29 février, c'est pas si courant, non?
Bon, d'accord, tout le monde le sait, ça revient tous les quatre ans.
Je me suis souvent demandée comment ceux nés un 29 février fêtaient leur anniversaire les années pas bissextiles.
Je m'interroge aussi sur la fête qu'ils peuvent faire quand enfin la bonne date revient au calendrier.
N'ayant personne né ce jour-là autour de moi, si tu en es, éclaire-moi.
Sinon, clique ICI, la Blogueuse Egarée te propose un gentil concours dont le prix est une huile de massage.
J'aime bien les massages.................
Et j'avoue que gagner une huile parfumée me plairait bien....
Et sinon?
J'ai commencé ma réduction tabagique.
Je t'en reparlerai d'ici peu.
Sache cependant que ça marche assez bien et que je suis fort contente de moi.
Et sinon encore?
Rien!
Un 29 février, jour exceptionnel, je n'ai exceptionnellement rien à dire!
mercredi 29 février 2012
jeudi 23 février 2012
Parce qu'il le vaut bien!
Aujourd'hui, je pourrais t'annoncer que, trois jours après sa maman, PetitPoisson fête son anniversaire.
3 ans!
Et je pourrais, pour imiter Oxybul, dire:
3 années de bonheur - 12 saisons à s'émerveiller - 36 mois à imaginer et à créer - 1095 jours de jeux et de découvertes - 26280 heures d'expériences pour bien grandir -
Joyeux anniversaire PetitPoisson de mon coeur!
Aujourd'hui pourtant, je ne te parlerai pas du PetitPoisson.
J'aurais pu choisir de te parler du Nain Bondissant et de ses remords quant à l'épisode du Fouquet's.
J'aurais pu décider d'évoquer le Nain Déprimant et ses 170% d'augmentation auto-attribués pour lesquels il n'a aucun remord.
J'aurais pu.....
Mais il ne m'amuse pas.
Il n'est ni drôle ni surprenant.
Mon Héros en revanche...............
Ah ben, certes, il ne se présente pas aux élections!
Il ne m'a jamais emmenée ni au Fouquet's ni dans aucun grand resto hors de prix.
Il lui est arrivé de me faire des surprises un peu au-dessus de ses -puis de nos- moyens, mais nous avons assumé seuls face à notre banquier.
Donc, si je te parle du Héros aujourd'hui, c'est qu'il a le don pour, dans l'ordre, me surprendre et me faire mourir de rire.
Le dernier exemple ne date que de quelques heures (pour dire que mes billets sont, le plus souvent, très ancrés dans la réalité, très spontanés, aussi).
Je ne te cacherai pas que nous sommes assez friands des séries US.
Coup de chance, nous avons à peu de chose près les mêmes goûts.
Seule divergence: Grey's anatomy, dont je raffole et qui le laisse froid.
Note, au passage, qu'il voit rarement plus d'un épisode par soirée, et que je me montre particulièrement étonnée quand il voit l'épisode de début de soirée en entier.
Ainsi, j'adore Esprits criminels et j'ai vivement regretté que la saison un de son avatar, Criminal minds suspect behaviour, s'arrête aussi vite.
La semaine dernière nous avons donc regardé la nouvelle série Blue Bloods, et comme le Héros s'est endormi, nous n'avons pas débrieffé sur le sujet.
Ce soir, alors que nous venions de finir de souper, la chaîne fait sa promo en vantant cette nouvelle série et le retour de Tom Selleck à la télévision.
"Ah! je savais bien que je le connaissais!" s'est écrié le Héros.
Haussement du sourcil droit et regard interrogateur de la femme de sa vie.
"Ben non! Je n'aurais pas dit que c'était Tom Selleck, mais je savais que je le reconnaissais." insiste-t-il.
Fin de la discussion?
Tu penses bien que si ça avait été le cas, je ne te raconterais pas ce moment qui n'aurait rien eu de remarquable.
Mais quelques minutes plus tard, revenant au salon, le Héros pose cette question qui me fait encore rire:
"Il jouait dans quoi déjà?..."
Voila pourquoi entre le Nain et le Héros j'ai choisi de te parler du second.
Parce que lui, il le vaut bien!
lundi 20 février 2012
On est le 20 février!
Je ne sais pas ce qu'il en est pour toi, mais en période de vacances, je perds le fil du temps.
Je m'explique.
Quand je bosse, je sais que le lundi, en semaine paire (semaines paires pour mon collège, ce qui ne correspond pas avec celles du calendrier officiel!), je bosse de 10h à midi et basta.
Si j'ai parfois du mal à savoir si je suis en semaine paire ou impaire - ce qui fait une grosse différence, puisqu'en semaine impaire il me faudra revenir de 14h à 15h - j'ai tout de même la certitude d'être lundi.
