'être raconté.
Pour parvenir jusqu'à Viens-y, je mets environ trente cinq minutes. Je passe un col, situé à un peu plus de mille mètres d'altitude.
Depuis lundi la neige s'y est installée et, si la route reste dégagée, les bas-côtés sont tout blanc.
Ensuite, je redescends et je finis par arriver dans la vallée où se niche Viens-y.
Cependant le collège lui-même est accroché sur un des coteaux qui entourent la ville et je dois monter pour parvenir aux limites du bourg.
Quand je me gare, devant moi je vois le collège.
A ma droite, l'école primaire.
Et à ma gauche c'est la campagne.
De ce côté du collège un champs dans lequel deux chevaux passent habituellement leur journée.
Bucolique, n'est-ce pas?....
Lundi, vers 10 heures, les élèves ont semblé particulièrement attirés par ce qui se passait dehors.
J'ai entendu des chuchotements et cru entendre le mot "bison"....
Certes, il fait froid et la neige est là, mais je ne m'attendais pas à voir descendre les troupeaux de bisons... Du coup, je m'attendrais presque à voir les ours polaires débarquer à leur tour.
10h20, je sors pour "respirer"...
Avec mes autres collègues accro à l'air frais, je découvre, sur la place qui nous sert de parking, qu'un cirque en est en train de s'installer.
Bon! C'est plutot rassurant.... je n'ai pas à craindre les ours!
Je passe sur le fait que d'abord les circassiens se sont bien moqués de savoir comment nous pourrions sortir nos voitures...
Hier, l'installation terminée, je me suis retrouvée sur le parking envahi par:
- l'odeur des chèvres, du bouc et du bison.... Beueueurkkkk....
- des poules et leur coq, tous montés sur des pattes immenses et qui cherchent sous et sur les voitures tout ce qui pourrait se manger.
-Deux lamas qui semblent s'ennuyer ferme.
Les cours se sont déroulés difficilement, accompagnés de la musique, poussée à fond, accompagnant sans doute les artistes pendant leur répétition....
Enfin, à midi, quand je suis sortie pour passer un petit coup de fil à mon Héros j'ai eu une petite surprise....
Quand j'étais (plus) jeune, il m'est arrivée de me faire siffler par les garçons.
Je détestais ça.
Mais c'était mieux que de me faire héler, bruyamment, par une chèvre.......
J'ai parlé des paysages que je traverse pour aller au collège.
Je ne crois pas avoir décrit ce que je vois depuis le collège.
Pourtant, depuis deux jours, ça mérite d'être raconté.
Pour parvenir jusqu'à Viens-y, je mets environ trente cinq minutes. Je passe un col, situé à un peu plus de mille mètres d'altitude.
Depuis lundi la neige s'y est installée et, si la route reste dégagée, les bas-côtés sont tout blanc.
Ensuite, je redescends et je finis par arriver dans la vallée où se niche Viens-y.
Cependant le collège lui-même est accroché sur un des coteaux qui entourent la ville et je dois monter pour parvenir aux limites du bourg.
Quand je me gare, devant moi je vois le collège.
A ma droite, l'école primaire.
Et à ma gauche c'est la campagne.
De ce côté du collège un champs dans lequel deux chevaux passent habituellement leur journée.
Bucolique, n'est-ce pas?....
Lundi, vers 10 heures, les élèves ont semblé particulièrement attirés par ce qui se passait dehors.
J'ai entendu des chuchotements et cru entendre le mot "bison"....
Certes, il fait froid et la neige est là, mais je ne m'attendais pas à voir descendre les troupeaux de bisons... Du coup, je m'attendrais presque à voir les ours polaires débarquer à leur tour.
10h20, je sors pour "respirer"...
Avec mes autres collègues accro à l'air frais, je découvre, sur la place qui nous sert de parking, qu'un cirque en est en train de s'installer.
Bon! C'est plutot rassurant.... je n'ai pas à craindre les ours!
Je passe sur le fait que d'abord les circassiens se sont bien moqués de savoir comment nous pourrions sortir nos voitures...
Hier, l'installation terminée, je me suis retrouvée sur le parking envahi par:
- l'odeur des chèvres, du bouc et du bison.... Beueueurkkkk....
- des poules et leur coq, tous montés sur des pattes immenses et qui cherchent sous et sur les voitures tout ce qui pourrait se manger.
-Deux lamas qui semblent s'ennuyer ferme.
Les cours se sont déroulés difficilement, accompagnés de la musique, poussée à fond, accompagnant sans doute les artistes pendant leur répétition....
Enfin, à midi, quand je suis sortie pour passer un petit coup de fil à mon Héros j'ai eu une petite surprise....
Quand j'étais (plus) jeune, il m'est arrivée de me faire siffler par les garçons.
Je détestais ça.
Mais c'était mieux que de me faire héler, bruyamment, par une chèvre.......
mardi 10 novembre 2009
Au pied du mur...
Après les questions un peu c..., la mode, je suis certaine que ça ne t'aura pas échappé, est au Mur.
Pas n'importe quel mur! Pas le mur derrière chez toi ou devant chez l'autre....
Nooonnnn.... LE MUR.
Celui dont on a parlé pendant presque 29 ans le qualifiant de "la honte".
Celui sur lequel ils ont tous (si, si, tous, même les petits pas bien costauds!) tapé pour en ôter un morceau (et le revendre au prix du diamant aux touristes tardifs).
Le Mur, quoi.
On nous en a parlé depuis bientôt dix jours de ces cérémonies et l'on aurait été en droit de penser que les journalistes avaient aiguisé leurs commentaires, leurs historiques et leurs anecdotes....
C'était sans compter sur Pujadas...
Ah! Pujadas... le roi du commentaire Pujadas! capable de s'écrier "génial" un certain 11 septembre... Et qui n'a pas failli hier...
Deux petits exemples, que je livre dans le désordre chronologique, histoire de garder le meilleur pour la fin et juste pour goûter la finesse des commentaires du susnommé.
Évoquant l'un de ses collègues, Rochot je crois, il annonce le sourire malin, un clin d'oeil à ce journaliste qui était à Berlin ce 9 novembre d'il y a vingt ans.
Il se marre d'avance le David, nous promettant des images du Rochot ce jour-là justement.
Et toi, comme moi, tu attends la coupe de cheveux certifiée d'époque, ou le costard bien marqué par la fin des années 80...
Et pendant ce temps sur ton écran tu vois qui?....
Rostropovitch!....
Et l'autre qui s'emmêle et qui se rend compte que de Rochot, point....
L'air un rien couillon, hein?....
Mais ce n'est rien comparé au commentaire qu'il nous assène....
C'est ainsi que nous apprenons qu'Angela est très émue.
Pensez donc, ajoute celui qui veut vraiment passer au bêtisier, ce fameux jour, elle aussi passa le mur, venant de l'Est et maintenant, elle passe sous la porte de Brandebourg....
mais qu'elle changement pour cette femme!
pensez donc, allemande de l'Est la voila qui préside aux commémorations de la chute du Mur alors qu'elle est devenue....
C'est là que tout bascule dans l'esprit de David, et voila qu'il termine sa phrase ainsi:
Chancelière d'Allemagne de l'Ouest!................................
Aaaarrrgggghhhhh...................................................................
Je croyais que l'Allemagne avait été réunifiée.
Je crois qu'Angela le pense aussi................................................
Aaaarrrrgggggggggggggghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh....
Qui osera aller la prévenir?
Ben j'en vois qu'un: David selbst... (himself si tu ne parles pas la langue de Wagner)...
Pas n'importe quel mur! Pas le mur derrière chez toi ou devant chez l'autre....
Nooonnnn.... LE MUR.
Celui dont on a parlé pendant presque 29 ans le qualifiant de "la honte".
Celui sur lequel ils ont tous (si, si, tous, même les petits pas bien costauds!) tapé pour en ôter un morceau (et le revendre au prix du diamant aux touristes tardifs).
Le Mur, quoi.
On nous en a parlé depuis bientôt dix jours de ces cérémonies et l'on aurait été en droit de penser que les journalistes avaient aiguisé leurs commentaires, leurs historiques et leurs anecdotes....
C'était sans compter sur Pujadas...
Ah! Pujadas... le roi du commentaire Pujadas! capable de s'écrier "génial" un certain 11 septembre... Et qui n'a pas failli hier...
Deux petits exemples, que je livre dans le désordre chronologique, histoire de garder le meilleur pour la fin et juste pour goûter la finesse des commentaires du susnommé.
Évoquant l'un de ses collègues, Rochot je crois, il annonce le sourire malin, un clin d'oeil à ce journaliste qui était à Berlin ce 9 novembre d'il y a vingt ans.
Il se marre d'avance le David, nous promettant des images du Rochot ce jour-là justement.
Et toi, comme moi, tu attends la coupe de cheveux certifiée d'époque, ou le costard bien marqué par la fin des années 80...
Et pendant ce temps sur ton écran tu vois qui?....
Rostropovitch!....
Et l'autre qui s'emmêle et qui se rend compte que de Rochot, point....
L'air un rien couillon, hein?....
Mais ce n'est rien comparé au commentaire qu'il nous assène....
C'est ainsi que nous apprenons qu'Angela est très émue.
Pensez donc, ajoute celui qui veut vraiment passer au bêtisier, ce fameux jour, elle aussi passa le mur, venant de l'Est et maintenant, elle passe sous la porte de Brandebourg....
mais qu'elle changement pour cette femme!
pensez donc, allemande de l'Est la voila qui préside aux commémorations de la chute du Mur alors qu'elle est devenue....
C'est là que tout bascule dans l'esprit de David, et voila qu'il termine sa phrase ainsi:
Chancelière d'Allemagne de l'Ouest!................................
Aaaarrrgggghhhhh...................................................................
Je croyais que l'Allemagne avait été réunifiée.
Je crois qu'Angela le pense aussi................................................
Aaaarrrrgggggggggggggghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh....
Qui osera aller la prévenir?
Ben j'en vois qu'un: David selbst... (himself si tu ne parles pas la langue de Wagner)...
samedi 7 novembre 2009
Question sur....
Tu l'auras remarqué, depuis quelques temps, la mode est aux questions.
Certains journaux télévisés posent des questions à leur téléspectateurs et en tirent un résultat de type sondage. Ces jours-ci, la question portait sur les commémorations de l'armistice.
La nation toute entière est appelée à s'interroger sur l'identité française.
Quant à moi, je m'interroge: quand peut-on dire qu'on est vieux, vieille en ce qui me concerne?...
La réponse m'a peut-être été donnée hier.
Juges-en.
J'ai toujours porté des lunettes puisque je suis myope. Très peu, mais suffisamment pour devoir être corrigée.
Quand je dis que j'ai toujours porté.... c'est beaucoup dire puisque je ne les ai portées que lorsque c'était absolument nécessaire.
Coquetterie, quand tu nous tiens!
Je me souviens qu'un jour ma mère a eu besoin de porter des lunettes.
J'en avais déduit qu'elle devenait vieille.
A l'époque, quelqu'un qui fêtait ses quarante ans était jugé, par moi, vieux!
L'âge avançant (le mien comme celui de tout un chacun), j'ai vu ma soeur porter des lunettes pour mieux voir tout ce qui était près: lecture, couture, calligraphie.
Elle a fini par opté pour des verres progressifs ne quittant plus ses lunettes devenues accessoires de séduction.
Alors était-elle devenue vieille?
Quand j'ai connu le Héros, les verres correcteurs lui étaient déjà indispensables pour la lecture et le travail sur écran.
Il n'était déjà plus si jeune!....
Quant à moi, je continuais à lire sans correction, et le Héros s'étonnait de me voir enfiler une aiguille très fine sans problème.
Je fêtais mon demi-siècle sans artifice d'optique en dehors de celui corrigeant ma myopie qui, curieusement, s'arrangeait petit à petit.
Voila que depuis quelques semaines je constate que ma vue reste correcte mais que mes bras ont besoin de s'allonger... Les mystères du nerf optique....
Cependant, le trouble visuel n'était pas constant.
Pendant ce temps, la vue du Héros a continué à se dégrader.
Rendez-vous fut donc pris et, au vu des délais à prévoir, nous le prîmes ensemble.
Pour le Héros, pas de surprise: ses verres doivent être changés.
Pour moi, ma myopie s'est encore arrangée.
Vint alors le moment de lire de près.
Sans correction, le texte 1, le plus petit, est tout de même un rien flou.
Un verre sur la magnifique monture que le spécialiste possède et propose à tous, et.....
Un miracle! Un peu comme si tout à coup la lumière avait été allumée! Comme si le papier, de mauvaise qualité, un peu grisâtre, s'était soudain transformé en papier blanc de luxe.....
Voila! L'affaire est entendue: je dois porter des verres correcteurs pour la vision de proximité....
Et revoila ma question: suis-je devenue vieille?
Puis-je me fier au regard de mon Héros, qui me voit toujours jeune, quand je sais, (pour avoir été présente à son examen), à quel point il voit mal de près?
Certains journaux télévisés posent des questions à leur téléspectateurs et en tirent un résultat de type sondage. Ces jours-ci, la question portait sur les commémorations de l'armistice.
La nation toute entière est appelée à s'interroger sur l'identité française.
Quant à moi, je m'interroge: quand peut-on dire qu'on est vieux, vieille en ce qui me concerne?...
