dimanche 31 mars 2013

la cloche, le lapin et la chèvre....

Jusque-là, tout va bien....
Le transfert se fait dans les meilleures conditions possibles, même si on me signale un problème avec les lettres accentuées qui se transforment en presque hiéroglyphes.
Pour le moment le verdict est: c'est un mac!
Ce qui n'empêche pas le Héros de regarder à corriger ce problème.

Dimanche de Pâques...............
Voila des années que je ne joue plus la cloche, ni le lapin pascal...
Quant au chocolat, si j'en mange toujours, c'est évidemment dans de bien moindre quantités afin de ne pas mettre en péril mon nouveau profil.

31 Mars.
Dans exactement deux semaines nous aurons investi notre nouvelle demeure.
J'aimerais des panneaux japonais aux fenêtres de la grande pièce à vivre.
J'envisage un carré de fausse pelouse sous la tonnelle (parce que la vraie ne supporte ni l'ombre ni le piétinement et que ça finit par faire un carré moche et jaunâtre).
On arrivera juste à temps pour mettre notre nouveau mini-potager en culture. Le proprio, sympa, l'a préparé et je n'ai plus qu'à choisir ce que j'y sèmerai, planterai, récolterai.
Je voudrais transférer le rosier ancien et l'oranger du Mexique. Si tu t'y connais, je te remercie d'avance de me dire comment il faut s'y prendre, les deux sont en pleine terre.

Dans exactement quatre mois, le Héros sera en retraite.
Ça ne changera pas grand'chose pour moi puisque depuis la mi-février il est en repos.
J'ai donc le plaisir de ne rien faire dans la maison. Il s'occupe de tout: ménage, linge etc...
Seuls les repas restent à ma charge. Ce dont je ne me plains pas!

Enfin, et pour te faire envie, sache, lectrice/teur, qu'après ce billet, je m'attellerai à la correction des copies du brevet blanc.
Pour être précise: vingt-quatre copies de questions sur le texte; vingt-quatre copies de rédaction (aïeuh!); vingt-quatre copies de dictées et réécriture.....................
Si après ça je ne tourne pas chèvre, je pourrais envisager de faire la cloche en "résonnant"........

(Le même billet sur verveine-et-vieilles-dentelles.fr)


samedi 30 mars 2013

La fin de l'un...


Voila, ça y est, j'ouvre mon tout nouveau blog, tricoté main par le Héros himself.
La grande nouveauté c'est que désormais tu pourras me lire non seulement sur ton ordi mais aussi sur ta tablette et même - même! - sur ton smartphone.
En gros, on ne se quittera plus toi et moi!
Dans le métro, dans le bus, dans les embouteillages, dans l'intimité de ton salon ou de ta chambre, tu pourras venir me rendre visite quand tu le souhaiteras!

Pour t'y rendre: verveine-et-vieilles-dentelles.fr

Pour pouvoir commenter tu devras t'inscrire en cliquant sur "inscription" (dans la bannière).
Remplis tous les champs sans t’inquiéter:  ton adresse e-mail n'apparaîtra jamais mais me permettra de te renvoyer ton mot de passe si tu venais à le perdre.

N'hésite pas maintenant à me dire ce que tu penses du travail de mon Héros.
Promis juré, je transmettrai toutes tes critiques quelles qu'elles soient!
En attendant, je le remercie d'avoir tant travaillé pour moi (et accessoirement, pour toi!)

Pendant quelques billets, tu me trouveras encore ici, et en même temps, là-bas.
Puis nous fermerons définitivement la porte ici.

Viens vite!

Avant de complètement ouvrir l'autre je veux pouvoir fêter la fin de l'un....

mercredi 27 mars 2013

601 autres billets....

C'est bête hein, mais j'ai loupé une belle occasion de me réjouir...
En effet, le billet précédent était le 500ème de ce blog qui parvient à sa fin.