Et si je sais qu'on est lundi, je sais aussi où j'en suis du calendrier, jour et mois, et année évidemment.
(Non! Alzheimer n'a pas encore frappé trop fort!).
Comment je sais, quand je bosse, qu'on est lundi?
Plusieurs indices sont là pour me le faire savoir.
D'abord le Héros vient me réveiller: c'est signe que je ne suis pas en vacances.
Il me dit gentiment, en me caressant les pieds (ce qui est drôlement mieux pour se réveiller que la sonnerie stridente d'un odieux réveil électrique), qu'il est 7h30. Le lendemain, mardi donc, il me dira de la même façon qu'il est 6h30.
Je me lève à 7h30 pour être au boulot à 10h le lundi, et à 6h30 pour être au boulot à 8h tous les autres jours.
Ça ne signifie pas que je passe plus de temps dans la salle de bains le lundi!
Trente minutes chrono, voila ce qui est nécessaire, et suffisant, pour me laver, me coiffer, me maquiller et m'habiller, chaque jour.
Si je me lève à 7h30 le lundi, c'est pour pouvoir prendre le café avec le Héros avant qu'il ne parte au travail.
Et le lundi, c'est le seul jour où il part avant moi.
Quant au vendredi, si mon heure de lever et de départ sont les mêmes que les trois jours précédents, pour le Héros c'est le premier jour du week-end........................
Je sais donc qu'on est lundi grâce à l'heure de réveil.
Bien sûr, je me suis aussi préparée psychologiquement la veille au soir: préparation des fringues (après le bulletin météo); vérification du cartable (les bonnes habitudes des bons élèves!) et, parfois même, petit coup d'oeil sur l'E(space) N(umérique) T (de Travail) de mon établissement.
Je suis une prof sérieuse, moi, Madame!
Or, j'entame ma deuxième semaine de vacances.
Je me lève quand je me réveille, parfois tôt (comme mercredi) parfois tard (comme hier).
Chaque matin, même hier, dimanche, j'ai travaillé entre deux et trois heures pour corriger toutes mes copies. Ouf!
Et si j'ai aussi bossé hier, ce n'est ni parce que j'avais du retard, ni parce que je suis plus courageuse que quiconque (quoi que...), mais simplement parce qu'étant en vacances, j'ai perdu le fil du temps!
En vacances, je m'en fous un peu de quel jour on est; de quelle heure il peut bien être aussi, d'ailleurs.
Mais voila!
Aujourd'hui, tandis que je comatais devant ma tasse de café, vers 9h30, le téléphone du Héros a grelotté.
Bien qu'en vacances lui aussi cette semaine, il savait qu'il devrait se rendre au bureau (et qu'importe ici le pourquoi de cette obligation!).
Je l'entends dire: "Ok! je me douche et j'arrive!"
De fait, en 20 minutes, il était douché, rasé, et en train d'enfiler ses rangers.
Ce faisant il m'explique des trucs, que j'entends plus ou moins jusqu'à cette partie de phrase:
"..... il viendrait le 20 février."
Mes neurones sont seulement en cours de connexion.
Je suis en vacances!
Voila pourquoi je réponds: "Ben alors pourquoi tu y vas aujourd'hui?"
Le genre de réponse qui le fait marrer le Héros!
"On EST le 20 février, ma Chérie!" (Le Héros met toujours des majuscules quand il s'adresse à moi avec tendresse!)
Oh! mer*e!
Et tandis que le Héros finit d'enfiler sa parka, je me jette sur le téléphone.
C'est moche de perdre le fil du temps pendant les vacances.
Aujourd'hui, la Maman de PetitPoisson a 31 ans!
Je m'explique.
Quand je bosse, je sais que le lundi, en semaine paire (semaines paires pour mon collège, ce qui ne correspond pas avec celles du calendrier officiel!), je bosse de 10h à midi et basta.
Si j'ai parfois du mal à savoir si je suis en semaine paire ou impaire - ce qui fait une grosse différence, puisqu'en semaine impaire il me faudra revenir de 14h à 15h - j'ai tout de même la certitude d'être lundi.
Et si je sais qu'on est lundi, je sais aussi où j'en suis du calendrier, jour et mois, et année évidemment.
(Non! Alzheimer n'a pas encore frappé trop fort!).
Comment je sais, quand je bosse, qu'on est lundi?
Plusieurs indices sont là pour me le faire savoir.
D'abord le Héros vient me réveiller: c'est signe que je ne suis pas en vacances.
Il me dit gentiment, en me caressant les pieds (ce qui est drôlement mieux pour se réveiller que la sonnerie stridente d'un odieux réveil électrique), qu'il est 7h30. Le lendemain, mardi donc, il me dira de la même façon qu'il est 6h30.