La réponse m'a peut-être été donnée hier.
Juges-en.
J'ai toujours porté des lunettes puisque je suis myope. Très peu, mais suffisamment pour devoir être corrigée.
Quand je dis que j'ai toujours porté.... c'est beaucoup dire puisque je ne les ai portées que lorsque c'était absolument nécessaire.
Coquetterie, quand tu nous tiens!
Je me souviens qu'un jour ma mère a eu besoin de porter des lunettes.
J'en avais déduit qu'elle devenait vieille.
A l'époque, quelqu'un qui fêtait ses quarante ans était jugé, par moi, vieux!
L'âge avançant (le mien comme celui de tout un chacun), j'ai vu ma soeur porter des lunettes pour mieux voir tout ce qui était près: lecture, couture, calligraphie.
Elle a fini par opté pour des verres progressifs ne quittant plus ses lunettes devenues accessoires de séduction.
Alors était-elle devenue vieille?
Quand j'ai connu le Héros, les verres correcteurs lui étaient déjà indispensables pour la lecture et le travail sur écran.
Il n'était déjà plus si jeune!....
Quant à moi, je continuais à lire sans correction, et le Héros s'étonnait de me voir enfiler une aiguille très fine sans problème.
Je fêtais mon demi-siècle sans artifice d'optique en dehors de celui corrigeant ma myopie qui, curieusement, s'arrangeait petit à petit.
Voila que depuis quelques semaines je constate que ma vue reste correcte mais que mes bras ont besoin de s'allonger... Les mystères du nerf optique....
Cependant, le trouble visuel n'était pas constant.
Pendant ce temps, la vue du Héros a continué à se dégrader.
Rendez-vous fut donc pris et, au vu des délais à prévoir, nous le prîmes ensemble.
Pour le Héros, pas de surprise: ses verres doivent être changés.
Pour moi, ma myopie s'est encore arrangée.
Vint alors le moment de lire de près.
Sans correction, le texte 1, le plus petit, est tout de même un rien flou.
Un verre sur la magnifique monture que le spécialiste possède et propose à tous, et.....
Un miracle! Un peu comme si tout à coup la lumière avait été allumée! Comme si le papier, de mauvaise qualité, un peu grisâtre, s'était soudain transformé en papier blanc de luxe.....
Voila! L'affaire est entendue: je dois porter des verres correcteurs pour la vision de proximité....
Et revoila ma question: suis-je devenue vieille?
Puis-je me fier au regard de mon Héros, qui me voit toujours jeune, quand je sais, (pour avoir été présente à son examen), à quel point il voit mal de près?
jeudi 5 novembre 2009
Fais pas la gueule!
Non, je te t'abandonne pas!... Arrête de faire ta Cosette!
J'ai 19 heures de cours et tout à faire puisque je te rappelle que j'ai un rien changé de planète.
Chaque jour, le trajet bouffe une heure de ma vie. Et même, précisément, une heure et dix minutes.
Mais je vois des paysages automnaux à couper le souffle (surtout en descente avec virage, le souffle coupé). Deux matins en suivant que mon pote l'écureuil traverse pour dire bonjour.
Je mets mille ans pour allumer la cheminée. Mais quand enfin il prend, p...... que c'est bon!
Je prépare un sapin invraisemblable. Et tu verras les photos. Quand je les aurai faites!
Je cuisine pour le Héros. Et il ne faut pas lui en promettre!
J'ouvre et je ferme la porte-fenêtre selon le bon plaisir de Morice-la-psychopathe. Sauf qu'elle a envie de sortir cent fois par jour, mais qu'il fait un peu froid, ou il pleut, ou il ne fait pas assez nuit... Et qu'elle rentrerait bien, cent fois par jour, mais pas sûre d'elle, parce que dehors c'est sympa aussi...
Et tu voudrais que je le trouve où le temps pour écrire un billet correct, hein?
Tu vois l'heure, là? Si, là, en bas du billet, ça dit bien quel jour et à quelle heure j'ai publié, non?
18h27.... Je suis sortie du collège à 17h35.
En arrivant j'ai allumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
J'ai corriger 29 copies.
J'ai entré mes notes sur l'ENT.
Rallumé la cheminée.
J'ai ouvert deux fois la fenêtre pour la sortie de la psychopathe.
J'ai ouvert deux fois la fenêtre pour faire entrer la même.
Rallumé la cheminée.
J'ai rebranché mon ordi pour que la batterie se recharge.
Rallumé la cheminée.
Et depuis 20 minutes je tente avec ce billet de t'arracher un sourire.....
Et le feu flambe
J'ai 19 heures de cours et tout à faire puisque je te rappelle que j'ai un rien changé de planète.
Chaque jour, le trajet bouffe une heure de ma vie. Et même, précisément, une heure et dix minutes.
Mais je vois des paysages automnaux à couper le souffle (surtout en descente avec virage, le souffle coupé). Deux matins en suivant que mon pote l'écureuil traverse pour dire bonjour.
Je mets mille ans pour allumer la cheminée. Mais quand enfin il prend, p...... que c'est bon!
Je prépare un sapin invraisemblable. Et tu verras les photos. Quand je les aurai faites!
Je cuisine pour le Héros. Et il ne faut pas lui en promettre!
J'ouvre et je ferme la porte-fenêtre selon le bon plaisir de Morice-la-psychopathe. Sauf qu'elle a envie de sortir cent fois par jour, mais qu'il fait un peu froid, ou il pleut, ou il ne fait pas assez nuit... Et qu'elle rentrerait bien, cent fois par jour, mais pas sûre d'elle, parce que dehors c'est sympa aussi...
Et tu voudrais que je le trouve où le temps pour écrire un billet correct, hein?
Tu vois l'heure, là? Si, là, en bas du billet, ça dit bien quel jour et à quelle heure j'ai publié, non?
18h27.... Je suis sortie du collège à 17h35.
En arrivant j'ai allumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
Rallumé la cheminée.
J'ai corriger 29 copies.
J'ai entré mes notes sur l'ENT.
Rallumé la cheminée.
J'ai ouvert deux fois la fenêtre pour la sortie de la psychopathe.
J'ai ouvert deux fois la fenêtre pour faire entrer la même.
Rallumé la cheminée.
J'ai rebranché mon ordi pour que la batterie se recharge.
Rallumé la cheminée.
Et depuis 20 minutes je tente avec ce billet de t'arracher un sourire.....
Et le feu flambe
dimanche 1 novembre 2009
Brouillard en novembre, Noêl fin décembre!
Les jours passent et très vite!
Mes vacances sont studieuses, mais pas que....
Hier j'ai mis en route le sapin de Noël...
Oui, oui, je sais, on n'est encore qu'en novembre!
Les sapins, les vrais, les verts..... Bof!
Je déteste les sapins synthétiques. Rien, plutôt que ces trucs en papier ou plastique. Même si j'en ai vus de très crédibles: moulés! Mais en plastique c'est définitivement non!
Comme Idéfix, voir abattre un arbre me fait pleurer.
Et ce que je déteste par-dessus tout, ce sont les squelettes de sapins sur les trottoirs de janvier...
En acheter un avec racines et le planter dans le jardin?.... Mouais... Il y a déjà suffisamment de conifères dans mon espace vert, tu vois.
Depuis l'année dernière je me fixe une mission: donner un air de Noël à la maison, sans le traditionnel sapin... Que je n'ai plus fait depuis.... Pfffff! Quelques siècles au moins.
J'aime pas trop les guirlandes non plus... (oui, je sais je suis difficile!)
Donc je choisis la voie créative....
L'an passé j'avais peint un grand tableau et collé dessus des demi sphères, peintes aussi.
Cette année, je me lance dans un truc complètement farfelu: un sapin en cintres métalliques.
Oui, tu as bien lu: en cintres.
Je suis allée déposer des pantalons au pressing et j'ai demandé très poliment au monsieur s'il me donnerait une trentaine de cintres.
Réponse attendue: ça va pas la tête?!!!!
Réponse obtenue: ça vous embête s'ils ne sont pas neufs?....
Donc je suis revenue avec beaucoup de cintres.
J'ai commencé à les assembler avec du fil métallique très fin et rouge.
Il y a 8 rangs.
(Pour les photos, tu attendras un peu...)
Maintenant je vais créer, fabriquer de mes petites mains, les éléments de déco du sapin. Je veux du léger, du brillant, du qui accroche la lumière.
Et comme noël n'est que dans deux mois (ou presque) je vais essayer de réfréner mon côté obsessionnel!
J'ai tout de même une question qui me taraude: j'ai une cheminée. Pour que le père noël dépose dans mes chaussons un petit cadeau, dois-je la laisser sans feu?.... le choix se fait-il entre chaleur sans cadeau ou cadeau sans chaleur?....
Non, vraiment.... je me demande....
Mes vacances sont studieuses, mais pas que....
Hier j'ai mis en route le sapin de Noël...
Oui, oui, je sais, on n'est encore qu'en novembre!
Les sapins, les vrais, les verts..... Bof!
Je déteste les sapins synthétiques. Rien, plutôt que ces trucs en papier ou plastique. Même si j'en ai vus de très crédibles: moulés! Mais en plastique c'est définitivement non!
Comme Idéfix, voir abattre un arbre me fait pleurer.
Et ce que je déteste par-dessus tout, ce sont les squelettes de sapins sur les trottoirs de janvier...
En acheter un avec racines et le planter dans le jardin?.... Mouais... Il y a déjà suffisamment de conifères dans mon espace vert, tu vois.
Depuis l'année dernière je me fixe une mission: donner un air de Noël à la maison, sans le traditionnel sapin... Que je n'ai plus fait depuis.... Pfffff! Quelques siècles au moins.
J'aime pas trop les guirlandes non plus... (oui, je sais je suis difficile!)
Donc je choisis la voie créative....
L'an passé j'avais peint un grand tableau et collé dessus des demi sphères, peintes aussi.
Cette année, je me lance dans un truc complètement farfelu: un sapin en cintres métalliques.
Oui, tu as bien lu: en cintres.
Je suis allée déposer des pantalons au pressing et j'ai demandé très poliment au monsieur s'il me donnerait une trentaine de cintres.
Réponse attendue: ça va pas la tête?!!!!
Réponse obtenue: ça vous embête s'ils ne sont pas neufs?....
Donc je suis revenue avec beaucoup de cintres.
J'ai commencé à les assembler avec du fil métallique très fin et rouge.
Il y a 8 rangs.
(Pour les photos, tu attendras un peu...)
Maintenant je vais créer, fabriquer de mes petites mains, les éléments de déco du sapin. Je veux du léger, du brillant, du qui accroche la lumière.
Et comme noël n'est que dans deux mois (ou presque) je vais essayer de réfréner mon côté obsessionnel!
J'ai tout de même une question qui me taraude: j'ai une cheminée. Pour que le père noël dépose dans mes chaussons un petit cadeau, dois-je la laisser sans feu?.... le choix se fait-il entre chaleur sans cadeau ou cadeau sans chaleur?....
Non, vraiment.... je me demande....
mercredi 28 octobre 2009
Je passe dans l'ère numérique
Chez le "clampin de base", (c'est sans méchanceté!), autrement dit pour celui qui n'est pas enseignant, la remarque la plus fréquente porte sur le nombre de jours de congé.
Les enseignants, eux, ont parfois du mal à se faire entendre sur le sujet.
Pourquoi abordé-je le sujet?
Parce que je vais parler du travail sur lequel je suis en ce moment.
Hé oui! Les vacances servent le plus souvent à mettre en place dans les détails la période qui les suivra immédiatement.
Hé non! Je ne veux pas dire que tous nous bossons de 6 heures du matin à 21 heures sur nos cours pendant les vacances de courte durée.
C'est le moment propice pour affiner les cours, pour prévoir à court terme ce qu'on proposera aux élèves en fonction de ce qui a été, ou pas, fait jusque là.
Un petit retour en arrière est impératif.
Dans mon ex-collège, le responsable TICE m'avait invitée à aller voir le site de didapages.
Il s'agit d'un logiciel gratuit, approuvé par l'EN, permettant de créer des livres interactifs pour nos apprenants....
Je l'avais téléchargé.... Puis oublié.
Cette semaine, je me suis décidée à m'y remettre.
Et c'est que du bonheur!
Je viens de terminer un livre virtuel sur le conte.
Mes petits 6èmes pourront écrire, cocher des cases et obtenir leur score, déplacer des éléments, barrer les mauvaises réponses etc....
Bon, là, j'ai encore un peu de mal avec certains éléments. Par exemple, je suis incapable de créer une animation.... Mais si toi, lecteur, tu sais faire ça, avec Didapages bien sûr, fais-moi signe, parce que ça m'intéresserait bien.
Tiens tu veux être convaincu(e)? Va sur http://www.fruitsdusavoir.org/index.php?page=10 tu vas être épaté(e)!
Après quelques courses, je m'y remets pour un livre virtuel de grammaire et de conjugaison.... Et du vocabulaire.... et de la lecture.... et plein de trucs.
Maintenant que j'ai un ordi dans chaque salle, comment je vais m'éclater!!
Les enseignants, eux, ont parfois du mal à se faire entendre sur le sujet.
Pourquoi abordé-je le sujet?
Parce que je vais parler du travail sur lequel je suis en ce moment.
Hé oui! Les vacances servent le plus souvent à mettre en place dans les détails la période qui les suivra immédiatement.
