samedi 10 novembre 2012

Deux nouvelles et quatre romans en quinze jours.

Ces vacances auront été riches!
En effet, non seulement j'a beaucoup fréquenté mes voisines, mais j'ai aussi beaucoup lu.

Oh... de Djian, dont je t'ai parlé hier, était le troisième roman lus pendant cette période.

Le second fut Vipère au poing, de Bazin. lecture, ou plutôt relecture induite par mon travail avec les 3èmes.
J'y ai pris un certain plaisir, redécouvrant des passages oubliés ou analysant certaines scènes avec un oeil, un esprit vieilli sans doute.

Petit intermède entre le premier et le second, à l'occasion de notre séjour aux frontières orientales de notre hexagone.
Trois jours pendant lesquels j'ai lu deux nouvelles de Ruth Rendell.
Juste pour se détendre.


Le premier m'avait été prêté par ma collègue.
La jouissance de Florian Zeller.
On en a beaucoup parlé.
Il a été présent dans bien des émissions radios ou télés...

Je ne m'étendrai pas.
C'est un petit roman (dans tous les sens du terme) qui ne marquera pas ma mémoire tellement l'histoire en est  banale.
Le couple avec ses hauts et ses bas, ses rencontres et ses déchirements.
Le tout enveloppé, habillé pour paraître sous les traits d'une réflexion sans grand intérêt au final.

En revanche, quand, hier vers treize heures, la factrice me remit un paquet que je n'attendais pas et envoyé par ma toute petite, je n'aurais pas imaginé passer un après-midi comme je l'ai passé: allongée sur la canapé à, littéralement, dévorer le roman de quasi trois cent cinquante pages qu'il contenait!

Un régal!

Journal d'un corps de Pennac.
Ce n'est déjà plus une nouveauté, certes!
Un petit mot accompagnait l'ouvrage, et qui résume mon sentiment: "[...] un Pennac très différent des autres!"
Et en effet! Même si sur une page on retrouve le nom des Malaussène, rien à voir avec les précédents.

Le narrateur, un vieil homme décédé, offre en héritage à sa fille un journal secret qu'il a tenu de ses douze ans à sa mort à quatre-vingt-sept ans tout juste passés de quelques jours.
Mais ce n'est pas un journal intime au sens habituel du terme!
Aucune remarque sur les émotions ou le psychisme d'un garçon qui devient un homme puis un vieil homme.
Pas d'analyse des pensées et des méandres du coeur.
Juste le journal du corps de cet homme, avec ses surprises, pas toujours agréables, ses transformations, les questionnements qu'il impose, les réflexions qu'il provoque...
Rien n'est évité: ni le sexe ni la merde.

J'ai vraiment adoré!
Au point de ne plus rien faire d'autre jusqu'à presque 19 heures!
Un après-midi entier à lire et seulement lire!
Ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé!
Et il faut que le récit me tienne pour que je pratique ce genre d'exercice!

Maintenant, il reste à rattraper ce qu'on ne rattrape jamais: le temps perdu!
Encore un gros paquet de copies à corriger - des rédactions de 3ème - et je peux te dire sans méchanceté aucune, que la lecture en est largement moins agréable!
Je vais y passer l'après-midi, c'est sûr! mais seulement contrainte et forcée par la fin (trop) toute proche des vacances!

Les vacances s'achèvent et avec elles la liberté que j'avais de ne rien faire ou de ne faire que ce que j'aime.
Et j'ai aimé lire deux nouvelles et quatre romans en quinze jours.

6 commentaires:

Carry a dit…

rha !!!!! mon commentaire a disparu !!!!
Bon, flemme de le retaper, je le résume:
jalouse du temps-lecture que je ne m'accorde que l'été (mais lis un peu tous les soirs)
courage pour la rentrée et surtout pour les copies (si tu y trouves des perles, tu penses à nous ?)
des bises

MamyS a dit…

Je reconnais aisément que c'est un vrai luxe!
Quant aux perles dans les copies, s'il y en avait, je serais la première ravie!

Les Pitous a dit…

Je n'avais pas remarqué, pas consciemment en tout cas, que tes titres étaient (presque) toujours empruntés à ta dernière phrase. Une façon de boucler la boucle?

MamyS a dit…

Non. L'incapacité à trouver un titre qui soit intéressant, évocateur, drôle...
Ce que j'aime (ais?) dans vos billets c'était vos titres à jeux de mots (mais pas que ça non plus!). j'en suis incapable.
Alors une dernière phrase pour terminer, qui ramasse le tout, c'est presque comme un titre.

Anna a dit…

Comment se fait-il que je n'aie pas commenté ce billet ? J'ai adoré le Journal d'un corps, moi aussi. :-)

MamyS a dit…

Pour être franche, ça m'avait étonnée! La chose est faite maintenant!;)