Je me lève à 7h30 pour être au boulot à 10h le lundi, et à 6h30 pour être au boulot à 8h tous les autres jours.
Ça ne signifie pas que je passe plus de temps dans la salle de bains le lundi!
Trente minutes chrono, voila ce qui est nécessaire, et suffisant, pour me laver, me coiffer, me maquiller et m'habiller, chaque jour.
Si je me lève à 7h30 le lundi, c'est pour pouvoir prendre le café avec le Héros avant qu'il ne parte au travail.
Et le lundi, c'est le seul jour où il part avant moi.
Quant au vendredi, si mon heure de lever et de départ sont les mêmes que les trois jours précédents, pour le Héros c'est le premier jour du week-end........................
Je sais donc qu'on est lundi grâce à l'heure de réveil.
Bien sûr, je me suis aussi préparée psychologiquement la veille au soir: préparation des fringues (après le bulletin météo); vérification du cartable (les bonnes habitudes des bons élèves!) et, parfois même, petit coup d'oeil sur l'E(space) N(umérique) T (de Travail) de mon établissement.
Je suis une prof sérieuse, moi, Madame!
Or, j'entame ma deuxième semaine de vacances.
Je me lève quand je me réveille, parfois tôt (comme mercredi) parfois tard (comme hier).
Chaque matin, même hier, dimanche, j'ai travaillé entre deux et trois heures pour corriger toutes mes copies. Ouf!
Et si j'ai aussi bossé hier, ce n'est ni parce que j'avais du retard, ni parce que je suis plus courageuse que quiconque (quoi que...), mais simplement parce qu'étant en vacances, j'ai perdu le fil du temps!
En vacances, je m'en fous un peu de quel jour on est; de quelle heure il peut bien être aussi, d'ailleurs.
Mais voila!
Aujourd'hui, tandis que je comatais devant ma tasse de café, vers 9h30, le téléphone du Héros a grelotté.
Bien qu'en vacances lui aussi cette semaine, il savait qu'il devrait se rendre au bureau (et qu'importe ici le pourquoi de cette obligation!).
Je l'entends dire: "Ok! je me douche et j'arrive!"
De fait, en 20 minutes, il était douché, rasé, et en train d'enfiler ses rangers.
Ce faisant il m'explique des trucs, que j'entends plus ou moins jusqu'à cette partie de phrase:
"..... il viendrait le 20 février."
Mes neurones sont seulement en cours de connexion.
Je suis en vacances!
Voila pourquoi je réponds: "Ben alors pourquoi tu y vas aujourd'hui?"
Le genre de réponse qui le fait marrer le Héros!
"On EST le 20 février, ma Chérie!" (Le Héros met toujours des majuscules quand il s'adresse à moi avec tendresse!)
Oh! mer*e!
Et tandis que le Héros finit d'enfiler sa parka, je me jette sur le téléphone.
C'est moche de perdre le fil du temps pendant les vacances.
Aujourd'hui, la Maman de PetitPoisson a 31 ans!
Bon anniversaire ma Grande!
jeudi 16 février 2012
On va faire des économies....
Ouf! Enfin! On y est!
Le président-candidat est devenu officiellement candidat-président!
(J'ai commencé ce billet il y a quelques semaines et je suis surprise de retrouver cette expression dans la bouche de Hollande!)
Quelle surprise, hein?
Personne ne s'y attendait...
Je n'ai pas l'intention ici de faire une analyse politique, mais juste de te faire part d'une réflexion que je me fais depuis déjà quelques semaines.
Réflexion qui se formule essentiellement de manière interrogative:
Allons-nous enfin faire des économies?
En effet il ne t'aura pas échappé que depuis un bon moment maintenant, il a multiplié les voyages, les visites d'usines, les rencontres sur les chantiers.
(Certes, le public présent, en particulier sur le chantier de construction, n'était constitué que de figurants sommés de venir faire la claque (obligés mais bénévoles).
Tu en as vu beaucoup toi, des chantiers de construction actifs par moins quelque chose au thermomètre?)
Mais revenons à ma réflexion première.
Tous les autres, et quel que soit le pourcentage d'intentions de votes qu'on leur attribue, devront bien faire apparaître leurs déplacements, nuitées hôtelières et autres dépenses sur leur compte de campagne, non?
Prenons, Hollande.
Au hasard. (Mais ça vaut pour tous les autres, de Joly à Le Pen en passant par toutes les tendances exprimées.)
Il se balade dans notre beau pays depuis mi-octobre, plus ou moins, non?
La note doit donc déjà être salée, non?
Le nouveau déclaré, tant qu'il a joué sur les deux tableaux (candidat mais pas déclaré) aura ainsi économisé entre trois et quatre mois de déplacements, cocktails, locations de salle...