Hé non! Je ne veux pas dire que tous nous bossons de 6 heures du matin à 21 heures sur nos cours pendant les vacances de courte durée.
C'est le moment propice pour affiner les cours, pour prévoir à court terme ce qu'on proposera aux élèves en fonction de ce qui a été, ou pas, fait jusque là.
Un petit retour en arrière est impératif.
Dans mon ex-collège, le responsable TICE m'avait invitée à aller voir le site de didapages.
Il s'agit d'un logiciel gratuit, approuvé par l'EN, permettant de créer des livres interactifs pour nos apprenants....
Je l'avais téléchargé.... Puis oublié.
Cette semaine, je me suis décidée à m'y remettre.
Et c'est que du bonheur!
Je viens de terminer un livre virtuel sur le conte.
Mes petits 6èmes pourront écrire, cocher des cases et obtenir leur score, déplacer des éléments, barrer les mauvaises réponses etc....
Bon, là, j'ai encore un peu de mal avec certains éléments. Par exemple, je suis incapable de créer une animation.... Mais si toi, lecteur, tu sais faire ça, avec Didapages bien sûr, fais-moi signe, parce que ça m'intéresserait bien.
Tiens tu veux être convaincu(e)? Va sur http://www.fruitsdusavoir.org/index.php?page=10 tu vas être épaté(e)!
Après quelques courses, je m'y remets pour un livre virtuel de grammaire et de conjugaison.... Et du vocabulaire.... et de la lecture.... et plein de trucs.
Maintenant que j'ai un ordi dans chaque salle, comment je vais m'éclater!!
mardi 27 octobre 2009
Quand le mariage fait perdre du temps...
Pour évoquer mon Héros je pourrais prendre à mon compte les célèbres paroles d'Edith Piaf.
Beau, fort, il ne lui manque presque que la bonne odeur du sable chaud à "mon légionnaire".
(C'est vrai aussi que moi, contrairement à elle, je ne me suis pas contentée d'une nuit!).
Bref! Au risque de me répéter, ma vie avec lui ressemble à un beau rêve.
Pourtant, parfois, j'aurais quelques raisons de relativiser.
Tiens, au hasard, hier.
(Suis bien, parce que vu d'ici, le lien avec mon introduction n'est pas évident).
Mes papiers d'identité sont toujours à mon nom patronymique, et la carte grise également.
Or, le courrier est le plus souvent à mon nom marital. Et quand ledit courrier est en recommandé...
Soit! le bureau de poste est occupé par de gentilles personnes! Mais je dois me trimballer avec le livret de famille pour justifier que je porte bel et bien ce très joli nom....
Donc hier , profitant de ce début de vacances, je me décidais à aller à la mairie, pour effectuer ce changement d'identité sur mon passeport.
Mauvaise pioche!
Je dois le faire refaire et donc fournir un acte de naissance intégral.... Que je dois demander à Nantes!
Je suis sortie de l'hôtel de ville avec des formulaires à remplir et l'obligation d'aller me faire tirer le portrait... Tu sais, celui sur lequel tu dois faire la gueule, ne pas porter de bijoux et faire en sorte que rien n'améliore le décor.....
Allez! Tant pis... Je pars alors pour la préfecture pour faire le changement de plaques (le premier qui dit qu'il est grand temps, je lui fais avaler ses plaques d'immatriculation!) et je veux en profiter pour remplacer mon nom de jeune fille par celui de mon mari. ( Ben oui! Je suis très fière de porter son nom!) (Et non, je n'ai aucun problème pour savoir comment je m'appelle!).
Et là c'est vraiment très mauvaise pioche!
Il y a une file incroyable devant moi... Seulement deux guichets ouverts.... Je vais prendre mon mal en patience, hein!
Quarante cinq minutes plus tard, j'approche enfin du guichet. Encore un monsieur devant moi, qui a attendu autant que moi...
Mais quand la dame du guichet a rempli toutes les fenêtres de son ordi, elle lui annonce qu'il devra revenir, un jour, parce que là, tout de suite, l'ordi ne veut pas facturer correctement le changement demandé.....
Ouille!.....................
Le monsieur repart sans sourciller, ou presque.
A mon tour. Je tends mes documents. Elle remplit les fenêtres.... Puis s'arrête... Non! Pas ça!... Elle part demander à sa collègue une petite précision. Revient. Tape. S'arrête. Repart vers la collègue.... revient et retape pour enfin m'envoyer vers le guichet qui délivre les certificats provisoires....
Ouf!
En attendant de régler mes 2 euros 50 et d'obtenir le précieux papier je songe à....
(C'est là que la fin de mon billet rejoint, et éclaire le début.)
Je songe que, certes je suis parfaitement heureuse avec cet homme.
Certes, il grand, il est beau, il sent bon le sable mon chaud... (Ah! Non... C'est vrai...)
Mais, quand j'ai épousé mon Héros, jamais je n'ai imaginé à quel point ça pourrait me faire perdre du temps......
Beau, fort, il ne lui manque presque que la bonne odeur du sable chaud à "mon légionnaire".
(C'est vrai aussi que moi, contrairement à elle, je ne me suis pas contentée d'une nuit!).
Bref! Au risque de me répéter, ma vie avec lui ressemble à un beau rêve.
Pourtant, parfois, j'aurais quelques raisons de relativiser.
Tiens, au hasard, hier.
(Suis bien, parce que vu d'ici, le lien avec mon introduction n'est pas évident).
Mes papiers d'identité sont toujours à mon nom patronymique, et la carte grise également.
Or, le courrier est le plus souvent à mon nom marital. Et quand ledit courrier est en recommandé...
Soit! le bureau de poste est occupé par de gentilles personnes! Mais je dois me trimballer avec le livret de famille pour justifier que je porte bel et bien ce très joli nom....
Donc hier , profitant de ce début de vacances, je me décidais à aller à la mairie, pour effectuer ce changement d'identité sur mon passeport.
Mauvaise pioche!
Je dois le faire refaire et donc fournir un acte de naissance intégral.... Que je dois demander à Nantes!
Je suis sortie de l'hôtel de ville avec des formulaires à remplir et l'obligation d'aller me faire tirer le portrait... Tu sais, celui sur lequel tu dois faire la gueule, ne pas porter de bijoux et faire en sorte que rien n'améliore le décor.....
Allez! Tant pis... Je pars alors pour la préfecture pour faire le changement de plaques (le premier qui dit qu'il est grand temps, je lui fais avaler ses plaques d'immatriculation!) et je veux en profiter pour remplacer mon nom de jeune fille par celui de mon mari. ( Ben oui! Je suis très fière de porter son nom!) (Et non, je n'ai aucun problème pour savoir comment je m'appelle!).
Et là c'est vraiment très mauvaise pioche!
Il y a une file incroyable devant moi... Seulement deux guichets ouverts.... Je vais prendre mon mal en patience, hein!
Quarante cinq minutes plus tard, j'approche enfin du guichet. Encore un monsieur devant moi, qui a attendu autant que moi...
Mais quand la dame du guichet a rempli toutes les fenêtres de son ordi, elle lui annonce qu'il devra revenir, un jour, parce que là, tout de suite, l'ordi ne veut pas facturer correctement le changement demandé.....
Ouille!.....................
Le monsieur repart sans sourciller, ou presque.
A mon tour. Je tends mes documents. Elle remplit les fenêtres.... Puis s'arrête... Non! Pas ça!... Elle part demander à sa collègue une petite précision. Revient. Tape. S'arrête. Repart vers la collègue.... revient et retape pour enfin m'envoyer vers le guichet qui délivre les certificats provisoires....
Ouf!
En attendant de régler mes 2 euros 50 et d'obtenir le précieux papier je songe à....
(C'est là que la fin de mon billet rejoint, et éclaire le début.)
Je songe que, certes je suis parfaitement heureuse avec cet homme.
Certes, il grand, il est beau, il sent bon le sable mon chaud... (Ah! Non... C'est vrai...)
Mais, quand j'ai épousé mon Héros, jamais je n'ai imaginé à quel point ça pourrait me faire perdre du temps......
mercredi 21 octobre 2009
Le feu du Héros...
Assez parlé du boulot et abordons aujourd'hui les plaisirs de la vie ici.
Je t'ai déjà raconté les paysages.
J'en reparlerai souvent car chaque saison est un bonheur pour les yeux.
J'ai évoqué le climat à maintes reprises, et j'y reviendrai sans aucun doute.... Et peut-être pas que pour te narguer avec le soleil et la chaleur, d'ailleurs!
Je t'ai quasiment fait visiter la maison dans laquelle je vis un bonheur sans ombre avec le Héros, fidèle à lui-même, toujours héroïque.
Et bien justement, revenons ensemble, si tu veux bien, sur un aspect de la maison que je n'ai pas encore développé.
le sujet me tient d'autant plus à coeur que tu y verras le Héros dans son rôle de citadelle protégeant sa princesse. (Oui, je sais, ça paraît exagéré.... )
Quand je t'ai présenté la maison, je t'ai dit que nous avions découvert avec une joie sans borne qu'elle était équipée d'une cheminée avec insert.
Je me régalais d'avance des soirées au coin du feu, de cette douce chaleur réconfortante, des flammes hypnotiques....
Mais j'avais complètement occulté quelques étapes et pas des moindres!
Première étape: trouver du bois.
Non, parce que toi, en ville, tu te dis que la forêt est généreuse et qu'il suffit de se pencher.
Nourri(e) des contes de ton enfance, tu me vois, courbée sous le poids du fagot que je ramène chaque soir pour alimenter le feu qui cuira notre pitance en réchauffant nos vieux os....
Hé! Ho! Tu vas où là?
J'ai appris avec surprise que le bois doit être bien sec, qu'on ne met pas n'importe quel bois et qu'il doit être coupé dans des dimensions raisonnables pour être insérer correctement dans le foyer.
Bon, sans problème, nous avons trouvé le fournisseur.
Juste qu'à ce prix là, il ne livre pas.
Ah....................
Pas grave puisque le Héros dispose d'une camionnette.
Par un samedi ensoleillé nous voila partis: d'abord en voiture pour aller chercher la camionnette, puis en camionnette jusqu'au point indiqué par l'Adjoint, qui est bien au rendez-vous.
Mission du jour: faire passer d'une remorque en plateau, énorme, à l'arrière d'une camionnette, cinq stères de bois....
Évidemment, dans la remorque il est en vrac, le bois, et dans la camionnette, il faut bien le ranger, histoire de rentrer sans risque.
Le Héros monte sur la remorque, l'Adjoint dans notre véhicule.
Et le lancer de bûches commence.
Du côté du Héros ça donne: je me penche, je prends une bûche, je la lance dans la camionnette et je recommence.
Du côté de l'Adjoint: je me colle à la paroi pour ne pas prendre la bûche dans la tronche, je la ramasse et je l'installe en un tas bien propre, et je recommence.
De mon côté: je suis confortablement installée sur un banc au soleil, je papote avec la femme du vendeur de bois, je monte la tasse de café à mes lèvres, je la repose et je recommence.
Jusque là, tout va bien et je ne comprends pas qu'on fasse tout un foin de la corvée de bois.
Quand la remorque est vide et la camionnette pleine, on paie et on rentre chez nous.
On, là, c'est le Héros et moi. L'Adjoint, il rentre aussi, mais chez lui.
Arrivée chez nous il faut réussir à faire entrer le véhicule dans le jardin, ce que le Héros fait magistralement!
Après quoi, il est nécessaire de vider la camionnette.
J'aurais trouvé plus malin de la laisser là et d'aller se servir au fur et à mesure, mais non, le Héros tient à faire une belle pile de bois sous le balcon.
Je monte dans la camionnette et le Héros se met en place.
Puis il lève la main et crie "stop!"
Déjà?... Mais on a pas commencé Chéri!
Il me tend une paire de gants que tu croirais qu'elle est en peau de yéti: c'est épais et moche.
Mon Héros protège mes petites mains et mes ongles sublimes.
(et c'est pas innocent, je te le dis!)
Nous reprenons nos positions et ça commence:
je me penche, un peu, la pile est encore haute, et je regarde où est mon Héros, je jette la bûche dehors, par terre, et je recommence.
Le Héros se penche jusque par terre (mais ça s'inversera au fur et à mesure!) se redresse et commence un joli tas bien propre, et il recommence.
CINQ STERES!
Ah! ça, quand c'est fini, on est content! mais ça nous prend..... Ouh.... ça nous prend du temps.
Après quoi, nous devons repartir déposer la camionnette et reprendre notre voiture.
Dans l'intervalle, des muscles ont décidé que c'était le moment où jamais de pousser!
Des que je ne connaissais pas. Des que je n'avais jamais, mais alors jamais vus, ni même je n'en avais entendu parler.... Mais des douloureux si tu vois ce que je veux dire!
Et toi tu crois que maintenant, c'est tout bien et qu'on va faire du feu!
Ben non! Parce que le feu, faut réussir à l'allumer!
Deuxième étape: allumer le feu (Johnny sort de ce corps!)
Il faut éviter la papier journal parce que ça encrasse le conduit.
C'est dommage parce que le papier journal ça se trouve facilement et que ça s'enflamme vachement bien.
Pas d'essence non plus..... Bon là d'accord.... Encore que, parfois.... Non!
Reste la solution du petit bois.
