mardi 27 mars 2012

le poil de tête: un métier!

As-tu noté, lectrice, que les billets qui nous font sourire sont, souvent, le récit d'un moment qui fut désagréable pour celle qui le narre?
Sois heureuse! Aujourd'hui je vais te conter ma torture hebdomadaire (au mieux).

En effet, je vais te parler de mes cheveux.
Aaah.... Les cheveux...
Les remarques des copines à leur propos vont de "Ils sont longs".
Bravo! Quelle observatrice!
Certaines vont jusqu'à "très longs"? 
On ne va pas discuter sur ce point car tu me diras que ça dépend, que c'est toujours par comparaison.
Pour info, et afin que tu sois seule à juger de la meilleure formule je précise qu'ils arrivent un peu en dessous de ce qui devrait être ma taille si j'étais moins ronde.
Note que c'est facile d'avoir les cheveux (très) longs: il suffit de les laisser pousser tranquillement.
Autre remarque possible: "Ça doit être du boulot à entretenir!"
Je confirme!
Et c'est là où je veux en venir.

En fait, ce qui me donne le plus de boulot c'est bien ma fainéantise naturelle.

Afin que tu comprennes cette remarque, sache qu'en plus ils sont frisés. Cependant je peux en faire ce que je veux. 
Quand je veux. 
Et c'est là le problème, parce que je ne veux pas toujours!

Ainsi, quand je ne suis pas très courageuse, je les laisse sécher en liberté ce qui me donne un crinière longue et très, mais alors très bouclée.
Evidemment, impossible de passer le peigne dedans!
Quant à la brosse, on oublie! Ça ne donnerait qu'une masse mousseuse et particulièrement moche.
La seule solution c'est de vaporiser un peu de démêlant sans rinçage et de passer les doigts.
Super résultat! 

Sauf que....................

Au shampoing suivant, je me retrouve avec une masse de boucles bien emmêlées, auxquelles s'ajoutent tous les cheveux qui, à un moment ou un autre, ont eu envie de tomber mais que les copains bien accrochés ont retenus entre leurs tentacules.

C'est alors qu'une bataille va devoir s'engager entre le peigne (en bois et à dents larges), le démêlant, la douche et moi.
En effet, après les avoir lavés et rincés  le plus délicatement du monde (ce n'est pas le moment d'en rajouter dans le fouillis capillaire!) j'applique du démêlant mèche à mèche. Je coince le tout avec une grosse pince crabe et je laisse poser un moment.
Avant de rincer, je démêle chaque mèche, en partant du bas, toujours enduite du produit magique.

Ça a l'air facile raconté comme ça?

Mais en réalité c'est plus de vingt minutes de lutte! Ce sont des dents de peigne prises dans un entrelacs de cheveux morts. C'est la main qui se crispe, le visage qui grimace, le bras qui fait mal à force de travailler ainsi....
C'est, parfois, le Héros, appelé à les rescousse!

Tu crois que mon calvaire s'achève quand enfin le peigne glisse sans buter sur le moindre noeud?
Que nenni!
Il reste à rincer délicatement pour ne pas flinguer le boulot et, ultime torture aquatique, placer le curseur sur "froid".
Autrement dit, je viens de passer plus ou moins quarante minutes dans une atmosphère chaude, dont une partie sous un jet d'eau toute aussi chaude et tout à coup je me balance sur le crâne de l'eau froide.

Après quoi je me déguise en grand vizir avec ma serviette sur la tête.
Petit moment de pause pour reprendre ma respiration.

Il reste à les repeigner et, pour ne pas recommencer ce calvaire dans les jours qui suivent, patiemment, pendant presque une heure, sécher chaque mèche pour la lisser.

Je sors de cette épreuve de deux heures avec le poil de tête brillant, longuissime, lisse, sans risque de noeuds pour les trois jours à venir.

C'est un métier d'être une femme à cheveux longs!


vendredi 23 mars 2012

Ça manque de légèreté....

Tu l'as constaté, lectrice abandonnée: je n'ai rien écrit ici depuis presqu'une semaine.
L'actualité, quand elle a la couleur du deuil et de l'horreur, me paralyse.

En commençant ce billet, je pensais que plus jeune, sans être insensible, je me laissais moins atteindre par le monde.
Mais le souvenir de l'accident de car sur l'autoroute en juillet 1982 ou celui de Los Alfaques en 1978 ont fait remonter dans ma mémoire ces jours terribles et avec eux mes émotions de l'époque.
C'était épouvantable.

Depuis quelques jours, l'actualité me semble insoutenable.

Accident terrible en Suisse, folie meurtrière en Midi-Pyrénées....
Toutes ces familles endeuillées, ces cercueils alignés....