Et ses petits camarades qui sont allés au charbon pour lui pendant tout ce temps, puisque leur maître n'était pas candidat, l'ont tous fait dans le cadre de leurs fonctions (multiples et bien payées): ministres, députés, maires etc.
Economisé?.................
Sur le compte de campagne, sans aucun doute!
Mais pas sur le compte de l'Etat.
Voila pourquoi je me pose cette question: l'Etat va-t-il enfin faire des économies grâce à cette déclaration?
Le président-candidat est devenu officiellement candidat-président!
(J'ai commencé ce billet il y a quelques semaines et je suis surprise de retrouver cette expression dans la bouche de Hollande!)
Quelle surprise, hein?
Personne ne s'y attendait...
Je n'ai pas l'intention ici de faire une analyse politique, mais juste de te faire part d'une réflexion que je me fais depuis déjà quelques semaines.
Réflexion qui se formule essentiellement de manière interrogative:
Allons-nous enfin faire des économies?
En effet il ne t'aura pas échappé que depuis un bon moment maintenant, il a multiplié les voyages, les visites d'usines, les rencontres sur les chantiers.
(Certes, le public présent, en particulier sur le chantier de construction, n'était constitué que de figurants sommés de venir faire la claque (obligés mais bénévoles).
Tu en as vu beaucoup toi, des chantiers de construction actifs par moins quelque chose au thermomètre?)
Mais revenons à ma réflexion première.
Tous les autres, et quel que soit le pourcentage d'intentions de votes qu'on leur attribue, devront bien faire apparaître leurs déplacements, nuitées hôtelières et autres dépenses sur leur compte de campagne, non?
Prenons, Hollande.
Au hasard. (Mais ça vaut pour tous les autres, de Joly à Le Pen en passant par toutes les tendances exprimées.)
Il se balade dans notre beau pays depuis mi-octobre, plus ou moins, non?
La note doit donc déjà être salée, non?
Le nouveau déclaré, tant qu'il a joué sur les deux tableaux (candidat mais pas déclaré) aura ainsi économisé entre trois et quatre mois de déplacements, cocktails, locations de salle...
Et ses petits camarades qui sont allés au charbon pour lui pendant tout ce temps, puisque leur maître n'était pas candidat, l'ont tous fait dans le cadre de leurs fonctions (multiples et bien payées): ministres, députés, maires etc.
Economisé?.................
Sur le compte de campagne, sans aucun doute!
Mais pas sur le compte de l'Etat.
Voila pourquoi je me pose cette question: l'Etat va-t-il enfin faire des économies grâce à cette déclaration?
lundi 13 février 2012
Avec ou sans Valentin....
EDIT du matin: pour envoyer un message amoureux insolite, voire faire une bonne action en plus, rends toi ICI
La Saint-Valentin, bien des solistes vous le diront, n'est que m***rde commerciale.
Et si tu es accompagné(e) mais honnête, tu le sais bien que c'est que du commerce!
Pourtant, allez, avoue, c'est bien sympa ce jour de février où tu reçois dès le matin une jolie rose, non?
A l'approche de cette fête, il m'est revenu un souvenir du temps où j'étais seule.
A l'époque j'habitais en Amiénie (coucou les Pitous!).
Ce 14 février-là, je me promenais en ville avec ma petite dernière.
Pas une vitrine qui n'était pas surchargée de coeurs, d'angelots fessus, d'arc d'amour etc...
Du rouge passion partout!
Alors que nous traversions la place de la mairie, je disais à ma fille que j'étais bien consciente que c'était du commerce la saint-Valentin, mais qu'au bout de temps d'années seule, je sacrifierai sans remord à la fête commerciale, juste pour me sentir moins seule.
Elle me demanda alors ce que je voulais, un cadeau? Un mot d'amour? Un geste gentil?
Non, non, pas de cadeau, juste un baiser, un sourire et un mot gentil m'auraient suffi lui répondis-je.
Oh! Alors, reprit-elle, c'est facile! Le premier homme qui passe, je lui demande s'il veut bien te rendre ce service!
Un homme passa à ce moment près de nous.
Ma gamine l’interpella ainsi:
"Monsieur! S'il vous plaît.............................."
Je me figeai.................... Ça va pas la tête?
".................. Vous auriez l'heure s'il vous plaît?"..............................................................................................................................................................
Et nous avons ri comme des folles après cette presqu'aventure!
Depuis sept ans, le Héros est près de moi et chaque année il fête la Saint-Valentin.
Tout lui est bon pour me faire des cadeaux.
Et pas seulement ce jour-là.
mais aussi ce jour-là!
Cette année, il a un peu triché.
Je lui avais raconté que j'avais vu dans la vitrine un joli vase.
Toi qui ne me connais pas tu te dis que j'ai amené le truc....
Non, non! Souvent quand j'ai vu un bel objet quelque part je le raconte au Héros, juste pour lui dire le plaisir que j'ai eu à voir une belle chose.