Non, ne te refais pas le plan "promenade en forêt et ramassage de brindilles". Il en faut bien trop pour compter que là-dessus.
Le petit bois ce sont les cagettes que ton marchand de fruits et légumes il met devant chez lui quand elles sont vides pour que tu les ramasses et que tu en fasses du petit bois.
Sauf que je pense que nous ne sommes pas les seuls à avoir une cheminée et à utiliser ces cagettes.
La mission est quotidienne: je vois des cagettes je m'arrête et je les enfourne dans mon coffre.
J'en vois une environ tous les 107 ans et demi.....
Je préfère te dire qu'on les ramasse comme si c'était des pépites d'or!
Je t'ai déjà raconté les paysages.
J'en reparlerai souvent car chaque saison est un bonheur pour les yeux.
J'ai évoqué le climat à maintes reprises, et j'y reviendrai sans aucun doute.... Et peut-être pas que pour te narguer avec le soleil et la chaleur, d'ailleurs!
Je t'ai quasiment fait visiter la maison dans laquelle je vis un bonheur sans ombre avec le Héros, fidèle à lui-même, toujours héroïque.
Et bien justement, revenons ensemble, si tu veux bien, sur un aspect de la maison que je n'ai pas encore développé.
le sujet me tient d'autant plus à coeur que tu y verras le Héros dans son rôle de citadelle protégeant sa princesse. (Oui, je sais, ça paraît exagéré.... )
Quand je t'ai présenté la maison, je t'ai dit que nous avions découvert avec une joie sans borne qu'elle était équipée d'une cheminée avec insert.
Je me régalais d'avance des soirées au coin du feu, de cette douce chaleur réconfortante, des flammes hypnotiques....
Mais j'avais complètement occulté quelques étapes et pas des moindres!
Première étape: trouver du bois.
Non, parce que toi, en ville, tu te dis que la forêt est généreuse et qu'il suffit de se pencher.
Nourri(e) des contes de ton enfance, tu me vois, courbée sous le poids du fagot que je ramène chaque soir pour alimenter le feu qui cuira notre pitance en réchauffant nos vieux os....
Hé! Ho! Tu vas où là?
J'ai appris avec surprise que le bois doit être bien sec, qu'on ne met pas n'importe quel bois et qu'il doit être coupé dans des dimensions raisonnables pour être insérer correctement dans le foyer.
Bon, sans problème, nous avons trouvé le fournisseur.
Juste qu'à ce prix là, il ne livre pas.
Ah....................
Pas grave puisque le Héros dispose d'une camionnette.
Par un samedi ensoleillé nous voila partis: d'abord en voiture pour aller chercher la camionnette, puis en camionnette jusqu'au point indiqué par l'Adjoint, qui est bien au rendez-vous.
Mission du jour: faire passer d'une remorque en plateau, énorme, à l'arrière d'une camionnette, cinq stères de bois....
Évidemment, dans la remorque il est en vrac, le bois, et dans la camionnette, il faut bien le ranger, histoire de rentrer sans risque.
Le Héros monte sur la remorque, l'Adjoint dans notre véhicule.
Et le lancer de bûches commence.
Du côté du Héros ça donne: je me penche, je prends une bûche, je la lance dans la camionnette et je recommence.
Du côté de l'Adjoint: je me colle à la paroi pour ne pas prendre la bûche dans la tronche, je la ramasse et je l'installe en un tas bien propre, et je recommence.
De mon côté: je suis confortablement installée sur un banc au soleil, je papote avec la femme du vendeur de bois, je monte la tasse de café à mes lèvres, je la repose et je recommence.
Jusque là, tout va bien et je ne comprends pas qu'on fasse tout un foin de la corvée de bois.
Quand la remorque est vide et la camionnette pleine, on paie et on rentre chez nous.
On, là, c'est le Héros et moi. L'Adjoint, il rentre aussi, mais chez lui.
Arrivée chez nous il faut réussir à faire entrer le véhicule dans le jardin, ce que le Héros fait magistralement!
Après quoi, il est nécessaire de vider la camionnette.
J'aurais trouvé plus malin de la laisser là et d'aller se servir au fur et à mesure, mais non, le Héros tient à faire une belle pile de bois sous le balcon.
Je monte dans la camionnette et le Héros se met en place.
Puis il lève la main et crie "stop!"
Déjà?... Mais on a pas commencé Chéri!
Il me tend une paire de gants que tu croirais qu'elle est en peau de yéti: c'est épais et moche.
Mon Héros protège mes petites mains et mes ongles sublimes.
(et c'est pas innocent, je te le dis!)
Nous reprenons nos positions et ça commence:
je me penche, un peu, la pile est encore haute, et je regarde où est mon Héros, je jette la bûche dehors, par terre, et je recommence.
Le Héros se penche jusque par terre (mais ça s'inversera au fur et à mesure!) se redresse et commence un joli tas bien propre, et il recommence.
CINQ STERES!
Ah! ça, quand c'est fini, on est content! mais ça nous prend..... Ouh.... ça nous prend du temps.
Après quoi, nous devons repartir déposer la camionnette et reprendre notre voiture.
Dans l'intervalle, des muscles ont décidé que c'était le moment où jamais de pousser!
Des que je ne connaissais pas. Des que je n'avais jamais, mais alors jamais vus, ni même je n'en avais entendu parler.... Mais des douloureux si tu vois ce que je veux dire!
Et toi tu crois que maintenant, c'est tout bien et qu'on va faire du feu!
Ben non! Parce que le feu, faut réussir à l'allumer!
Deuxième étape: allumer le feu (Johnny sort de ce corps!)
Il faut éviter la papier journal parce que ça encrasse le conduit.
C'est dommage parce que le papier journal ça se trouve facilement et que ça s'enflamme vachement bien.
Pas d'essence non plus..... Bon là d'accord.... Encore que, parfois.... Non!
Reste la solution du petit bois.
Non, ne te refais pas le plan "promenade en forêt et ramassage de brindilles". Il en faut bien trop pour compter que là-dessus.
Le petit bois ce sont les cagettes que ton marchand de fruits et légumes il met devant chez lui quand elles sont vides pour que tu les ramasses et que tu en fasses du petit bois.
Sauf que je pense que nous ne sommes pas les seuls à avoir une cheminée et à utiliser ces cagettes.
La mission est quotidienne: je vois des cagettes je m'arrête et je les enfourne dans mon coffre.
J'en vois une environ tous les 107 ans et demi.....
Je préfère te dire qu'on les ramasse comme si c'était des pépites d'or!
Bon alors on dit qu'on a le bois et le petit bois.
A partir de là, si c'est le Héros qui s'y colle, tu peux reprendre au début: la douce chaleur, les flammes hypnotiques etc.
Si c'est moi.... C'est pas gagné!
Avec moi, le petit bois est toujours un rien humide et produit de ce fait plus de fumée que nécessaire.
Avec moi, la belle grande flamme, elle veut rien savoir!
Bref! Ma cheminée a décidé de me faire passer pour la gourdasse de service!
Mais du coup, le Héros, ben c'est le vrai Héros: celui grâce à qui j'ai toujours bien chaud, celui qui fait que je peux me réchauffer à la douce chaleur, celui grâce à qui je peux me faire hypnotiser par la belle flamme.
Et après, avec mes mains restées douces grâce à lui, et avec mes ongles, restés intacts grâce à lui.....
Heu, finalement non.... J'en reste là, le billet serait beaucoup, mais alors, beaucoup trop long!
lundi 19 octobre 2009
Au pays des bisounours
Je vis depuis maintenant quelques jours au pays des bisounours....
Imagine lecteur....
Rêve, toi qui était ma collègue il y a quelques mois encore...
Je travaille maintenant dans un collège situé à 35 minutes de chez moi. (Le nom du village semble vouloir renvoyer tous les étrangers chez eux. Ce sera Vienzy pour ce blog.)
J'ai dit 35 minutes, pas 35 kilomètres...
Dois-je te rappeler qu'ici, les routes ne se contentent pas de monter et de descendre: elles virent à droite puis à gauche tout le temps.
Donc ça prend du temps de parcourir le trajet (surtout quand on roule à 17 km/h comme moi!).
Et ça c'est le seul point négatif!
C'est à partir d'ici que mes anciennes collègues vont envisager de demander leur mut'!
D'abord les élèves (310):
je l'ai déjà dit, mes listes de prénoms sont très, mais alors TRES différentes de celles d'avant: Hortense, Luka, Léopoldine, Corentin....
A donner envie de faire des bébés pour leur donner ces jolis prénoms.
(Mais je trouve très jolis les Saliha, Fatiha ....)
A 8h30, après la récré, à 13h30, une sonnerie retentit.... Puis une seconde. A la seconde, les élèves doivent être rangés derrière une ligne sur laquelle le numéro de la salle où ils vont est inscrit.
C'est comme partout en gros.
Sauf qu'ici, à la seconde sonnerie,.... Ils sont rangés!
Oh! pas 2 par 2, pas en silence (pis quoi encore) mais tous sont rangés! Aucun ne court comme un malade dans tous les sens; pas un qui ne sache où il doit se trouver....
A l'entrée en classe, après s'être rangés le long du couloir, sans qu'on leur demande, ils entrent en classe.
Normal.
Mais 27, 28, 25 et 29 fois je réponds "Bonjour!".
Chacun d'eux me regarde et me salue en entrant.... Pas 1 sur 2 ou 2 sur 10.... Non! TOUS! Un par un!
Sans être absolument silencieux et calmes, les cours sont de vrais cours pendant lesquels je peux enseigner sans presque faire de discipline.
Un "Chut!" les fait taire; un "Hé! Ho!" leur fait piquer du nez....
Les locaux.
Là les filles, vous allez vous pâmer et être verte de jalousie. Vous êtes prévenues!
Dans chaque classe (oui, je dis bien dans chaque classe!) il y a un ordi et un vidéoprojecteur.
Les deux fonctionnent. Si, si!
Une dizaine d'ordi sont répartis dans 2 salles des profs. Sont à disposition: une relieuse, la réserve des ramettes de papier (je ne vais plus en chercher tous les matins!) etc...
Nous travaillons sur l'ENT (Espace Numérique de Travail).
Tous le monde a donc accès non seulement aux infos courantes, mais en plus, les parents et les élèves peuvent consulter le cahier de textes ainsi que les notes au fur et à mesure... En temps réel quoi.
Dernier point: j'ai été reçu mercredi matin comme je ne l'ai jamais été!
Café puis infos sur mon poste après quoi la matinée avait été programmée de manière à ce qu'à 11h15 quand je suis repartie j'avais tout: les clés de toutes les salles (oui, même les toilettes!), tous mes codes (même ceux de l'ENT), les listes de classes, bien sûr, mais aussi les listes des équipes pédago avec lesquelles je travaille!
Tout....
Bon après ça si je te dis que, certes, il fait -3° le matin, mais qu'il fait soleil et presque chaud l'après-midi.....
Allez, Moa, allez l'Amie.... Y a des postes!
Imagine lecteur....
Rêve, toi qui était ma collègue il y a quelques mois encore...
Je travaille maintenant dans un collège situé à 35 minutes de chez moi. (Le nom du village semble vouloir renvoyer tous les étrangers chez eux. Ce sera Vienzy pour ce blog.)
J'ai dit 35 minutes, pas 35 kilomètres...
Dois-je te rappeler qu'ici, les routes ne se contentent pas de monter et de descendre: elles virent à droite puis à gauche tout le temps.
Donc ça prend du temps de parcourir le trajet (surtout quand on roule à 17 km/h comme moi!).
Et ça c'est le seul point négatif!
C'est à partir d'ici que mes anciennes collègues vont envisager de demander leur mut'!
D'abord les élèves (310):
je l'ai déjà dit, mes listes de prénoms sont très, mais alors TRES différentes de celles d'avant: Hortense, Luka, Léopoldine, Corentin....
A donner envie de faire des bébés pour leur donner ces jolis prénoms.
(Mais je trouve très jolis les Saliha, Fatiha ....)
A 8h30, après la récré, à 13h30, une sonnerie retentit.... Puis une seconde. A la seconde, les élèves doivent être rangés derrière une ligne sur laquelle le numéro de la salle où ils vont est inscrit.
C'est comme partout en gros.
Sauf qu'ici, à la seconde sonnerie,.... Ils sont rangés!
Oh! pas 2 par 2, pas en silence (pis quoi encore) mais tous sont rangés! Aucun ne court comme un malade dans tous les sens; pas un qui ne sache où il doit se trouver....
A l'entrée en classe, après s'être rangés le long du couloir, sans qu'on leur demande, ils entrent en classe.
Normal.
Mais 27, 28, 25 et 29 fois je réponds "Bonjour!".
Chacun d'eux me regarde et me salue en entrant.... Pas 1 sur 2 ou 2 sur 10.... Non! TOUS! Un par un!
Sans être absolument silencieux et calmes, les cours sont de vrais cours pendant lesquels je peux enseigner sans presque faire de discipline.
Un "Chut!" les fait taire; un "Hé! Ho!" leur fait piquer du nez....
Les locaux.
Là les filles, vous allez vous pâmer et être verte de jalousie. Vous êtes prévenues!
Dans chaque classe (oui, je dis bien dans chaque classe!) il y a un ordi et un vidéoprojecteur.
Les deux fonctionnent. Si, si!