Une fin toute relative puisque V&VD mourra et renaîtra de ses cendres en quelques jours.
C'est ce que je suppose -espère - souhaite le plus vivement du monde.
Mais tu sais comment ça marche avec les lignes dédiées à l'Internet...
Et j'imagine qu'aller habiter une maison neuve, qui n'a donc jamais été identifiée par les serveurs, risque de rendre le basculement rock n'roll!

Pour en revenir à l'avenir de ce blog, sache, lectrice/teur que son nom ne changera pas.
En revanche, sa présentation sera un peu différente.


Le Héros fait son héros et me mitonne un blog aux petits oignons.
Il y aura même une surprise que je te réserve pour le dernier jour ici.

Tu lis le 501ème billet de mon second blog.
J'ai écrit au total 601 billets depuis janvier 2009 puisque j'ai fermé "Au Plus Clair de la Lune" au 100ème.

Permets-moi lectrice/teur de me souhaiter encore 601 autres billets....


mardi 26 mars 2013

Tu peux m'expliquer, toi?

Tu connais de ces gens qui donnent des ordres qui, de toute évidence, relèvent du bon sens mais qui perdent le fil de ce qu'ils voulaient faire?

Tu ne comprends pas?
Je t'explique.

C'est le moment où nos 3èmes passent les épreuves de Brevet blanc.
Aux heures où on a cours avec une classe de 3ème, en toute logique on est de surveillance.
C'était mon cas ce matin.

Les élèves sont répartis sur plusieurs salles de classe.
Vingt-quatre élèves par salle.
Les listes sont alphabétiques et générales c'est à dire qu'elles suivent l'ordre alphabétique sur l'ensemble des élèves de 3ème sans tenir compte de leur appartenance à une classe particulière.
Il y a donc toutes les classes ou presque représentées dans chaque salle.


La consigne était donnée à ceux qui surveilleraient la dernière heure de chaque épreuve de ramasser les copies et de les classer par ordre alphabétique ET par classe.
Ce que j'ai sagement fait.

Les 3°1 dans le sens de la longueur; les 3°2 par-dessus dans le sens de la largeur sur lesquels viennent s'entasser les 3°3 dans le sens de la longueur etc jusqu'aux 3°6 dans le sens de la largeur.

Et je pense que pour le secrétariat ce sera facile de refaire des piles complètes et ordonnées en deux coups de cuiller à pot puisqu'il suffira d'empiler sur les copies de 3°1 de la salle A, dont les noms commencent par A et B, celles de 3°1 de la salle B dont les noms ont pour initiales C et D, et ainsi de suite...

Or, quand j'arrive au bureau, la demoiselle, après avoir recompté les copies, les remet toutes dans le même sens.
Et comme je lui dis qu'elle vient de perdre le rangement par classe, elle me répond que non, et qu'elle le retrouvera facilement.
Elle pose ensuite mon paquet sur une table où se trouvent d'autres paquets arrivés des autres salles...................
Empilés les uns sur les autres sans suivre l'ordre des salles.

Tu peux m'expliquer, toi, pourquoi il fallait faire ce rangement?

dimanche 24 mars 2013

L'art du remplissage d'armoire.....

Un petit dimanche tranquille et pluvieux.
Je m'en fiche parce que j'ai plein de trucs à faire.
Et je voudrais revenir sur un point.

Il est temps aujourd'hui de te faire un petit bilan en ce qui concerne le programme JennyCraig que j'ai commencé en janvier.

Si tu t'en souviens, j'ai été suivie gratuitement par une diététicienne de la marque pendant quatre semaines.
Le poids descendait bien.
Je n'ai pas poursuivi le soutien téléphonique mais en revanche j'ai bien intégré certaines notions qui m'ont permis de continuer le rééquilibrage alimentaire qui me fait tant de bien.

En deux mois exactement j'ai atteint mon premier objectif!
Certes maintenant le poids descend moins vite qu'au début, mais ça ne me soucie pas.
Je remets toutes les affaires que je désirais tant pouvoir à nouveau enfiler!