Mais dimanche matin, le Héros est allé (comme tous les dimanche) cherché le pain et en a profité pour passer chez la fleuriste.
Il n'a eu aucun mal à reconnaître le vase et il y a fait ajouter deux roses rouges, une rose blanche et rouge et une autre fleur, blanche.
Le vase lui-même est d'un rouge magnifique.
Et non, je ne te le décris pas.............
Il est beau, il me plaît et surtout, surtout!
C'est mon Héros qui me l'a offert!
La Saint-Valentin, bien des solistes vous le diront, n'est que m***rde commerciale.
Et si tu es accompagné(e) mais honnête, tu le sais bien que c'est que du commerce!
Pourtant, allez, avoue, c'est bien sympa ce jour de février où tu reçois dès le matin une jolie rose, non?
A l'approche de cette fête, il m'est revenu un souvenir du temps où j'étais seule.
A l'époque j'habitais en Amiénie (coucou les Pitous!).
Ce 14 février-là, je me promenais en ville avec ma petite dernière.
Pas une vitrine qui n'était pas surchargée de coeurs, d'angelots fessus, d'arc d'amour etc...
Du rouge passion partout!
Alors que nous traversions la place de la mairie, je disais à ma fille que j'étais bien consciente que c'était du commerce la saint-Valentin, mais qu'au bout de temps d'années seule, je sacrifierai sans remord à la fête commerciale, juste pour me sentir moins seule.
Elle me demanda alors ce que je voulais, un cadeau? Un mot d'amour? Un geste gentil?
Non, non, pas de cadeau, juste un baiser, un sourire et un mot gentil m'auraient suffi lui répondis-je.
Oh! Alors, reprit-elle, c'est facile! Le premier homme qui passe, je lui demande s'il veut bien te rendre ce service!
Un homme passa à ce moment près de nous.
Ma gamine l’interpella ainsi:
"Monsieur! S'il vous plaît.............................."
Je me figeai.................... Ça va pas la tête?
".................. Vous auriez l'heure s'il vous plaît?"..............................................................................................................................................................
Et nous avons ri comme des folles après cette presqu'aventure!
Depuis sept ans, le Héros est près de moi et chaque année il fête la Saint-Valentin.
Tout lui est bon pour me faire des cadeaux.
Et pas seulement ce jour-là.
mais aussi ce jour-là!
Cette année, il a un peu triché.
Je lui avais raconté que j'avais vu dans la vitrine un joli vase.
Toi qui ne me connais pas tu te dis que j'ai amené le truc....
Non, non! Souvent quand j'ai vu un bel objet quelque part je le raconte au Héros, juste pour lui dire le plaisir que j'ai eu à voir une belle chose.
Mais dimanche matin, le Héros est allé (comme tous les dimanche) cherché le pain et en a profité pour passer chez la fleuriste.
Il n'a eu aucun mal à reconnaître le vase et il y a fait ajouter deux roses rouges, une rose blanche et rouge et une autre fleur, blanche.
Le vase lui-même est d'un rouge magnifique.
Et non, je ne te le décris pas.............
Il est beau, il me plaît et surtout, surtout!
C'est mon Héros qui me l'a offert!
vendredi 10 février 2012
La valeur et le courage.....
Sont-ce les vacances qui s'annoncent qui les ont inspirés?
Les gnomes en 5ème, cette semaine, m'ont offert un florilège que je tiens à partager avec toi.
le contexte (ça me permet de remettre tes connaissances grammaticales à jour!):
Les valeurs du présent de l'indicatif.
La valeur d'un temps, c'est le sens qu'il prend selon la manière dont on l'emploie.
En effet, quand on est petit, on nous apprend que le présent, c'est là, maintenant et tout de suite.
Sauf que!................. Ce n'est pas vrai du tout!
Et c'est l'objet du cours dont il est question et qui va permettre à certains de me faire bien rire.
Les phrases qui servent d'illustration:
1- Luc? Il vient de partir.
2- Le cours s'achève dans cinq minutes.
3- (Le 14 juillet 1789, le peuple s'empare de la Bastille.)
4- La nuit était tombée et le silence régnait. Tout à coup, dans son sommeil, Paul pousse un hurlement.
5- Quand le chat n'est pas là, les souris dansent.
Pour la 1 et la 2, c'est facile et efficace, ils comprennent et le sens et les valeurs: passé proche, futur proche. (Si tu ne comprends pas, demande et je ré-explique!).
Pour la 3, comme je veux que la valeur soit bien comprise, je leur demande de me donner une date historique. (Présent Historique - le H signalant qu'on parle de l'Histoire).
Azraël me donne sa date de naissance ce qui me fait lui répondre:
-"J'ai dit "historique", pas "catastrophique"!