Alors sans doute vais-je encore garder le silence quelques jours....
Je manque de légèreté et je ne veux pas t'imposer ça.


samedi 17 mars 2012

Ça va être très chaud ici...

Il y a quelques jours, sur Le Blog (presque) tout rose de Muriel Gilbert, j'avais participé à un concours dont le cadeau était une huile de massage sensuel à l'ylang-ylang.

Si tu me connais un peu, tu sais que j'ai vécu 2 ans à Mayotte, l'ïle aux parfums. Or ce qui parfume l'île dès la fin d'après-midi, ce sont les ylang-ylangs qui poussent tant à l'état sauvage que dans des plantations qui regroupent des milliers de ces arbres.
Le parfum de l'ylang, j'adore.............................

Alors quand Muriel a proposé de commenter son billet et de le relayer, je n'ai pas eu à me forcer!
Et j'ai remporté un de ces précieux flacons!

Il est arrivé aujourd'hui (ou hier, mais j'ai relevé ma boite seulement ce matin) et j'ai testé l'huile sur mes mains.
Elle vient du site Maléa-massage.


Le flacon est sobre, noir et la prise en main est facilité par sa forme élancée.
L'huile s'égoutte doucement, donc pas de risque de se retrouver avec le flacon entier dans la main!
Quand on se masse les mains suffisamment longtemps, mais pas trois heures non plus! elles ne restent pas grasses, et ça, c'est un bon point!

Quant à l'odeur..........................................
Je suis partagée.

Et là, lectrice, je vais te demander de faire un effort pour comprendre ma démarche. Il ne s'agit pas d'une critique négative mais bien de mon avis à moi perso...

Pas de doute ça sent très bon.
Pourtant, je ne retrouve pas absolument l'odeur pénétrante et envoûtante de l'ylang.
J'aime beaucoup le parfum de cette huile, dès sa sortie du flacon et aussi après, sur la peau.
Mais ce n'est pas complètement le parfum de l'ylang.

Il me reste maintenant deux choses à faire:
remercier encore Muriel Gilbert et Maléa pour ce très joli et agréable cadeau;
tester l'huile autrement que sur mes mains............................ Autrement dit, confier le flacon et mon petit corps dodu aux mains expertes de mon Héros.
Et non, je ne ferai pas de billet pour te raconter!

Un dernier point, plus directement adressé à Muriel:
Voila pourquoi je ne participe pas au concours de chaussures! J'ai bien l'intention de profiter un max de cette huile, c'est pourquoi je compte passer un été peu habillée et donc parfaitement déchaussée, ce sera plus pratique pour le Héros!

Ça va être très chaud ici sous peu!

mercredi 14 mars 2012

Un concert pour le téléphone...

Dis, toi lectrice, ça t'arrive de téléphoner en conduisant?
Moi, non.
Jamais.

Promis-juré: jamais.
Si mon portable sonne quand je suis au volant, je laisse faire. Dès que je suis hors de la voiture, j'écoute et, selon l'urgence, je rappelle.... ou pas.

Sans doute une question d'image de soi. J'ai la certitude que je ne suis pas si importante pour qu'on attende de moi que je décroche à la seconde.
A moins que ce soit une question de liberté. Je ne suis à la merci de personne et j'estime avoir le droit de ne pas décrocher quand bon me semble.
Et tu m'évites les "et si c'est vraiment urgent?" et les "mais on ne sait jamais!"....

Bref! Là n'est pas le problème.

Ce midi, en rentrant du boulot, devant moi, un mec bavassait dans son portable tout en conduisant.
Je devrais d'ailleurs dire "en tentant de conduire" car il maîtrisait bien mal les virages, nombreux ici, freinait au dernier moment sur les feux ou les ralentissements, etc...

Bref! Il était dangereux et m'a fort agacée.

C'est pendant ce trajet qu'une idée a germé dans mon esprit retors.

Si je me souviens bien des recommandations du code, l'usage de l'avertisseur sonore -le klaxon, quoi!- n'est autorisé qu'en cas de danger immédiat.
Or, ceux qui téléphonent en conduisant sont assez dangereux, non?
Donc nous aurions le droit de klaxonner en les voyant, non?

Imagine un peu: le mec, au volant et au téléphone et autour de lui tous les autres sages conducteurs qui ne téléphonent pas à ce moment là qui se mettent à klaxonner comme des furieux....
Ça doit rendre la conversation difficile un concert de klaxons non?

Dis, sérieusement, tu en connais beaucoup des gens qui doivent absolument décrocher ou appeler quand ils sont au volant?
Les toubibs.... Mouais... Et encore.

Non, je ne suis pas de mauvais humeur................................

samedi 10 mars 2012

Griffes magnétiques...

Il paraît que ça n'est pas si nouveau que ça...
En ce qui me concerne, c'est ma découverte du jour.        