Dans la mesure où je ne me sens pas au régime, je continue à manger de cette façon, sans stress ni frustration.
Selon mon médecin, il me reste 5 kilos à perdre pour sortir de la zone de surpoids.
Je compte bien y parvenir d'ici l'été.
L'idéal serait que j'y sois, ou que j'en approche vraiment, autour du 21 juin qui devrait être le jour d'une réception organisée pour le départ en retraite du Héros.

En attendant, et puisqu'il faut faire des cartons pour le déménagement, je teste et je trie.
Ce qui est trop grand et en bon état: direction le container.
Ce qui est à ma taille mais que je n'aime pas vraiment: idem.
Ce qui est encore trop petit mais que je souhaite remettre: carton.
Ce qui me va et que j'aime: cintres.

Je dois reconnaître qu'il m'est plus difficile de jeter des vêtements que des objets....
C'est curieux, non?

C'est ainsi que je possède plus d'une dizaine de "lambs", qui sont des pièces de tissus utilisés à Mayotte par les femmes en voile, en paréo...
Je ne m'en sers quasiment jamais.
Inutile cependant d'insister: je ne les jetterai pas!

Je pratique un certain art du remplissage d'armoire.....

vendredi 22 mars 2013

ni positive ni optimiste....

C'est étonnant un élève!
Parfois, c'est même très étonnant...

Tu me diras qu'un élève de collège, c'est un adolescent et que l'ado est, par nature, par essence même, déroutant.
Mais sur certains points, qui les concernent directement s'entend, comme celui de leur orientation, ils ne manquent ni d'air ni d'espoir...

Ainsi, quelques-uns parmi mes troisièmes ont une moyenne en-dessous de la moyenne (la répétition est voulue, même si elle est moins amusante que ce que j'avais imaginée).
Vraiment en dessous, pour être claire.

Et que demande-t-ils (elles) pour l'an prochain?
Ben, une seconde générale évidemment! Qu'est-ce que tu crois!

Cette toute petite moyenne est atteinte avec un tout petit coup de pouce de l'EPS, de l'éducation musicale et de l'art plastique.

Oh! loin de moi l'idée de négliger ces matières!
Le sport peut-être?....
Je blague!!! (ou pas!)

Et ça ne me choquerait presque pas si, pour la suite, ils s'imaginaient dans une branche qui aurait un lien plus ou moins directe avec ces matières.
Mais pas du tout!

9 de moyenne, seconde générale pour ensuite envisager une première S et faire................................;
médecine, spécialité pédiatrie........................

Waouh! C'est pas gagné!

9 de moyenne pour faire une première L et s'imaginer dans une carrière de communication....................
Hum.... Avec un petit 7 en français, moins que ça en anglais et pas beaucoup plus en espagnol, va falloir communiquer dans une langue qui n'a pas encore été inventée...

Me voila donc à devoir retravailler leur orientation avec tous ceux (la majorité de la classe) pour lesquels nous avons émis un avis, au mieux, réservé, au pire, défavorable...

Ils vont devoir mettre les bouchées doubles pour tenter de faire remonter leur moyenne et montrer leur bonne volonté.
Avec un voyage en Italie ou en Espagne ou en Angleterre qui bouffera une semaine pleine et pour lequel il leur faudra bien une autre semaine pour s'en relever....

Aujourd'hui je ne suis ni positive ni optimiste....

dimanche 17 mars 2013

J'ai une vie bien remplie!

Est-ce un effet du vieillissement?
Ai-je une vie si remplie?
Une chose est sûre: le temps passe vite.
Très vite.

Chaque jour est plein de nouvelles, d'occupations, de réflexions.

Aussi, et en vrac, voici quelques bonnes raisons qui m'ont empêchée de venir sur ce blog.

La semaine dernière.
ma toute petite est partie en mission dans le Pacifique.
(Oui, je sais! Elle a un affreux métier qui l'oblige à se rendre en Nouvelle-Calédonie pour un séminaire!)
Une première étape, après trente-deux heures de voyage, l'a vue débarquée à Wallis.
Après quelques jours, elle a redécollé destination Nouméa.

Là-bas, un cyclone a menacé le nord de l'île.
Et mis en péril la date prévu de son départ.
Elle a eu chaud au sens propre et au sens figuré.