Oui, je sais, c'est de l'humour de prof et à deux balles!
On parvient à se mettre d'accord sur le 14 juillet.
Pour la 4, ça se complique un peu mais ça passe finalement assez bien. (présent de narration)
Quand arrive la 5, je veux d'abord m'assurer qu'ils comprennent le sens du dicton.
Le CowBoy lève la main (et je prends le risque de lui donner la parole!)
- Hé ben (toutes ses phrases commencent ainsi, comme si toutes mes questions n'attendaient que des réponses qui seraient des évidences - et ça m'agace!) ça veut dire que si le chat n'est pas dans la maison, ou si on n'a pas de chat, ben les souris, elles dansent.
-Ah... Oui, d'accord... Mais alors quand le chat est là, Elles font quoi les souris?
-.................................... Ben.................. Beeeeeennnnn....
Azraël, touché par la grâce ce jour-là s'écrie alors:
-Elles courent!
C'est pas faux!
Va -t-en rattraper la valeur de vérité générale après ça!
Autre classe, toujours en 5ème, autre cours.
L'origine des mots.
Ce n'est pas toujours évident de voir à quelle famille un mot appartient.
Et les gnomes ont appris qu'il fallait découper le mot.
C'est ainsi que je leur demande s'il peuvent me dire à quelle famille de mots ils rattachent "courage".
Réponse 1:
la rage.
Explication:
quand tu as la rage, tu ne vois pas le danger et du coup tu fais des trucs courageux.
.......................................................................................................................... ^o^
Réponse 2:
Cour (-) (s) (t)
Ils éliminent cours, le "s" les dérangent.
Une fille tente avec "court".
En gros, si tu es court sur pattes, tu pourrais aller vers le danger sans qu'on te remarque......
...................................................................................................................^~^
Une autre essaie avec "cour" pensant que les courageux sont tous des nobles venant de la cour du roi......
C'est bien vu, non?
Bien vu, mais faux!
Et toi, tu sais à quelle famille de mots il faut rattacher courage?
Les gnomes en 5ème, cette semaine, m'ont offert un florilège que je tiens à partager avec toi.
le contexte (ça me permet de remettre tes connaissances grammaticales à jour!):
Les valeurs du présent de l'indicatif.
La valeur d'un temps, c'est le sens qu'il prend selon la manière dont on l'emploie.
En effet, quand on est petit, on nous apprend que le présent, c'est là, maintenant et tout de suite.
Sauf que!................. Ce n'est pas vrai du tout!
Et c'est l'objet du cours dont il est question et qui va permettre à certains de me faire bien rire.
Les phrases qui servent d'illustration:
1- Luc? Il vient de partir.
2- Le cours s'achève dans cinq minutes.
3- (Le 14 juillet 1789, le peuple s'empare de la Bastille.)
4- La nuit était tombée et le silence régnait. Tout à coup, dans son sommeil, Paul pousse un hurlement.
5- Quand le chat n'est pas là, les souris dansent.
Pour la 1 et la 2, c'est facile et efficace, ils comprennent et le sens et les valeurs: passé proche, futur proche. (Si tu ne comprends pas, demande et je ré-explique!).
Pour la 3, comme je veux que la valeur soit bien comprise, je leur demande de me donner une date historique. (Présent Historique - le H signalant qu'on parle de l'Histoire).
Azraël me donne sa date de naissance ce qui me fait lui répondre:
-"J'ai dit "historique", pas "catastrophique"!
Oui, je sais, c'est de l'humour de prof et à deux balles!
On parvient à se mettre d'accord sur le 14 juillet.
Pour la 4, ça se complique un peu mais ça passe finalement assez bien. (présent de narration)
Quand arrive la 5, je veux d'abord m'assurer qu'ils comprennent le sens du dicton.
Le CowBoy lève la main (et je prends le risque de lui donner la parole!)
- Hé ben (toutes ses phrases commencent ainsi, comme si toutes mes questions n'attendaient que des réponses qui seraient des évidences - et ça m'agace!) ça veut dire que si le chat n'est pas dans la maison, ou si on n'a pas de chat, ben les souris, elles dansent.
-Ah... Oui, d'accord... Mais alors quand le chat est là, Elles font quoi les souris?
-.................................... Ben.................. Beeeeeennnnn....
Azraël, touché par la grâce ce jour-là s'écrie alors:
-Elles courent!
C'est pas faux!
Va -t-en rattraper la valeur de vérité générale après ça!
Autre classe, toujours en 5ème, autre cours.
L'origine des mots.
Ce n'est pas toujours évident de voir à quelle famille un mot appartient.
Et les gnomes ont appris qu'il fallait découper le mot.
C'est ainsi que je leur demande s'il peuvent me dire à quelle famille de mots ils rattachent "courage".
Réponse 1:
la rage.
