une bonne tarte!

Où tu vas voir que ma gourmandise ne connaît pas de borne!

Tu te rappelles sans doute qu'il y a quelques jours, afin de recevoir dignement mes invités, j'avais préparé de la pâte feuilletée.
Un kilo de pâte feuilletée pour être précise.
J'avais mis au rang de prévisions, l'incontournable galette.
Mon dos, mon cou et mon bassin refusant de fournir le moindre effort, j'ai abandonné l'idée de la galette.

En revanche, il était bien évidemment hors de question de perdre cette pâte.
D'abord conservée au frigo, sous film étirable, je l'ai ensuite débitée en trois parts pas égales du tout.
J'ai placé deux parts au congélateur. Ça servira à un moment ou un autre, fais-moi confiance!

Hier soir, avec la part conservée au frigo, j'ai eu envie de faire une expérience.

L'idée c'était de faire une flammekueche.
Mais si, tu sais, la tarte alsacienne flambée!

La recette normale se fait sur une base de pâte à pain finement étalée sur laquelle tu disperses du lard fumé et des oignons, le tout précuit, voire passé à la poêle pour être à point.
Puis tu ajoutes un mélange de crème fraîche épaisse et de fromage blanc assaisonné avec poivre et muscade.
Pas de sel, le lard en contient bien assez.

Sauf que moi, j'ai de la pâte feuilletée, pas d'oignons, mais des échalotes, pas de crème épaisse que de la liquide et surtout pas de lard mais un talon de jambon blanc...

Et bien tant pis!
Ou tant mieux!

Les échalotes émincées sont rejointes dans la poêle par le jambon coupé en très petits morceaux (pas haché mais presque) afin de dorer ensemble.
Dans le cul-de-poule je mélange une part individuelle de fromage blanc (fesselle) et un peu de crème fraîche liquide, poivre, muscade (et toujours pas de sel).

Le Héros m'étale la pâte le plus finement possible.

Je mets le four à 220° et j'attends qu'il soit à température.

Juste avant d'enfourner, je répands le mélange échalotes/jambon.
J'ajoute le mélange crème/ fromage blanc.

Et............... Inspiration de dernière seconde...
Je saupoudre de parmesan râpé.

Quinze minutes plus tard, le Héros s'extasie sur la légèreté (aheum... 400gr de beurre pour 500gr de farine dans la pâte!) le croustillant et le goût juste comme il aime de cette Pas-flammekueche.

Une petite salade de sucrine accompagnait ce qui ne sera jamais une tarte alsacienne.

Non, pas de photo, on a mangé sans même y penser une seconde....

Si il faut absolument lui trouver un nom, c'est simple: une bonne tarte!