Une dizaine d'ordi sont répartis dans 2 salles des profs. Sont à disposition: une relieuse, la réserve des ramettes de papier (je ne vais plus en chercher tous les matins!) etc...
Nous travaillons sur l'ENT (Espace Numérique de Travail).
Tous le monde a donc accès non seulement aux infos courantes, mais en plus, les parents et les élèves peuvent consulter le cahier de textes ainsi que les notes au fur et à mesure... En temps réel quoi.
Dernier point: j'ai été reçu mercredi matin comme je ne l'ai jamais été!
Café puis infos sur mon poste après quoi la matinée avait été programmée de manière à ce qu'à 11h15 quand je suis repartie j'avais tout: les clés de toutes les salles (oui, même les toilettes!), tous mes codes (même ceux de l'ENT), les listes de classes, bien sûr, mais aussi les listes des équipes pédago avec lesquelles je travaille!
Tout....
Bon après ça si je te dis que, certes, il fait -3° le matin, mais qu'il fait soleil et presque chaud l'après-midi.....
Allez, Moa, allez l'Amie.... Y a des postes!
samedi 17 octobre 2009
Toujours en vie... je crois
D.E.B.O.R.D.E.E...............................................
Allez, je prends un peu de temps pour te raconter.
Qu'est-ce que j'ai promis déjà????
Ah! Oui!
Ma nouvelle bête de courses!
Imagine lecteur que mon Héros fut pris ces derniers jours d'une profonde compassion pour moi.
Enfin surtout pour ce que je vivais avec mon ordinateur.
La chose décidait si elle voulait ou pas bosser.
C'est elle qui avait le pouvoir de me laisser voir mes messages.
Ou pas.
Elle qui restait en état de fonctionnement plus ou moins une heure.
Ou pas.
Qui s'éteignait brutalement en plein chat.
Ou pas.
Mais c'est le héros qui entendait mes soupirs de dépit, mes grincements de dents, voire mes jurons de colère...........
Il y a quelques jours, j'envisageais sérieusement l'achat d'un lave-vaisselle.
Le mien va très bien, merci!
En fait, mon lave-vaisselle c'est mon Héros himself!
Oui, lecteur! Le Héros fait la vaisselle comme personne.
En tout cas, bien mieux que moi! (Mais je cuisine beaucoup mieux que lui).
Cependant je trouve que l'évier est un peu petit et surtout peu pratique et je supposais que le Héros adorerais ma proposition.
Sa réponse en étonnera plus d'un: non. Clair, net, précis et concis le Héros. Toujours.
En revanche, il décida qu'un tour chez un marchand d'électro-hifi machin-chose ne serait pas pour lui déplaire.
Soit.
(Parce que c'est lui et que je tiens à lui faire plaisir!)
Moins d'une heure plus tard, je me trouvais équipée d'un mâgnifique-formidablement bel ordinateur.
Tout neuf.
Tout beau.
Avec webcam intégrée.
Avec une batterie super costaude: 8 heures!!!
Avec une dalle brillante.
Et, fin du fin, équipée, comme l'ancien, du wifi, ma nouvelle bête accepte sans rechigner de n'être pas attachée par un fil à un plug...
Du wifi, quoi, du vrai!
Bon, tu me diras alors "mais alors pourquoi n'as-tu point oeuvré à ton blog?"
A quoi je répondrai:
parce que depuis mercredi (je rappelle que je suis partie de dimanche à mardi soir) j'ai 4 classes et 19 heures de cours hebdo.
Parce que je n'ai pas un cours qui soit prêt. Pas de billes. Rien sous le coude. Tout à faire....
Alors maintenant tu comprendras que, les élèves, le bahut, les collègues tout ça et le reste, je te le raconterai, mais plus tard.
Mais je ne te laisserai pas sans te dire que dorénavant j'ai des élèves qui s'appellent Hortense ou Victor; Marsault ou Luka.....
Allez, je prends un peu de temps pour te raconter.
Qu'est-ce que j'ai promis déjà????
Ah! Oui!
Ma nouvelle bête de courses!
Imagine lecteur que mon Héros fut pris ces derniers jours d'une profonde compassion pour moi.
Enfin surtout pour ce que je vivais avec mon ordinateur.
La chose décidait si elle voulait ou pas bosser.
C'est elle qui avait le pouvoir de me laisser voir mes messages.
Ou pas.
Elle qui restait en état de fonctionnement plus ou moins une heure.
Ou pas.
Qui s'éteignait brutalement en plein chat.
Ou pas.
Mais c'est le héros qui entendait mes soupirs de dépit, mes grincements de dents, voire mes jurons de colère...........
Il y a quelques jours, j'envisageais sérieusement l'achat d'un lave-vaisselle.
Le mien va très bien, merci!
En fait, mon lave-vaisselle c'est mon Héros himself!
Oui, lecteur! Le Héros fait la vaisselle comme personne.
En tout cas, bien mieux que moi! (Mais je cuisine beaucoup mieux que lui).
Cependant je trouve que l'évier est un peu petit et surtout peu pratique et je supposais que le Héros adorerais ma proposition.
Sa réponse en étonnera plus d'un: non. Clair, net, précis et concis le Héros. Toujours.
En revanche, il décida qu'un tour chez un marchand d'électro-hifi machin-chose ne serait pas pour lui déplaire.
Soit.
(Parce que c'est lui et que je tiens à lui faire plaisir!)
Moins d'une heure plus tard, je me trouvais équipée d'un mâgnifique-formidablement bel ordinateur.
Tout neuf.
Tout beau.
Avec webcam intégrée.
Avec une batterie super costaude: 8 heures!!!
Avec une dalle brillante.
Et, fin du fin, équipée, comme l'ancien, du wifi, ma nouvelle bête accepte sans rechigner de n'être pas attachée par un fil à un plug...
Du wifi, quoi, du vrai!
Bon, tu me diras alors "mais alors pourquoi n'as-tu point oeuvré à ton blog?"
A quoi je répondrai:
parce que depuis mercredi (je rappelle que je suis partie de dimanche à mardi soir) j'ai 4 classes et 19 heures de cours hebdo.
Parce que je n'ai pas un cours qui soit prêt. Pas de billes. Rien sous le coude. Tout à faire....
Alors maintenant tu comprendras que, les élèves, le bahut, les collègues tout ça et le reste, je te le raconterai, mais plus tard.
Mais je ne te laisserai pas sans te dire que dorénavant j'ai des élèves qui s'appellent Hortense ou Victor; Marsault ou Luka.....
mercredi 14 octobre 2009
En attendant....
J'ai très peu de temps disponible.
Comme je ne veux pas que tu t'inquiètes (et que tu t'habitues à aller lire d'autres blogs!) je liste aujourd'hui ce dont je te parlerai bientôt-prochainement-dans-pas-trop-longtemps...
Je te dirai pourquoi je n'ai pas pu écrire depuis jeudi.
Je te révèlerai tout sur mon nouveau poste.
Je t'éblouirai avec ma nouvelle bête de course....
Allez, sois patient....
Comme je ne veux pas que tu t'inquiètes (et que tu t'habitues à aller lire d'autres blogs!) je liste aujourd'hui ce dont je te parlerai bientôt-prochainement-dans-pas-trop-longtemps...
Je te dirai pourquoi je n'ai pas pu écrire depuis jeudi.
Je te révèlerai tout sur mon nouveau poste.
Je t'éblouirai avec ma nouvelle bête de course....
Allez, sois patient....
jeudi 8 octobre 2009
Mise au point....
Un coup de fil passé mardi soir a inspiré le billet posté hier.
Si j'avais imaginé déclencher un mouvement d'humeur......
Aujourd'hui, la lecture des commentaires me pousse à, non pas m'expliquer, mais à éclairer les choix que j'ai faits.
Je le fais de manière tout à fait détendue. Sans agressivité ni colère. Mais je le fais fermement.
Je le fais cette fois-ci, et une fois pour toutes!
Quand j'ai commencé à blogger, la question des photos et des noms s'est évidemment posée.
Je voulais un blog léger, pas un journal intime littéraire.
Je ne suis pas une personne importante. je ne vis pas des moments exceptionnels.
Rien de ma vie ne passera à la postérité.
On ne fera pas lire ces lignes aux élèves de 3ème dans le cadre de l'autobiographie.
Je n'ai pas choisi une ligne éditoriale qui me placerait comme "témoin de notre temps".
Quelques moments un peu lourds de ma vie furent même allégés par la magie de l'écriture.
Mais je me devais à une certaine retenue pour diverses raisons.
Voila pourquoi je fis le choix des pseudos et celui des images qui ne montreraient aucun visage.
C'était mon choix d'alors.
Aujourd'hui, je persiste et je signe!
Mais cela ne signifie pas que je porte un jugement sur ceux et celles qui ont fait d'autres choix!!!
Si le blog est public, c'est aussi un choix.
Mais c'est un espace qui est le mien et je revendique la liberté d'y écrire ce que je veux ainsi que d'y montrer ce que je veux.
Donc, en toute logique, j'ai aussi la liberté de ne pas dire ou de ne pas montrer....
Je vais sur d'autres blogs où l'on met des photos de la famille, des amis, de soi-même....
Une de mes amies, au lectorat bien plus nombreux que le mien, publie parfois des photos d'elle-même et mit en ligne un jour une photo sur laquelle je me trouvais (bon d'accord, si on me reconnaît, c'est qu'on sait où je suis!) avec mon accord.
Je lis des blogs qui ne publient que très aléatoirement.
je lis des blogs où je ne commente jamais.
LIBERTE..... N'est ce pas le maître mot dans ces espaces?
Il m'est arrivé d'aller sur des blogs que je n'ai pas aimés pour toutes sortes de raisons qui m'ont alors poussée à ne pas y retourner.
LIBERTE d'écrire, bien sûr, mais aussi LIBERTE de lire ou pas!
Bien sûr que je suis contente de constater que j'ai des lecteurs, cependant je ne changerai pas les classements WIKIO et autres avec mes dix lecteurs quotidiens!!!
Mon but n'était pas là, heureusement! (mais j'aime bien savoir qu'on me lit, bien sûr!)
Si mes petits écrits t'amusent, tant mieux.
S'ils t'ennuient: fuis!
Quant à voir les visages de mes petits-fils, celui de mon Héros, connaître les traits de Moa ou de ma grande soeur, je suis certaine que cela n'apportera rien de plus à ta vie.
Je peux éventuellement m'engager à mettre d'autres photos de Morice et je pourrais aussi ajouter celles des deux poissons rouges (qui sont orange tigré pour l'un et gris et mauve pour l'autre).
Sois gentil, lecteur, ne lis pas entre les lignes ce que je n'ai pas écrit.
Ne transforme pas, par ta lecture, un billet léger en un jugement que je n'ai pas même pensé.
Respecte mes choix comme je respecte les tiens.
Tu veux que je te dise lecteur?..... je déteste ce billet.....
Si j'avais imaginé déclencher un mouvement d'humeur......
Aujourd'hui, la lecture des commentaires me pousse à, non pas m'expliquer, mais à éclairer les choix que j'ai faits.
Je le fais de manière tout à fait détendue. Sans agressivité ni colère. Mais je le fais fermement.
Je le fais cette fois-ci, et une fois pour toutes!
Quand j'ai commencé à blogger, la question des photos et des noms s'est évidemment posée.
Je voulais un blog léger, pas un journal intime littéraire.
Je ne suis pas une personne importante. je ne vis pas des moments exceptionnels.
Rien de ma vie ne passera à la postérité.
On ne fera pas lire ces lignes aux élèves de 3ème dans le cadre de l'autobiographie.
Je n'ai pas choisi une ligne éditoriale qui me placerait comme "témoin de notre temps".
Quelques moments un peu lourds de ma vie furent même allégés par la magie de l'écriture.
Mais je me devais à une certaine retenue pour diverses raisons.
Voila pourquoi je fis le choix des pseudos et celui des images qui ne montreraient aucun visage.
C'était mon choix d'alors.
Aujourd'hui, je persiste et je signe!
Mais cela ne signifie pas que je porte un jugement sur ceux et celles qui ont fait d'autres choix!!!
Si le blog est public, c'est aussi un choix.
Mais c'est un espace qui est le mien et je revendique la liberté d'y écrire ce que je veux ainsi que d'y montrer ce que je veux.
Donc, en toute logique, j'ai aussi la liberté de ne pas dire ou de ne pas montrer....
Je vais sur d'autres blogs où l'on met des photos de la famille, des amis, de soi-même....
Une de mes amies, au lectorat bien plus nombreux que le mien, publie parfois des photos d'elle-même et mit en ligne un jour une photo sur laquelle je me trouvais (bon d'accord, si on me reconnaît, c'est qu'on sait où je suis!) avec mon accord.
Je lis des blogs qui ne publient que très aléatoirement.
je lis des blogs où je ne commente jamais.
LIBERTE..... N'est ce pas le maître mot dans ces espaces?
Il m'est arrivé d'aller sur des blogs que je n'ai pas aimés pour toutes sortes de raisons qui m'ont alors poussée à ne pas y retourner.
LIBERTE d'écrire, bien sûr, mais aussi LIBERTE de lire ou pas!
Bien sûr que je suis contente de constater que j'ai des lecteurs, cependant je ne changerai pas les classements WIKIO et autres avec mes dix lecteurs quotidiens!!!
Mon but n'était pas là, heureusement! (mais j'aime bien savoir qu'on me lit, bien sûr!)