Explication:
quand tu as la rage, tu ne vois pas le danger et du coup tu fais des trucs courageux.
.......................................................................................................................... ^o^
Réponse 2:
Cour (-) (s) (t)
Ils éliminent cours, le "s" les dérangent.
Une fille tente avec "court".
En gros, si tu es court sur pattes, tu pourrais aller vers le danger sans qu'on te remarque......
...................................................................................................................^~^
Une autre essaie avec "cour" pensant que les courageux sont tous des nobles venant de la cour du roi......
C'est bien vu, non?
Bien vu, mais faux!
Et toi, tu sais à quelle famille de mots il faut rattacher courage?
mercredi 8 février 2012
Tricoter et se taire.................
A la demande générale (celle de Patate en tous cas) je vais te donner des instructions pour te faire une écharpe volantée.
La laine que j'ai utilisée est celle du lien.
Tango est son nom, noire est sa couleur.
http://www.gardenprice.com/iso_album/laine_tango_instruction_echarpe.pdf
Pour Môman, il s'agissait de la laine Flamenco que tu trouveras là:
http://www.gardenprice.com/jardinerie-discount-vente-en-ligne.aspx?l=laine-flamenco&cat=83106
Sauf que sur ce site je ne vois pas la couleur que j'ai utilisée: rouge profond et fil d'or.
Pour le tricotage c'est simple: du point mousse. Autrement dit, point endroit et c'est tout.
Sauf que!
La laine formant un ruban de 3 ou 4 centimètres de large, il ne faut prendre que le rebord supérieur et donc ça finit par donner des crampes au mimines.
Mais c'est facile et rapide.
Tu vois lectrice attentive, là, tu viens de lire un billet de remplissage.................
Rien n'est à raconter actuellement.
Alors un cours rapide de tricot, c'est toujours ça de pris pour remplir ce blog...
Tu me pardonneras, non?
La laine que j'ai utilisée est celle du lien.
Tango est son nom, noire est sa couleur.
http://www.gardenprice.com/iso_album/laine_tango_instruction_echarpe.pdf
Pour Môman, il s'agissait de la laine Flamenco que tu trouveras là:
http://www.gardenprice.com/jardinerie-discount-vente-en-ligne.aspx?l=laine-flamenco&cat=83106
Sauf que sur ce site je ne vois pas la couleur que j'ai utilisée: rouge profond et fil d'or.
Pour le tricotage c'est simple: du point mousse. Autrement dit, point endroit et c'est tout.
Sauf que!
La laine formant un ruban de 3 ou 4 centimètres de large, il ne faut prendre que le rebord supérieur et donc ça finit par donner des crampes au mimines.
Mais c'est facile et rapide.
Tu vois lectrice attentive, là, tu viens de lire un billet de remplissage.................
Rien n'est à raconter actuellement.
Alors un cours rapide de tricot, c'est toujours ça de pris pour remplir ce blog...
Tu me pardonneras, non?
vendredi 3 février 2012
Les mains qui démangent...
Je viens de terminer une écharpe pour Môman.
Elle avait envie d'une de ces écharpes très à la mode tricotées dans un fil ruban qui donne un aspect très doux de volants.
Tu vois de quoi je parle?
Je m'en suis fait une, noire bien sûr, et je viens d'achever une rouge avec un petit fil d'or pour elle.
Il faut croire que les mains me démangent car cette nuit (oui, j'insomniaque un peu) j'ai travailler deux aquarelles et cet après-midi, après un passage en boutique pour l'achat de quelques toiles, je me suis aussi remise à la peinture.
Quand ce sera fini, si tu es très sage, je te montrerai tout ça.
Là, je m'en vais préparer le manger pour que mon Héros ne meure pas d'inanition!!
Elle avait envie d'une de ces écharpes très à la mode tricotées dans un fil ruban qui donne un aspect très doux de volants.
Tu vois de quoi je parle?
Je m'en suis fait une, noire bien sûr, et je viens d'achever une rouge avec un petit fil d'or pour elle.
Il faut croire que les mains me démangent car cette nuit (oui, j'insomniaque un peu) j'ai travailler deux aquarelles et cet après-midi, après un passage en boutique pour l'achat de quelques toiles, je me suis aussi remise à la peinture.
Quand ce sera fini, si tu es très sage, je te montrerai tout ça.
Là, je m'en vais préparer le manger pour que mon Héros ne meure pas d'inanition!!
mercredi 1 février 2012
Bon mais pas diététique...
Une journée à glander à la maison et je ne trouve rien de mieux que.................
D'investir la cuisine.
J'avais envie de brioche.
J'avais vu une recette qui me semblait jouable.
Impossible de me souvenir où j'ai vu la recette, mais j'avais suffisamment de souvenirs pour en faire une qui lui ressemblerait de près.
