mardi 31 août 2010

Un marronnier

Une veille de pré-rentrée, je ne pouvais pas ne pas faire un billet.
D'autant que je ne sais pas si j'aurai le temps, l'envie et la matière nécessaire par la suite.

Bon, comme d'habitude, j'ai l'estomac qui se tord et le coeur qui fait des bonds.
A moins que ça soit l'inverse....

Pour tromper l'ennemi je n'ai trouvé que quelques parades dont je te fais part, histoire que tu puisses te moquer de moi.

1° ce matin, suis allée faire quelques courses pour pouvoir préparer à midi des rouleaux de printemps.
Un peu long à faire.... C'est le but!
2° à 13h30 j'irai chez le coiffeur. Non pas pour me faire la coupe de la rentrée, mais juste pour me faire du bien.
3° à 16h30 je recevrai le ramoneur.
Ça, c'est prévu depuis un moment déjà, mais je fais feu de tout bois!

Bref! Comme tous les ans à cette date, je voudrais être huit jours plus vieille!
Parce que ce qui est douloureux, c'est le commencement!

lundi 30 août 2010

Il y a du changement...

A J-3 de la rentrée, tu commences la lecture de ce billet et tu sais de quoi je vais parler.

Tu crois savoir, pour être plus près de la vérité.

Si tu penses que je vais évoquer ici la rentrée scolaire, mon mal de ventre, mes réveils nocturnes à répétition, la préparation de mon cartable.....
Tu as perdu!!!

Si tu as imaginé que j'allais te raconter à quel point le Héros est un homme héroïque: planté(e)!

Un seul sujet vaut actuellement que je m'installe ici et que j'ouvre la fenêtre "nouveau message": Morice-la-chatte-(ex)-sociopathe.

Si tu ne sais rien de cette chatte, va voir dans les archives, parce que je veux bien faire un résumé, mais je ne vais pas tout re-re-re-raconter chaque fois qu'il est question d'elle.

Donc, et pour résumer, après des années d'enfermement obligatoire (pour cause de 7ème étage); après une année de tentatives quasi infructueuses pour descendre au jardin en raison d'une agoraphobie féline, Morice s'est prise d'un amour incommensurable pour la nature, le jardin, en un mot: dehors!

Le Héros et moi en sommes ravis. Certes, elle réclame l'ouverture des portes à 4h45! Mais si le Héros faisait comme tout le monde à cette heure-là, il ne lui aurait pas donné cette habitude. (Oui! le Héros se lève entre 4 et 5 heures le matin!).

Sont-ce les courses folles dans la verdure? sont-ce les promenades avec ses potes les merles (elle ne les chasse pas, elle les suit!). Toujours est-il qu'il nous a semblé voir dans ses yeux une étincelle. Ou, comme l'a justement remarqué le Héros hier soir "le regard plus vif, moins vide".

De plus, et je place ici un autre rappel, depuis toujours, alimentairement parlant, Morice n'a jamais voulu autre chose que des croquettes "brekkies". Celles qui sont fourrées, genre petit coussins plein de trucs que les chats aiment. Je rappelle également que, pour faire bonne mesure dans le genre "je suis pas ordinaire", cette chatte est allergique au poisson!
Et puisqu'elle s'est mise à l'exercice et à une vie de chat normal, nous avons pensé que, peut-être, ses goûts alimentaires avaient évolués aussi.
C'est pourquoi, lors des dernières courses, nous avons passé un temps fou à lui choisir une petite boîte, genre dôme mais en marque grand distributeur, contenant des morceaux de poulet dans une sorte de gelée.

Dans le passé, ce type d'achat s'était révélé être une erreur, Morice refusant même de renifler son assiette.
Cette fois, à peine un coin de l'opercule soulevé, elle s'est mise à chanter-roucouler en me tournant autour.
Et, le mets odorant versé dans une petite assiette, elle s'est précipitée pour le manger avec, visiblement, beaucoup de plaisir.
Comment je le sais?
Parce que d'habitude, quand elle mange, si le Héros bouge dans son bureau, elle arrête et s'en va.
Là, le Héros appelé par mes soins afin qu'il pût constater le miracle, elle a levé la tête et s'est remise à manger, se laissant admirer.

Quant à la présence de Marcel, le lapin nain: elle s'en fout! Mais alors avec une force!!!!!

Morice, comme le monde, change et évolue....

Et ne viens pas me dire qu'il y avait des choses beaucoup plus importantes à dire ces jours-ci!

lundi 23 août 2010

Au jardin...

Evidemment, avec un tel titre, tu serais en droit d'attendre des photos.
Oui, mais voila, mon APN (pour les non-initié(e)s - et je sais qu'il y en a - Appareil Photo Numérique) est mort....

Pas de photos............. Il va donc falloir que je mette à contribution:
1) la richesse de mon vocabulaire
2) mon imagination (plus fertile que le jardin)
3) un rien de poésie.

Commençons, si tu veux bien par l'aspect catastrophique et déprimant de ce jardin: la terre y est si pauvre que bien peu de fleurs ont accepté de pousser. A leur décharge, je me dois de préciser que, lorsqu'il pleut, la terre est grasse, collante et lourde. Quand il fait beau elle est dure, fendillée et ressemble un peu à du béton.
Les délicates pousses ne parviennent pas toujours à percer cette croûte malsaine.