Cet après-midi je suis allée chez Bleu-Libell**e. C'est là que je trouve les crayons contour des lèvres tels que je les aime: gras juste ce qu'il faut, mine ni trop fine ni trop épaisse, tenue optimum, choix de coloris intéressant et prix très raisonnable.

La marque: Peggy Sage.

Il y a quelques mois j'ai aussi commencé à acheter les vernis à ongles de la même marque et pour les mêmes raisons: grand choix de coloris et d'aspects, très bonne tenue et prix tout aussi raisonnable.
J'avais ainsi cédé à l'effet craquelé.

Aujourd'hui, au moment de payer je vois six flacons de vernis exposés sur le comptoir, et la main photographiée montre de jolis ongles gris joliment rayés d'un gris plus foncé qui donne une impression à la fois métallique et 3D.

Il s'agit de vernis magnétiques enrichis de particules de fer. On pose une première couche qu'on laisse bien sécher. La seconde couche, un peu plus épaisse doit être exposée, avant séchage, à un dispositif composé de cinq aimants disposés en biais.

Résultats? Les particules de fer migrent et donnent cette finition bien particulière.

ICI chez Pro beauté & cotu pourras voir les couleurs et les motifs.
J'ai choisi le violet, mais l'aimant vendu avec ce flacon correspond à celui proposé sur le modèle silver de la page mise en lien.

Je ne savais pas, au moment de l'achat qu'il existait plusieurs formes d'aimants, mais ce n'est pas grave car j'aime beaucoup le résultat obtenu.
Et je pense que j'achèterai prochainement un autre flacon avec un aimant en forme d'étoile.

Hé! Hé! Pour attirer le Héros, j'ai trouvé un nouvelle arme: les griffes magnétiques!

vendredi 9 mars 2012

J'y vais, je n'y vais pas...

Dans la pièce que j'appelle, selon les moments et son état, mon bureau ou mon atelier, tu trouveras tout un stock de mes oeuvres: des acryliques essentiellement, mais aussi des aquarelles, des tableaux 3D et même un montage sur grillage à poule.
L'occasion m'est donnée d'exposer dans un bar de Nickelcity.
Le principe me plaît bien: le bar offre le pot de vernissage (un verre par personne et des babioles à grignoter), se paie en choisissant un des tableaux, ne retient rien sur les autres ventes.
Le tableau retenu ira rejoindre ceux choisis lors des autres expositions et mis à l'abri pour quatre ou cinq ans.
Arrivé à ce terme, le bar organisera une vente de toutes ces oeuvres et donnera le gain à une oeuvre caritative.

Sympa comme concept, non?

Reste cette grave question: je me lance ou je ne me lance pas?
J'expose ou je n'expose pas?

Ça n'a l'air de rien, mais donner à voir ce que je patouille depuis des années, c'est aussi difficile que se décider à faire lire à un étranger ce que j'ai écrit.

 Tu me diras que je me suis bien décidée à publier....

Mouais....................

Je suis tentée, évidemment.

Et en même temps....................

La question reste:
J'y vais ou je n'y vais pas?

mercredi 7 mars 2012

............................

J'avais programmé un billet sur les âneries de mes élèves.
Programmé dans ma tête. Donc pas, écrit. Nulle part.
Qu'ont-ils bien pu dire/écrire de si drôle?
Je ne sais plus!

J'avais pensé faire un billet politico-humoral.
Pas écrit.
Pas d'humeur.

Daydreamer est venue à mon secours avec ce mail trouvé dans ma boite ce matin.

Chaîne de l'amour pour une enfant seule...

Giulia est une petite fille de quelques semaines qui n'aura pas, comme la plupart des enfants, la chance de grandir aux cotés de
son père.
Pourtant, son papa ne l'a pas abandonnée. Il n'est pas non plus décédé.
Non, mais il fait tout simplement un métier qui l'oblige très souvent à s'absenter et voyager en France et à l'étranger.
Contrairement à d'autres enfants, dont la situation est désespérée, vous pouvez vraiment aider 
la petite Giulia.

Aidez donc Giulia, rendez-lui son papa : en 2012, ne votez pas pour son papa Nicolas.

SURTOUT NE BRISEZ PAS CETTE CHAINE, SINON VOUS RISQUEZ UN GRAND MALHEUR APRES AVRIL - MAI 2012







J'ai tardé à écrire puis j'ai été empêchée d'écrire.


Mauvaise nouvelle lectrice: la maman du Héros est allée rejoindre un monde que nous lui souhaitons meilleur....


Je dois maintenant rattraper mon retard dans la correction de mes copies, dans mes préparations de cours, dans mes billets bloguesques et dans le rangeage du linge.....................................