Si mes petits écrits t'amusent, tant mieux.
S'ils t'ennuient: fuis!
Quant à voir les visages de mes petits-fils, celui de mon Héros, connaître les traits de Moa ou de ma grande soeur, je suis certaine que cela n'apportera rien de plus à ta vie.
Je peux éventuellement m'engager à mettre d'autres photos de Morice et je pourrais aussi ajouter celles des deux poissons rouges (qui sont orange tigré pour l'un et gris et mauve pour l'autre).
Sois gentil, lecteur, ne lis pas entre les lignes ce que je n'ai pas écrit.
Ne transforme pas, par ta lecture, un billet léger en un jugement que je n'ai pas même pensé.
Respecte mes choix comme je respecte les tiens.
Tu veux que je te dise lecteur?..... je déteste ce billet.....
mercredi 7 octobre 2009
Pour vivre heureux, vivons cachés!
Un certain nombre de mes lecteurs (oui, j'en ai plusieurs!) s'étonne de ne pas trouver de vrais noms, et s'interroge parfois: "qui c'est Moa?" (c'est juste un exemple!)
J'explique.
Je tiens à conserver la vie privée de ma famille, de mes amis. Hors de question de montrer mes petits-fils, le Héros ou ma soeur (et là, pourtant, vous manquez quelque chose!!! parce qu'elle est vachtement belle ma soeur!). J'ai pu, parfois, mettre en ligne la photo de Morice, mais je ne cours aucun risque: elle, si quelqu'un me l'enlève, il me la ramène dans la semaine qui suit et me paie pour la garder!
Cependant, et pour assurer un minimum d'identification je vous livre quelques indices:
Moa: m'appelle Aunty dans ses mails. Notre première conversation nous a permis de découvrir que nous étions toutes les deux perverses.
La Prof de Gommettes: prend régulièrement des vacances au Canada ou en Afrique sous prétexte de formation à la narration de recherche. Il peut lui arriver de me dire "Sal***pe", mais c'est sa façon à elle de me parler d'amour!
L'Amie: sa formation lui permet d'être la seule (ma mère mise à part) qui prononce mon nom marital avec le bon accent. A découvert aujourd'hui que mon nom accolé à la fonction du Héros, ça en jetait un max!
La Divine: devenue experte en fourchette rouillée, son nom de famille m'a facilement inspirée. Prête à tout (ou presque) pour séduire le Héros, elle est allée jusqu'à sortir ses meilleures bouteilles de sa cave pour lui!
Les Affreux: proche des Divins, j'ai eu Monsieur Affreux* hier soir au téléphone et je compte bien avoir Madame Affreux très prochainement en ligne aussi!. Le surnom n'est pas de moi. Et ne correspond en rien à la vérité. (j'en profite pour lancer un appel national: je recherche une entreprise qui prendrait un jeune en formation professionnelle en gestion informatique dans le Nord.... ) (ben autant profiter d'un lectorat nombreux et varié, non?).
Stressy: ex-collègue particulièrement nerveuse et ce dès potron-minet. Sans rancune.
Voila.... Globalement j'ai fait le tour. Ainsi cachés, mes amis comme les membres de ma famille peuvent continuer à vivre sans avoir à fuir les paparazzis, sans craindre les flashes importuns et sans être obligé d'engager des gardes du corps.
* Bon cette fois, Stéphane, tu te reconnais?
J'explique.
Je tiens à conserver la vie privée de ma famille, de mes amis. Hors de question de montrer mes petits-fils, le Héros ou ma soeur (et là, pourtant, vous manquez quelque chose!!! parce qu'elle est vachtement belle ma soeur!). J'ai pu, parfois, mettre en ligne la photo de Morice, mais je ne cours aucun risque: elle, si quelqu'un me l'enlève, il me la ramène dans la semaine qui suit et me paie pour la garder!
Cependant, et pour assurer un minimum d'identification je vous livre quelques indices:
Moa: m'appelle Aunty dans ses mails. Notre première conversation nous a permis de découvrir que nous étions toutes les deux perverses.
La Prof de Gommettes: prend régulièrement des vacances au Canada ou en Afrique sous prétexte de formation à la narration de recherche. Il peut lui arriver de me dire "Sal***pe", mais c'est sa façon à elle de me parler d'amour!
L'Amie: sa formation lui permet d'être la seule (ma mère mise à part) qui prononce mon nom marital avec le bon accent. A découvert aujourd'hui que mon nom accolé à la fonction du Héros, ça en jetait un max!
La Divine: devenue experte en fourchette rouillée, son nom de famille m'a facilement inspirée. Prête à tout (ou presque) pour séduire le Héros, elle est allée jusqu'à sortir ses meilleures bouteilles de sa cave pour lui!
Les Affreux: proche des Divins, j'ai eu Monsieur Affreux* hier soir au téléphone et je compte bien avoir Madame Affreux très prochainement en ligne aussi!. Le surnom n'est pas de moi. Et ne correspond en rien à la vérité. (j'en profite pour lancer un appel national: je recherche une entreprise qui prendrait un jeune en formation professionnelle en gestion informatique dans le Nord.... ) (ben autant profiter d'un lectorat nombreux et varié, non?).
Stressy: ex-collègue particulièrement nerveuse et ce dès potron-minet. Sans rancune.
Voila.... Globalement j'ai fait le tour. Ainsi cachés, mes amis comme les membres de ma famille peuvent continuer à vivre sans avoir à fuir les paparazzis, sans craindre les flashes importuns et sans être obligé d'engager des gardes du corps.
* Bon cette fois, Stéphane, tu te reconnais?
mardi 6 octobre 2009
Je suis à plat....
Je ne pense pas avoir jamais écrit un billet de la sorte.
En effet, je ne me souviens pas avoir eu envie d'écrire sur un sujet vraiment, mais alors vraiment aussi important....
Ah... Si.... Mon billet sur mes ongles, peut-être...
Lecteur, si tu es un peu fatigué, remets ta lecture à plus tard car je serais désolée d'apprendre que tu as lu en diagonal.
Quand le sujet est sérieux, il mérite toute ton attention.
Après un pareil prologue, tu t'attends sans doute à ce que je parle de politique, de religion, de guerre ou de maladie grave....
Que nenni mon ami!
Plus grave que tous ces sujets réunis!
C'est de chaussures dont je vais t'entretenir....
Mes copines ne m'ont connue que sur talons hauts.
Plus ou moins hauts selon l'époque d'ailleurs.
Jusqu'à 8cm il y a une dizaine d'années, j'ai revu à la baisse avec le temps.
Ces dernières années, je choisissais toujours des talons de 5 cm. Pas moins, pas plus....
Mon placard ne connaissait qu'une paire de basket: celles destinées aux gros travaux tels peinture, carrelage etc...
Pas une paire de ballerines, pas l'ombre d'un mocassin de marche urbaine, pas une chaussure de marche....
Pour te dire: je n'ai même pas de chaussons: c'est talons ou pieds nus....
Je suis donc arrivée à Nickelcity ainsi équipée quand nous sommes venus en reconnaissance.
J'en suis repartie, 4 jours plus tard, avec une paire de chaussures dont le talon n'excédait pas le centimètre unique et esseulé.
Mais c'était une exception, presqu'une erreur! Et je ne comptais pas les mettre plus d'une ou deux fois dans l'année.
C'était sans compter sur la géographie locale....
Ici toutes les rues montent (ou descendent, au retour!).
Toutes les rues sont pavées, aussi.
Alors c'est bien gentil de vouloir faire la belle (pour ne pas dire la pépette, voire la greluche) sur talons hauts!
L'élégance a ses limites! Et ici, elles sont atteintes!
Tu veux un exemple, je suppose?...
Un dimanche nous étions invités (enfin le Héros surtout, mais tu sais que nous ne nous quittons pas!) par un groupe de jeunots (moyenne d'âge 70 ans) qui fêtaient la Saint-Michel (certes, patron des pâtissiers, mais aussi de tous ceux qui se jettent d'un avion en plein vol!).
Évidemment - on est à Nickelcity! - il y a d'abord la messe (on ne peut pas y couper!) puis l'apéro (incontournable, et pas seulement ici!) et le repas.
MamyS, pour faire honneur au Héros (et faire propre sur elle aussi!) elle met son joli tailleur (le noir, évidemment, c'te question!) et elle enfile ses jolis escarpins de daim ( noirs aussi!).
Talons: 6 cm......
Le rendez-vous se situe en haut d'une ruelle étroite, pentue et pavée dans laquelle il est hors de question de se garer.
L'église présente un parvis dallé datant du 13ème siècle sans doute et jamais remis à niveau.
L'intérieur de l'église est également pavée de dalles disjointes et inégales...
L'apéro et le repas auront lieu en bas de cette rue.... qui est aussi à sens unique.
Torsion des chevilles dans la ruelle.... talons piégés entre les dalles du parvis..... Station debout qui n'en finit pas sur un pavé grossier..... Descente de la même rue avec la difficulté supplémentaire due à la pente!
Tu vois, si, au lieu de jouer les dames en escarpins, je me l'étais joué baroudeuse en bottes de saut, j'aurais sûrement moins souffert!
Depuis....
Je m'arrête quasiment tous les jours devant quelques boutiques qui offrent à mon désir qui une paire de bottines sans aucun talon, qui une paire de chaussures de marche qui me semble représenter le comble du confort pour les ballades en forêt et mes trajets urbains....
Oui, parce que ce que j'omets de préciser, c'est que tous les jours je vais au collège à pieds!
Oui! Tu as bien lu!
Le Héros m'emmène en voiture jusqu'à son bureau. De là je prends mon courage en main pour escalader la place Carnot, après quoi je descends (pratiquement en rappel) la rue commerçante qui m'amène au pied de la rue du collège en haut de laquelle je dois encore me hisser.
A midi, je recommence en sens inverse et ça n'est pas plus simple ni moins sportif.
Question souffle, j'ai beaucoup progressé: je ne mets plus que 15 minutes là ou j'avais besoin de 25 minutes il y a deux semaines.
Question chaussures: du plat, du plat et rien que du plat....
En effet, je ne me souviens pas avoir eu envie d'écrire sur un sujet vraiment, mais alors vraiment aussi important....
Ah... Si.... Mon billet sur mes ongles, peut-être...
Lecteur, si tu es un peu fatigué, remets ta lecture à plus tard car je serais désolée d'apprendre que tu as lu en diagonal.
Quand le sujet est sérieux, il mérite toute ton attention.
Après un pareil prologue, tu t'attends sans doute à ce que je parle de politique, de religion, de guerre ou de maladie grave....
Que nenni mon ami!
Plus grave que tous ces sujets réunis!
C'est de chaussures dont je vais t'entretenir....
Mes copines ne m'ont connue que sur talons hauts.
Plus ou moins hauts selon l'époque d'ailleurs.
Jusqu'à 8cm il y a une dizaine d'années, j'ai revu à la baisse avec le temps.
Ces dernières années, je choisissais toujours des talons de 5 cm. Pas moins, pas plus....
Mon placard ne connaissait qu'une paire de basket: celles destinées aux gros travaux tels peinture, carrelage etc...
Pas une paire de ballerines, pas l'ombre d'un mocassin de marche urbaine, pas une chaussure de marche....
Pour te dire: je n'ai même pas de chaussons: c'est talons ou pieds nus....
Je suis donc arrivée à Nickelcity ainsi équipée quand nous sommes venus en reconnaissance.
J'en suis repartie, 4 jours plus tard, avec une paire de chaussures dont le talon n'excédait pas le centimètre unique et esseulé.
Mais c'était une exception, presqu'une erreur! Et je ne comptais pas les mettre plus d'une ou deux fois dans l'année.
C'était sans compter sur la géographie locale....
Ici toutes les rues montent (ou descendent, au retour!).
Toutes les rues sont pavées, aussi.
Alors c'est bien gentil de vouloir faire la belle (pour ne pas dire la pépette, voire la greluche) sur talons hauts!
L'élégance a ses limites! Et ici, elles sont atteintes!
Tu veux un exemple, je suppose?...
Un dimanche nous étions invités (enfin le Héros surtout, mais tu sais que nous ne nous quittons pas!) par un groupe de jeunots (moyenne d'âge 70 ans) qui fêtaient la Saint-Michel (certes, patron des pâtissiers, mais aussi de tous ceux qui se jettent d'un avion en plein vol!).
Évidemment - on est à Nickelcity! - il y a d'abord la messe (on ne peut pas y couper!) puis l'apéro (incontournable, et pas seulement ici!) et le repas.
MamyS, pour faire honneur au Héros (et faire propre sur elle aussi!) elle met son joli tailleur (le noir, évidemment, c'te question!) et elle enfile ses jolis escarpins de daim ( noirs aussi!).
Talons: 6 cm......
Le rendez-vous se situe en haut d'une ruelle étroite, pentue et pavée dans laquelle il est hors de question de se garer.
L'église présente un parvis dallé datant du 13ème siècle sans doute et jamais remis à niveau.
L'intérieur de l'église est également pavée de dalles disjointes et inégales...
L'apéro et le repas auront lieu en bas de cette rue.... qui est aussi à sens unique.
Torsion des chevilles dans la ruelle.... talons piégés entre les dalles du parvis..... Station debout qui n'en finit pas sur un pavé grossier..... Descente de la même rue avec la difficulté supplémentaire due à la pente!