Quelques obstinées nous ont pourtant procuré du bonheur.
Ainsi, le pied de marguerites qui nous offre encore à ce jour des têtes magnifiques, tout comme le rudbékia (merci les pitous pour le noms) qui, après nous avoir présenté trois belles fleurs aux tons de vieux rose, nous amuse avec des fleurs qui ressemble (c'est vrai, tu as raison, G.) à des volants de badmington.

Des trente pieds placés là pour un parterre tout en couleur et en volume, ce sont les seuls qui ont fleuri.

Le mélange dit "jachère sauvage", semé le long de la haie du fond, a fourni, et fourni encore, une multitude de bleuets... Pas tous bleus: rose, mauve, violet, blanc...
Mais quel idée d'appeler cela "jachère" puisque nous n'avons rien vu d'autre.

Autour du forsythia, un autre mélange a aussi donné de beaux résultats à base de pavots, et de fleurs ressemblant aux fleurs de lin en rouge, en bleu, en blanc et en panaché.

Côté capucines, celles des pots ont poussé vite, fleuri rapidement et fané à la vitesse de l'éclair.
Celle qui ont eu la bonne idée de tomber du pot lors d'un orage un peu violent, ont poussé joliment sous le balcon et fleurissent à nouveau depuis quelques jours.

A l'avant de la maison, le laurier offert par l'Avocat vit sa vie tranquillement. Des spécimens arrivés là on ne sait comment lui fournissent un écrin de couleurs: mauve des lupins sauvages; orange d'une capucine oubliée, blanc de je ne sais pas ce que c'est mais c'est joli et délicat.

Un seul pois de senteur nous a fait l'honneur d'une floraison mauve.

Et je n'oublie pas le jardin en carrés!
C'est une explosion de vie!
En juillet nous avons déjà pu déguster de merveilleuses laitues croquantes et pommées... Un régal.
La deuxième série est maintenant bien entamée aussi.
Quelques radis (dits de 18 jours mais qui ont pris le double pour parvenir à maturité), des herbes aromatiques tout plein pour les petits plats d'hiver (sauge mise à séchée); les apéros musclés ou les plats exotiques (menthe marocaine); du thym citron qui se prend pour un arbuste; de l'oseille cueillie presque chaque jour et mise au congélateur en prévision des plats de poissons de l'hiver....
Et, depuis dix jours maintenant, chaque jour une belle poignée de tomates cerises craquantes à souhait.

Bref! Des couleurs et des saveurs même si nous pensions mieux réussir côté fleurs...

En automne, on défait tout, on ajoute notre compost, on revoit les massifs et leur disposition...
..... Quand je dis "on"...
je reprends:
En automne, je demande au Héros de tout casser, de creuser, de retourner et de transporter la terre et le compost.
Je lui indiquerai où mettre les nouveaux massifs et il n'aura plus qu'à me montrer comme ses bras sont puissants!
Bien sûr je le remercierai chaleureusement (dès qu'il aura repris son souffle et des forces!).

Et je te refais un bilan dans un an!




vendredi 20 août 2010

C'est dans les vieux chaudrons...

Quoi?.... Trois semaines sans bloguer?............... Oh!.... pauvre lectrice/teur... Comment ai-je osé te laisser dans le vide intersidéral de la blogosphère?

ben, en fait c'est simple:
1) je bossais, moi, madame (monsieur)! Même que j'ai un peu d'avance maintenant et que je vais envisager de prendre des vacances. Il serait temps, non?
2) J'avais rien, mais alors rien à raconter. Tu ne veux pas que je te fasse le détail de mon boulot, n'est-ce pas?
3) Tu t'en fous t'étais en vacances sans ordi!

Là, comme tu lis attentivement, tu te dis, qu'est-ce que le titre a à voir avec ce qu'elle raconte?...
Pour le moment, je confirme: rien!

Cependant, étant bien doté(e) cérébralement, tu te doutes que si je prends le clavier aujourd'hui, après trois longues semaines de silence, c'est que j'ai un truc formidable à te dire.
Et comme, en plus d'être équipé(e) en neurones, tu es aussi en surcharge hormonale (rien à voir avec ton poids... je parle de ta libido!), tu en conclus un peu vite que je vais te parler sexe...

Perduuuuuuuuuuuuuu!

Je vais parler confitures!

En effet, cet été, entre deux séances de travail, j'ai fait de la confiture de fraises, de myrtilles, d'abricots et aujourd'hui de groseilles.
je dis bien confiture de groseilles. Pas de la gelée.
Pourquoi?
Parce que ma maman, elle préfère la confiture de groseilles.

Et justement, en parlant d'elle, et on en revient au titre, elle m'a donné sa bassine à confitures.
Celle en cuivre. Une vraie quoi!

Et tiens-toi bien, cette même bassine, avant d'être celle de maman, était déjà celle de sa maman à elle. Ma grand'mère donc!

Pourquoi maman se sépare-t-elle de cet instrument historique?
Parce qu'elle a une plaque à induction....
Pas moi.

Inutile de revenir maintenant sur le titre: tu l'as compris, avec une bassine aussi vieille, quasi historique, et en tous cas familiale, mes confitures elles sont encore meilleures!

Parce que c'est bien dans les vieux chaudrons en cuivre qu'on fait les meilleures confitures!

PS: non, je n'envoie plus d'avis de parution les filles! Vous devriez avoir pris l'habitude de venir ici vous régaler de mes âneries, aussi je me suis dit que ça n'était plus la peine de surcharger votre boite mail.... Alors juste encore pour cette fois-ci....