Au même moment, ma grande, habitante de la Capitale du Grand Nord, luttait contre le froid, la neige et les embouteillages.

Dans le même temps, nous sommes allés signer le bail pour la nouvelle maison.
Le propriétaire a bien avancé les travaux à l'extérieur (à l'intérieur, plus rien à faire sinon emménager!).
La terrasse en dalles rose-orangé aura belle allure sous le soleil!
Le reste du terrain a été aménagé de sorte qu'une partie soit en surplomb.
Il y a donc deux plans: la terrasse dallée, un muret en pierres volcaniques du pays qui retient la terre d'une terrasse plane en terre ensemencée de pelouse et qui sera fleurie le moment venu.
Derrière, un grand carré a été préparé pour un petit potager.

La date est fixée: nous déménagerons vers la mi-avril.
Je t'en dirai plus le moment venu puisque que le blog déménagera aussi.

Jeudi et vendredi, le Héros m'a laissée seule pour se rendre dans la Capitale des Gaules afin de préparer sa reconversion.

La météo a profité de son départ pour me pourrir la vie.
Juges-en!
Jeudi, à 5h30, quand je dépose le Héros à la gare, il fait froid mais rien de plus.
A 6h, quand je rentre à la maison, tout va bien.
A 7h10 quand j'ouvre les volets, le jardin est tout blanc, la neige tombe à gros flocons.
Et ça ne s'arrêtera pas de toute la journée!

A tel point que j'ai mis une heure pour rentrer déjeuner, contre les douze minutes habituelles.
Pire!
Il me sera impossible de sortir du chemin à 13h et donc de retourner travailler.
Vendredi matin, même souci.
Il y a quarante centimètres de neige et le voisin est passé tôt sur le chemin avec son gros véhicule.
Du coup, au débouché du chemin, un petit ressaut mal foutu, ça patine et je bloque....
Ma voiture est pourtant chaussée spécialement pour l'hiver!
Dieu merci, un voisin promène son chien et un autre sort exprès pour venir à mon secours.
Après quelques coups de pelles, un peu de sel et cinq essais infructueux, l'un d'eux parvient à faire monter la voiture sur la route.

Enfin, comme tous les enseignants, je suis en plein préparatifs pour les conseils de classe qui se tiendront toute la semaine à venir.

Evidemment, je te passe les cartons qu'on continue à remplir au milieu de tout ça.

La réponse est évidente maintenant: j'ai une vie bien remplie!


mardi 12 mars 2013

Je ne suis pas calmée!

Parfois, mon retour à la maison après quelques heures de cours ne suffit pas pour me calmer.
C'était le cas hier.
C'est toujours le cas aujourd'hui.

Je suis prof principal sur une classe à examen...
Autrement dit, en troisième.

Ce n'est pas une classe à proprement parlé difficile, mais ce ne sont pas non plus des foudres de guerre.
En outre, des bisbilles, des problèmes liés à leur manque d'empathie, ajoutés à tous les documents administratifs qu'il faut distribuer, récupérer, expliquer, corriger, m'ont fait prendre du retard.

C'est ainsi que je fus amenée en février à leur proposer quatre heures en sus pour rattraper ce retard.
Petit mot dans le carnet de liaison pour avertir papa-maman que ces heures ne sont pas facultatives, et calendrier précis pour que chacun se souvienne bien de la date.

Si tu suis bien lectrice, tu auras compris que l'info a été donnée il y a plus d'un mois et que les deux premières heures ont eu lieu il y a tout juste un mois.

Les deux suivantes, et dernières, doivent avoir lieu, pour l'une aujourd'hui (elle est faite) et jeudi.

Or hier, trois jeune donzelles viennent me rejoindre dans ma classe et, tout sourire, m'avertissent que demain (aujourd'hui donc!) elles ne pourront pas être présentes.

Je te laisse imaginer mon regard à la fois étonné et réprobateur..................
Quelle raison peut bien empêcher leur présence?