Comme je suis une feignasse (et que j'assume) je fais la première partie de la recette avec la machine à pain (fonction "pâte").
Et dans la MAP, on commence par mettre le liquide:
1 oeuf battu, 135 grammes de crème liquide et 15 grammes de levure de boulanger (j'utilise la levure sèche que je réhydrate avant usage).
400 gr de farine et 60 gr de sucre et une demie cuillère à café de sel fin.
Quand la pâte commence à se former, j'ajoute 35 grammes de beurre à température ambiante.
Si la pâte semble trop dure (et c'était le cas) j'ajoute un peu de crème liquide.
La pâte doit être élastique, un peu collante, pas liquide.
La machine pétrit puis s'arrête et chauffe juste ce qu'il faut pour une première levée.
Si tu n'as pas de machine, tu pétris à la main mais c'est une pâte un peu collante et je te souhaite bien du plaisir!
La machine signale que la première levée est achevée (soit une heure de pause dans un endroit tiède).
Tu mets la pâte sur un plan de travail très légèrement fariné et tu vas chasser l'air de la pâte en la malaxant fortement.
Puis tu formes un long boudin que tu découpes en six parts égales.
Tu allonges chaque petites part avant de la rouler sur elle-même (comme un escargot) et tu places chaque escargot dans un moule en laissant un peu d'espace entre chaque pâton.
Et tu laisses encore reposer pendant 1 heure 30 dans un endroit tiède (pour moi, le four que j'avais préchauffé à 40° et que j'ai éteint avant d'y placer mon moule).
Reste à faire chauffer le four (180°), à dorer la brioche (un jaune d'oeuf battu avec un peu d'eau), ajouter, si ça te chante, des grains de gros sucre et....
Zou! Au four pour 20 minutes seulement! (La brioche doit être légèrement dorée, pas brune!)
Tu obtiens une brioche très légère en bouche, à la mie très aérée et souple.
le résultat est très proche de la brioche mousseline.
Bon, d'accord, quand je dis légère, je veux dire en sensations, en bouche, au toucher.
Parce que question légèreté, si tu relis la recette, avec plus ou moins 150 grammes de crème fraîche, plus le beurre, plus le sucre..........................................
Légère, légère.....
T'as remarqué que tout ce qui est bon n'est pas diététique?
D'investir la cuisine.
J'avais envie de brioche.
J'avais vu une recette qui me semblait jouable.
Impossible de me souvenir où j'ai vu la recette, mais j'avais suffisamment de souvenirs pour en faire une qui lui ressemblerait de près.
Comme je suis une feignasse (et que j'assume) je fais la première partie de la recette avec la machine à pain (fonction "pâte").
Et dans la MAP, on commence par mettre le liquide:
1 oeuf battu, 135 grammes de crème liquide et 15 grammes de levure de boulanger (j'utilise la levure sèche que je réhydrate avant usage).
400 gr de farine et 60 gr de sucre et une demie cuillère à café de sel fin.
Quand la pâte commence à se former, j'ajoute 35 grammes de beurre à température ambiante.
Si la pâte semble trop dure (et c'était le cas) j'ajoute un peu de crème liquide.
La pâte doit être élastique, un peu collante, pas liquide.
La machine pétrit puis s'arrête et chauffe juste ce qu'il faut pour une première levée.
Si tu n'as pas de machine, tu pétris à la main mais c'est une pâte un peu collante et je te souhaite bien du plaisir!
La machine signale que la première levée est achevée (soit une heure de pause dans un endroit tiède).
Tu mets la pâte sur un plan de travail très légèrement fariné et tu vas chasser l'air de la pâte en la malaxant fortement.
Puis tu formes un long boudin que tu découpes en six parts égales.
Tu allonges chaque petites part avant de la rouler sur elle-même (comme un escargot) et tu places chaque escargot dans un moule en laissant un peu d'espace entre chaque pâton.
Et tu laisses encore reposer pendant 1 heure 30 dans un endroit tiède (pour moi, le four que j'avais préchauffé à 40° et que j'ai éteint avant d'y placer mon moule).
Reste à faire chauffer le four (180°), à dorer la brioche (un jaune d'oeuf battu avec un peu d'eau), ajouter, si ça te chante, des grains de gros sucre et....
Zou! Au four pour 20 minutes seulement! (La brioche doit être légèrement dorée, pas brune!)
Tu obtiens une brioche très légère en bouche, à la mie très aérée et souple.
le résultat est très proche de la brioche mousseline.
Bon, d'accord, quand je dis légère, je veux dire en sensations, en bouche, au toucher.
Parce que question légèreté, si tu relis la recette, avec plus ou moins 150 grammes de crème fraîche, plus le beurre, plus le sucre..........................................
Légère, légère.....
T'as remarqué que tout ce qui est bon n'est pas diététique?
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