Tu vois, si, au lieu de jouer les dames en escarpins, je me l'étais joué baroudeuse en bottes de saut, j'aurais sûrement moins souffert!
Depuis....
Je m'arrête quasiment tous les jours devant quelques boutiques qui offrent à mon désir qui une paire de bottines sans aucun talon, qui une paire de chaussures de marche qui me semble représenter le comble du confort pour les ballades en forêt et mes trajets urbains....
Oui, parce que ce que j'omets de préciser, c'est que tous les jours je vais au collège à pieds!
Oui! Tu as bien lu!
Le Héros m'emmène en voiture jusqu'à son bureau. De là je prends mon courage en main pour escalader la place Carnot, après quoi je descends (pratiquement en rappel) la rue commerçante qui m'amène au pied de la rue du collège en haut de laquelle je dois encore me hisser.
A midi, je recommence en sens inverse et ça n'est pas plus simple ni moins sportif.
Question souffle, j'ai beaucoup progressé: je ne mets plus que 15 minutes là ou j'avais besoin de 25 minutes il y a deux semaines.
Question chaussures: du plat, du plat et rien que du plat....
mercredi 30 septembre 2009
trop tôt?
Je crois bien que j'ai fait une bêtise....
Hier, poussée par un soleil éclatant, j'ai encore voulu enrichir mon jardinet... En prévision de l'an prochain, bien sûr!
J'ai rapporté de ma jardinerie préférée, et la plus proche, quelques pots d'herbes aromatiques:
persil, sauge et thym citron sont venus s'ajouter à l'oseille, la menthe et la ciboulette que j'avais déjà.
Ce matin, une collègue m'a un peu inquiétée: ici il peut faire trèstrès froid et je risque donc de voir mes jolies et bonnes herbes crevées sous le gel....
Mais ne sont-ce point des vivaces? Ne sont-elles pas programmées pour résister à l'hiver? Dois-je les mettre sous cloche? Sous film plastique?
Vaut-il mieux les garder dans leur petit pot et les placer à l'intérieur jusqu'aux prochains beaux jours?.....
Et les deux pieds (faut bien un début) de framboisiers?.... Risquent-ils aussi leur vie si je les mets en terre maintenant?
Me voila bien embêtée... Mais je ne doute pas que mes experts favoris (j'ai nommé les Pitous) me viendront en aide de leurs conseils forts avisés...
(Comment je flagorne pour sauver quelques plantes!)
Hier, poussée par un soleil éclatant, j'ai encore voulu enrichir mon jardinet... En prévision de l'an prochain, bien sûr!
J'ai rapporté de ma jardinerie préférée, et la plus proche, quelques pots d'herbes aromatiques:
persil, sauge et thym citron sont venus s'ajouter à l'oseille, la menthe et la ciboulette que j'avais déjà.
Ce matin, une collègue m'a un peu inquiétée: ici il peut faire trèstrès froid et je risque donc de voir mes jolies et bonnes herbes crevées sous le gel....
Mais ne sont-ce point des vivaces? Ne sont-elles pas programmées pour résister à l'hiver? Dois-je les mettre sous cloche? Sous film plastique?
Vaut-il mieux les garder dans leur petit pot et les placer à l'intérieur jusqu'aux prochains beaux jours?.....
Et les deux pieds (faut bien un début) de framboisiers?.... Risquent-ils aussi leur vie si je les mets en terre maintenant?
Me voila bien embêtée... Mais je ne doute pas que mes experts favoris (j'ai nommé les Pitous) me viendront en aide de leurs conseils forts avisés...
(Comment je flagorne pour sauver quelques plantes!)
lundi 28 septembre 2009
Un beau dimanche
Par un beau dimanche de début d'automne, si tu habitais, lecteur, comme moi, une région magnifique, si tu avais la chance, lectrice, d'être accompagnée, comme moi, d'un Héros, tu ferais sans doute ce que nous avons fait....................
Tu gardes tes idées mal placées et tu continues à lire.....
Hier, dimanche ensoleillé du début d'automne, le Héros et moi sommes partis nous promener. Nous avions deux objectifs: ramasser un rien de petit bois pour l'allumage de la cheminée et, si le ciel était avec nous, trouver quelques champignons...
Les gens d'ici nous avaient mis en garde: cette année, de champignons, point!
Oui, mais en laissant quelque peu traîner nos oreilles ici ou là, nous avions entendu que tel avait trouvé des cèpes, que tel autre avait ramassé tant de kilos....
Plein d'espoir, mais sans illusion, nous voila partis d'abord sur les routes, avec l'auto, puis sur les chemins, avec nos chaussures, puis... sur les mains, les fesses et accessoirement les pieds à travers un bois fort escarpé.
Au bout d'une heure et demi, j'avais gagné quelques cheveux arrachés par des buissons très sauvages; un fond de pantalon très humide suite à quelques glissades plus ou moins contrôlées sur la mousse; des écorchures sur les mains et les jambes..........
Mais ce bilan, qui semble désastreux, n'est rien à côté du petit panier que nous rapportâmes, lourd d'un kilo et cent grammes de cèpes! (pésés une fois nettoyés et prêts à être cuisinés!)
Si j'ajoute que nous avons aussi ramassé trois girolles, tu te marres!
Nous on se dit que l'an prochain on saura où aller quand la saison de cette espèce reviendra!
Cette jolie récolte confirme ce que je disais il y a peu: inutile de se lever aux aurores! Les champignons attendent sagement qu'on les trouve. Non, non, ils ne rentrent pas chez eux à midi! Ils ne partent pas en balade après le repas.....
Au même endroit, nous avons repéré des buissons de myrtilles....
Le bois enchanté, je te dis!
L'année prochaine, j'y retourne mais habillée autrement!
Non, parce que c'est chouette de se vanter auprès des copines, mais ce que tu ne vois pas, et que je ne montrerai pas, c'est l'état de mes mains et celui, plus horrible encore, des mes ongles....
Alors pour la prochaine saison, je prévois: l'armure avec casque pour protéger les cheveux et le corps, les gantelets de fer pour mettre mes douces mains à l'abri des agressions champignonnesques et les chaussures à crampons de manière à ce que ma partie la plus charnue ne fasse plus connaissance avec la moindre parcelle de mousse.
Déjà tu ne m'as jamais vue en jogging, alors ne rêve pas, il n'y aura aucune photo ni de ma tenue forestière de cette année, ni de mon armure l'an prochain.
Pis quoi encore?.... J'ai une image à protéger!
Tu gardes tes idées mal placées et tu continues à lire.....
Hier, dimanche ensoleillé du début d'automne, le Héros et moi sommes partis nous promener. Nous avions deux objectifs: ramasser un rien de petit bois pour l'allumage de la cheminée et, si le ciel était avec nous, trouver quelques champignons...
Les gens d'ici nous avaient mis en garde: cette année, de champignons, point!
Oui, mais en laissant quelque peu traîner nos oreilles ici ou là, nous avions entendu que tel avait trouvé des cèpes, que tel autre avait ramassé tant de kilos....
Plein d'espoir, mais sans illusion, nous voila partis d'abord sur les routes, avec l'auto, puis sur les chemins, avec nos chaussures, puis... sur les mains, les fesses et accessoirement les pieds à travers un bois fort escarpé.
Au bout d'une heure et demi, j'avais gagné quelques cheveux arrachés par des buissons très sauvages; un fond de pantalon très humide suite à quelques glissades plus ou moins contrôlées sur la mousse; des écorchures sur les mains et les jambes..........
Mais ce bilan, qui semble désastreux, n'est rien à côté du petit panier que nous rapportâmes, lourd d'un kilo et cent grammes de cèpes! (pésés une fois nettoyés et prêts à être cuisinés!)
Si j'ajoute que nous avons aussi ramassé trois girolles, tu te marres!
Nous on se dit que l'an prochain on saura où aller quand la saison de cette espèce reviendra!
Cette jolie récolte confirme ce que je disais il y a peu: inutile de se lever aux aurores! Les champignons attendent sagement qu'on les trouve. Non, non, ils ne rentrent pas chez eux à midi! Ils ne partent pas en balade après le repas.....
Au même endroit, nous avons repéré des buissons de myrtilles....
Le bois enchanté, je te dis!
L'année prochaine, j'y retourne mais habillée autrement!
Non, parce que c'est chouette de se vanter auprès des copines, mais ce que tu ne vois pas, et que je ne montrerai pas, c'est l'état de mes mains et celui, plus horrible encore, des mes ongles....
Alors pour la prochaine saison, je prévois: l'armure avec casque pour protéger les cheveux et le corps, les gantelets de fer pour mettre mes douces mains à l'abri des agressions champignonnesques et les chaussures à crampons de manière à ce que ma partie la plus charnue ne fasse plus connaissance avec la moindre parcelle de mousse.
Déjà tu ne m'as jamais vue en jogging, alors ne rêve pas, il n'y aura aucune photo ni de ma tenue forestière de cette année, ni de mon armure l'an prochain.
Pis quoi encore?.... J'ai une image à protéger!
vendredi 25 septembre 2009
Le choc des cultures...
Mon beau-frère préféré (qui se trouve être le mari de ma grande soeur dont je parle souvent) est enseignant, mais il a souvent dit, écoutant mes récits de ZEP-RAR-Zone violence et tutti quanti, que nous ne faisions pas le même métier.
Ce matin dans mon collège de Nickelcity, j'ai effectué un remplacement d'une heure sur une classe de 5ème............................
Je ne suis pas sûre de m'en remettre!
Prévenus hier en milieu d'après-midi par mes soins, ils m'ont déjà offert une première surprise.
J'étais habituée, quand j'annonçais que je remplacerai l'une ou l'autre de mes collègues, à des cris, des soupirs et la question qui tue: "mais pourquoi madame?"...
Sous-entendu "pourquoi vous nous faites ça?..."
Hier donc, à 15 heures, la réaction fut: "On pourra travailler sur les exercices que Madame Gateau nous a donnés?"...................
Glurps............ oui, bien sûr!
Ce matin 11 heures, pas un élève ne manque (surprise numéro 2).
Ils sont devant leur classe, rangés et très calmes, sans être absolument silencieux.
Ils entrent, se placent derrière leur chaise, attendent que je les salue et que je les prie de s'asseoir.
Comme je vais faire l'appel et que je leur demande de bien vouloir lever la main (dans une tentative pour les identifier), l'un d'eux lève la main et m'indique qu'un plan de classe se trouve dans le tiroir.....
Ce qui me permet de constater qu'ils l'ont respecté.....
Un rien nerveuse, j'ouvre ma trousse pour saisir un stylo afin de remplir la fiche des absents.
Est-ce la joie qu'il en a ressenti après tant de mois enfermé et inutile?
Toujours est-il que mon stylo pleure (et quand je dis "pleure" ça relève d'un moment d'émotion pure et s'apparente à une éjaculation précoce) ...toute son encre sur mes doigts, sur la fiche.....
Evidemment, j'ai laissé mon sac dans mon casier et mes mouchoirs dans mon sac.....
Penaude, je lève les yeux.... pas un rire et deux mouchoirs papier tendus aux deux extrémités de la classe, tandis que 12 têtes sont parties en spéléo au fond des cartables pour me dépanner...
Ils ont 6 exercices à faire, sur les homophones.
Petite question à 2 centimes: que signifie "homophone"?
Cahier fermé, 22 mains se lèvent (quand tu as 22 élèves en face de toi, ça fait, si je compte bien, une main par élève).
Pour un peu le nombre de mains m'aurait fait peur! (surprise numéro 3).
Je passe sur le mini cours d'étymologie qu'ils me servent avec enthousiasme.
Je passe aussi sur les exemples de mots comportant "homo", qui prouvent que leur vocabulaire comporte plus de cent mots, et qu'ils semblent sans tabou, ou presque.
Nous passons aux exercices eux-mêmes.
Exercice 1: des phrases pour lesquels ils doivent choisir entre:
d'or; dore et dort............ Aucune faute et chacun peut expliquer sans erreur que dore et dort sont des verbes. Ils donnent leur infinitif, le temps, le mode et la personne sans hésitation....
Exercice 2: choisir entre fûts, fus et fut.
C'est là que j'ai subi mon plus gros choc: non seulement ils ne confondent pas, mais en plus ils identifie le verbe être, le mode indicatif, le passé simple, la première ou la deuxième personne du singulier et la troisième personne du singulier.........................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................
(Surprise numéro 4, ça va de soi!)....
Le reste de l'heure continue dans la même veine avec l'humour en prime, puisque dans un autre exercice, ils doivent associer un verbe de la liste A à un complément de la liste B et les relier par la préposition "à".
Dans les compléments il y a "la préposée" (mot qu'ils connaissent).
Les verbes proposés: se hisser, monter, fêter, penser etc....
A chaque fois ils montrent qu'associé à "la préposée" on obtient une phrase pour le moins curieuse et ça les fait se marrer.... (essaie, tu vas voir!)
Je crois que j'ai changé de métier ce matin!
Ce matin dans mon collège de Nickelcity, j'ai effectué un remplacement d'une heure sur une classe de 5ème............................
Je ne suis pas sûre de m'en remettre!
Prévenus hier en milieu d'après-midi par mes soins, ils m'ont déjà offert une première surprise.