Un cours d'aéro bique.... (Oui, je le fais exprès!)

Pardon????????????????????????????????????????????????????.........................................

Un cours d'aéro bique parce qu'à la fin de mars aura lieu un concours et qu'elles doivent se préparer.

Oui.....
Et à la fin de mars, coïncidence, il y a aussi un examen, blanc certes, mais un examen auquel elles feraient bien aussi de se préparer!

Le problème dans cet établissement c'est que deux profs de sport sur cinq sont des harpies qui, dès qu'elles ont choisi une date, se moquent bien de ce qui gêne les autres profs et que, si on leur en fait la remarque, elles partent en vrille et dans les aigus en criant au scandale, accusant chacun de prendre le sport pour une sous-matière.

Si je ne nie jamais les bienfaits du sport, en revanche, je suis outrée qu'on puisse mettre en parallèle un concours d'aéro bique et le brevet des collèges..............................
Plus que marre des élèves absents le mercredi matin parce qu'une compèt' à lieu à Pétaouchnok les Bains l'après-midi!
Ras la casquette des absences pour cause de concours de danse, d'aéro bique, de marathon et autres singeries....

Alors cette fois, merde!
Je m'énerve et je vais l'écrire: oui, désormais le sport sera considéré ici comme une sous-matière!
Juste retour des choses puisque ces dames et demoiselles considèrent que le français ou les maths ou l'anglais ou la techno (toutes matières au brevet) sont des sous-matières.
Et quand il s'agira de remplir les dossiers d'orientation, je les déposerai dans les casiers sport, puisque je ne me sentirai pas capable d'évaluer leurs connaissances et compétences qu'elles n'auront montrées activement qu'en sport.

Et qu'on n'attende pas de moi, en plus, que je les encourage ou les félicite sur un quelconque résultat lors de ce foutu concours.

Je vais finir par en organiser moi des concours et qui demanderont autrement plus de temps pour s'y préparer!

Je t'avais prévenue lectrice: je ne suis pas calmée!

samedi 9 mars 2013

C'est un métier d'être une femme.....

Après le billet d'hier, celui-ci va te conforter dans l'idée que le monde dans lequel nous vivons -et pas moi seulement, toi aussi lectrice-teur- est un monde dangereux et plein de malveillance.
Encore que toi, lecteur, tu ne devrais pas avoir ce genre de souci...
Quoi que.....

J'ai la certitude, en effet, que quelques-uns ont ourdi un complot depuis quelques années et que personne n'ose le dénoncer.
Ou alors les Petits Lutins m'en veulent à moi tout particulièrement.

Voici les données du problème.
Et je te laisserai juge, après cet exposé, de la difficulté d'être une femme.

Devant moi, là, une paire de collant.
Qu'importe la teinte.
Noire, chair, sable, gris....
Le problème n'est pas lié à la nuance.

Cette paire de collants est neuve.
Je viens à peine de la sortir de son double emballage de carton et de plastique.
Je l'ai libérée de la plaque de carton sur laquelle elle a été pliée après repassage.

Certes, ce double emballage n'est pas écologique, mais j'ai jeté mon dévolu sur cette marque qui double-emballe l'ouvrage arachnéen parce que, pendant très longtemps, j'ai cru que le simple emballage de trois paires ensemble était la cause du souci qui m'agite depuis des mois (des années) maintenant.

Double emballage étant, dans mon esprit étroit, synonyme de luxe et donc de qualité.

Malheureusement, l'expérience prouve que le résultat reste le même que la paire soit fourrée sans précaution avec deux autres dans une bête boîte en carton ou seule, repassée, arrangée sur un carton plat, glissée dans une pochette plastique elle-même placée dans un boitage de carton plat.

Face à cette paire de collants, mes deux mains.
Blanches, propres, douces.
Des mains de princesse cela va de soi!

Au bout de chaque doigt (parce que je suis une vraie chanceuse, tu vas voir!) un ongle.
Naturel. Long. Vernis.
Au passage, je t'informe que, depuis hier, ils sont ornés d'un vernis CK rouge sur lequel j'ai placé un stick "fermeture éclair" noir.