J'étais habituée, quand j'annonçais que je remplacerai l'une ou l'autre de mes collègues, à des cris, des soupirs et la question qui tue: "mais pourquoi madame?"...
Sous-entendu "pourquoi vous nous faites ça?..."
Hier donc, à 15 heures, la réaction fut: "On pourra travailler sur les exercices que Madame Gateau nous a donnés?"...................
Glurps............ oui, bien sûr!
Ce matin 11 heures, pas un élève ne manque (surprise numéro 2).
Ils sont devant leur classe, rangés et très calmes, sans être absolument silencieux.
Ils entrent, se placent derrière leur chaise, attendent que je les salue et que je les prie de s'asseoir.
Comme je vais faire l'appel et que je leur demande de bien vouloir lever la main (dans une tentative pour les identifier), l'un d'eux lève la main et m'indique qu'un plan de classe se trouve dans le tiroir.....
Ce qui me permet de constater qu'ils l'ont respecté.....
Un rien nerveuse, j'ouvre ma trousse pour saisir un stylo afin de remplir la fiche des absents.
Est-ce la joie qu'il en a ressenti après tant de mois enfermé et inutile?
Toujours est-il que mon stylo pleure (et quand je dis "pleure" ça relève d'un moment d'émotion pure et s'apparente à une éjaculation précoce) ...toute son encre sur mes doigts, sur la fiche.....
Evidemment, j'ai laissé mon sac dans mon casier et mes mouchoirs dans mon sac.....
Penaude, je lève les yeux.... pas un rire et deux mouchoirs papier tendus aux deux extrémités de la classe, tandis que 12 têtes sont parties en spéléo au fond des cartables pour me dépanner...
Ils ont 6 exercices à faire, sur les homophones.
Petite question à 2 centimes: que signifie "homophone"?
Cahier fermé, 22 mains se lèvent (quand tu as 22 élèves en face de toi, ça fait, si je compte bien, une main par élève).
Pour un peu le nombre de mains m'aurait fait peur! (surprise numéro 3).
Je passe sur le mini cours d'étymologie qu'ils me servent avec enthousiasme.
Je passe aussi sur les exemples de mots comportant "homo", qui prouvent que leur vocabulaire comporte plus de cent mots, et qu'ils semblent sans tabou, ou presque.
Nous passons aux exercices eux-mêmes.
Exercice 1: des phrases pour lesquels ils doivent choisir entre:
d'or; dore et dort............ Aucune faute et chacun peut expliquer sans erreur que dore et dort sont des verbes. Ils donnent leur infinitif, le temps, le mode et la personne sans hésitation....
Exercice 2: choisir entre fûts, fus et fut.
C'est là que j'ai subi mon plus gros choc: non seulement ils ne confondent pas, mais en plus ils identifie le verbe être, le mode indicatif, le passé simple, la première ou la deuxième personne du singulier et la troisième personne du singulier.........................................................................................................................................................
.........................................................................................................................................................................
(Surprise numéro 4, ça va de soi!)....
Le reste de l'heure continue dans la même veine avec l'humour en prime, puisque dans un autre exercice, ils doivent associer un verbe de la liste A à un complément de la liste B et les relier par la préposition "à".
Dans les compléments il y a "la préposée" (mot qu'ils connaissent).
Les verbes proposés: se hisser, monter, fêter, penser etc....
A chaque fois ils montrent qu'associé à "la préposée" on obtient une phrase pour le moins curieuse et ça les fait se marrer.... (essaie, tu vas voir!)
Je crois que j'ai changé de métier ce matin!
mercredi 23 septembre 2009
je fais ce que je veux....
Comme convenu, ce second billet du jour va te renseigner sur mon travail.... Parce que si j'ai un métier, ces derniers temps je n'avais pas de travail....
Le ministère, le rectorat, la direction de l'enseignement et mon Principal se sont aperçu qu'ils perdaient beaucoup à me laisser chez moi à ne rien faire. (Ne rien faire n'est d'ailleurs pas tout à fait juste: confiture, jardinage et présence souriante auprès du Héros dans quelques cérémonies et réceptions, même que je suis dans le journal aujourd'hui!).
Ils se sont aperçu qu'il perdaient d'abord de l'argent!
C'est quoi ce boulot où on paye les gens à ne rien faire, hein?.............
Surtout ils se sont rendu compte que j'étais indispensable (au bas mot)!
Avec mon expérience et mon expertise, se passer de mes services étaient de toute évidence une erreur colossale!
Erreur qui commença d'être rectifiée quand mon principal me téléphona pour me demander avec déférence si je voulais bien lui envoyer un petit mot pour lui expliquer ce que je pouvais apporter à son établissement.
Lequel petit mot disait à peu près:
Mais tout! Tout, Monsieur le Principal!
Ma gentillesse, mon sourire, mon intelligence, ma beauté....
Ah... On ne parle que boulot?....
Bon, ben....
Mon aide aux équipes pédagogiques en ce qui concerne la méthodologie....
Tiens, par exemple, je peux apprendre aux élèves comment faire leur cartable, comment apprendre leurs leçons, comment identifier leur profil d'apprentissage....
Je peux aider mes petits camarades à se servir de l'ENT, ce truc que vous lancez cette année et qui jette un certain désarroi dans vos troupes, et que je manipule avec dextérité et aisance.
Je suis capable de former vos éléments de bonne volonté sur le powerpoint et le cours en vidéoprojection.
Je sais travailler sur le livret de compétences et sur une autre façon d'évaluer les élèves.....
Tout ça tout ça et en toute modestie, ça va sans dire!
Du coup, mon Principal il m'a donné un rendez-vous pour qu'on cause de tout ça de vive voix... Puis il m'a présentée à la dame du CDI, qui est bien gentille et qui se marre à tout bout de champ! (elle porte le même prénom que celle du Grand Nord, et c'est la seule ressemblance puisqu'elle n'est ni brune, ni maigre, ni désagréable).
Mais comme on n'est pas des sauvages à Nickelcity, pas question pour lui de m'établir un emploi du temps.... Je fais ce que je veux, quand je veux et selon les besoins et les envies de mes collègues....
Donc depuis lundi je me vends.... En tout bien tout honneur, lecteur!
Et pour me vendre, je dois boire beaucoup de café..... Beaucoup trop! Non que j'ai besoin d'énergie, mais dès qu'une discussion s'installe, invariablement, après quelques minutes, elle est interrompue par cette phrase: "Attends, on va se prendre un café c'est toujours plus sympa pour discuter!"...
Oui.... D'accord....
Sauf que je vois quasiment 2 profs par heure.....
Je ne me plains pas.... Juste que je tremble un peu ces jours-ci! Et je me demande si c'est normal d'entendre son coeur battre dans l'oreiller au coucher?....
Les réactions de mes collègues à mes propositions (toujours honnêtes!):
La prof d'espagnol m'a littéralement kidnappée pour que je lui apprenne à mettre le vidéoprojecteur en route.
Deux profs de français ont cru m'impressionner en me proposant de prendre leurs élèves les plus difficiles....
Ahahaha!... Je me gausse! Et mes collègues de mon ex-établissement n'auront pas de mal à comprendre pourquoi!
Ici un élève est jugé difficile parce qu'il n'a pas ses affaires à chaque cours ou parce qu'il parle dans les rangs....
Hum....
J'ai assisté à l'entrée d'un groupe au CDI............... Moins de 3 minutes (montre en main) pour obtenir une installation correcte, le silence et la mise au travail..... Je rêve!
Un prof de maths m'a envoyée promener... Lui y fait maths et le français a rien à y faire... Chacun son boulot!
Mouais.....
Un détail qui fera sans doute rêver à leur tour Moa et la Prof de Gommettes, je pars en stage sur la dyslexie début octobre.*......................................................................
Enfin, et là je vais faire rire la Prof de Gommettes justement: je deviens prof de gommettes à mon tour, en appui de la prof FLE qui se sent bien seule face à la masse de boulot.**
Avec tout ça, Monsieur le Principal, il dit qu'il va faire la démarche auprès du Rectorat pour qu'on ne me balance pas à Pétaouchnock-Les-Bains pour un remplacement, mais qu'on me laisse à disposition chez lui.
Projet auquel j'adhère avec enthousiasme tu l'imagines!
Donc, je travaille quand je veux, ou presque, et dans les domaines que je veux....
Bon.... Faut que je me méfie parce qu'au rythme où c'est parti je pourrais aussi bien faire 39 heures... par jour!
* promis-juré les filles, je vous fais passer tout ce que j'aurai appris.
** un mail dans les 5 minutes sur ta boite, pour te demander un coup de main.....
Le ministère, le rectorat, la direction de l'enseignement et mon Principal se sont aperçu qu'ils perdaient beaucoup à me laisser chez moi à ne rien faire. (Ne rien faire n'est d'ailleurs pas tout à fait juste: confiture, jardinage et présence souriante auprès du Héros dans quelques cérémonies et réceptions, même que je suis dans le journal aujourd'hui!).
Ils se sont aperçu qu'il perdaient d'abord de l'argent!
C'est quoi ce boulot où on paye les gens à ne rien faire, hein?.............
Surtout ils se sont rendu compte que j'étais indispensable (au bas mot)!
Avec mon expérience et mon expertise, se passer de mes services étaient de toute évidence une erreur colossale!
Erreur qui commença d'être rectifiée quand mon principal me téléphona pour me demander avec déférence si je voulais bien lui envoyer un petit mot pour lui expliquer ce que je pouvais apporter à son établissement.
Lequel petit mot disait à peu près:
Mais tout! Tout, Monsieur le Principal!
Ma gentillesse, mon sourire, mon intelligence, ma beauté....
Ah... On ne parle que boulot?....
Bon, ben....
Mon aide aux équipes pédagogiques en ce qui concerne la méthodologie....
Tiens, par exemple, je peux apprendre aux élèves comment faire leur cartable, comment apprendre leurs leçons, comment identifier leur profil d'apprentissage....
Je peux aider mes petits camarades à se servir de l'ENT, ce truc que vous lancez cette année et qui jette un certain désarroi dans vos troupes, et que je manipule avec dextérité et aisance.
Je suis capable de former vos éléments de bonne volonté sur le powerpoint et le cours en vidéoprojection.
Je sais travailler sur le livret de compétences et sur une autre façon d'évaluer les élèves.....
Tout ça tout ça et en toute modestie, ça va sans dire!
Du coup, mon Principal il m'a donné un rendez-vous pour qu'on cause de tout ça de vive voix... Puis il m'a présentée à la dame du CDI, qui est bien gentille et qui se marre à tout bout de champ! (elle porte le même prénom que celle du Grand Nord, et c'est la seule ressemblance puisqu'elle n'est ni brune, ni maigre, ni désagréable).
Mais comme on n'est pas des sauvages à Nickelcity, pas question pour lui de m'établir un emploi du temps.... Je fais ce que je veux, quand je veux et selon les besoins et les envies de mes collègues....
Donc depuis lundi je me vends.... En tout bien tout honneur, lecteur!
Et pour me vendre, je dois boire beaucoup de café..... Beaucoup trop! Non que j'ai besoin d'énergie, mais dès qu'une discussion s'installe, invariablement, après quelques minutes, elle est interrompue par cette phrase: "Attends, on va se prendre un café c'est toujours plus sympa pour discuter!"...
Oui.... D'accord....
Sauf que je vois quasiment 2 profs par heure.....
Je ne me plains pas.... Juste que je tremble un peu ces jours-ci! Et je me demande si c'est normal d'entendre son coeur battre dans l'oreiller au coucher?....
Les réactions de mes collègues à mes propositions (toujours honnêtes!):
La prof d'espagnol m'a littéralement kidnappée pour que je lui apprenne à mettre le vidéoprojecteur en route.
Deux profs de français ont cru m'impressionner en me proposant de prendre leurs élèves les plus difficiles....
Ahahaha!... Je me gausse! Et mes collègues de mon ex-établissement n'auront pas de mal à comprendre pourquoi!
Ici un élève est jugé difficile parce qu'il n'a pas ses affaires à chaque cours ou parce qu'il parle dans les rangs....
Hum....
J'ai assisté à l'entrée d'un groupe au CDI............... Moins de 3 minutes (montre en main) pour obtenir une installation correcte, le silence et la mise au travail..... Je rêve!
Un prof de maths m'a envoyée promener... Lui y fait maths et le français a rien à y faire... Chacun son boulot!
Mouais.....
Un détail qui fera sans doute rêver à leur tour Moa et la Prof de Gommettes, je pars en stage sur la dyslexie début octobre.*......................................................................
Enfin, et là je vais faire rire la Prof de Gommettes justement: je deviens prof de gommettes à mon tour, en appui de la prof FLE qui se sent bien seule face à la masse de boulot.**
Avec tout ça, Monsieur le Principal, il dit qu'il va faire la démarche auprès du Rectorat pour qu'on ne me balance pas à Pétaouchnock-Les-Bains pour un remplacement, mais qu'on me laisse à disposition chez lui.
Projet auquel j'adhère avec enthousiasme tu l'imagines!
Donc, je travaille quand je veux, ou presque, et dans les domaines que je veux....
Bon.... Faut que je me méfie parce qu'au rythme où c'est parti je pourrais aussi bien faire 39 heures... par jour!
* promis-juré les filles, je vous fais passer tout ce que j'aurai appris.
** un mail dans les 5 minutes sur ta boite, pour te demander un coup de main.....
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