Mais le problème reste le même quelle que soit la couleur du vernis.
Avec ou sans ornement sur le vernis.

Je m'assois au bord de mon lit.
Je glisse mon poing fermé au fond de la jambe droite du collant.
Je saisis délicatement les deux bords ainsi formés et enfile doucement le bout de mon pied droit dans cette ouverture.
Toujours avec beaucoup de douceur, je remonte un peu le collant sur ma cheville.
Je recommence l'opération avec la jambe gauche.

Parvenue à ce point, je me lève.
Je glisse le pouce de la main droite entre peau et collant de la jambe droite tandis que mes autres doigts saisissent la face externe et je remonte un peu le collant, jusqu'au genou.
Doigts bien à plat, évidemment!

Répétition du même geste à gauche.

Il faut maintenant remonter le tout, et au même rythme, sur les cuisses, puis sur les hanches.

Comme je te sens venir (et toi aussi tu me vois venir), je dois préciser que oui! je sais quelle taille prendre pour les collants et même, des fois, je prends une taille au-dessus pour être sûre!

A droite, ça monte bien, et ça glisse naturellement sur la peau.
A gauche ça monte aussi tranquillement.

C'est le moment de faire le geste le moins glamour de l'épisode.
Ce moment où, écartant un peu les genoux que j'ai fléchi, je remonte mon collant sur ma taille en sautant un peu.
(Rigole! Tu le fais aussi ce mouvement-là!)
C'est le moment où je me dis: voila, c'est fait....
Et......

Criiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic!

Là, sous le pouce gauche, une maille a lâché............................................................

Pkvgrfjgbvjhdyc,m$*§;b!
Rageusement j'arrache le collant de mes jambes, j'attrape une nouvelle boite en carton plat........

Seule solution pour parvenir à mes fins sans filage: enfiler une paire de gants fins (type chirurgien).
Ce qui ne présente aucune difficulté le matin, et à la maison.

Mais, comme plein de filles, j'ai une vessie de hamster.
Et que va-t-il se passer dans les toilettes du collège?

Et ne me dis pas de me couper les ongles!

Ce n'est pas leur faute mais bien celle du fabricant qui ne fait aucun effort pour rendre ces nz%vhtr#èihbv de collants plus solides.

Un complot international qui vise mes petits nerfs fragiles.....

Ah! c'est un vrai métier d'être une femme.....

vendredi 8 mars 2013

Chhuut!

Hier, par hasard - comme toujours dans ces cas-là - j'ai découvert quelque chose.
Le Héros avait un secret et je n'avais rien vu.... (C'était un secret, hein!)
Certes la maison est grande, mais tout de même...
Le Héros a un bureau secret...
Un deuxième bureau quoi....
Et je ne le savais pas!

Ça se passait sous mon nez, jour après jour et, rien, rien, je ne me suis doutée de rien...

Je savais, parce que nous avions fait le choix ensemble, qu'il avait un bureau.
Il s'agit de la petite pièce qui se trouve à droite de la porte d'entrée en venant du rez-de-chaussée, juste après les toilettes et la pièce pompeusement nommée dressing.
Là sont rangées -contrairement à ce qui se pratique dans mon bureau- toutes ses affaires et bien en ordre.
Une table fait office de bureau, divers petits meubles contiennent des livres, essentiellement sur la programmation informatique, des boites d'archives pour tous les papiers qui doivent être gardés, des classeurs pour tout ce qui relève de la banque ou des impôts etc...

Quand je me lève, il est déjà debout.
Je l'ai assez dit et écrit: c'est un lève-très-tôt.
Nous déjeunons ensemble puis chacun reprend le cours de sa vie.
Parfois je descends à l'atelier, d'autres fois je travaille -comme en ce moment- sur la table de la salle à manger.

Le Héros reste dans son bureau.
Et, jusqu'à hier, si j'avais dû confirmer son alibi, j'aurais affirmé qu'il y passait bien toute la journée.

Bien sûr, parfois il quitte ce bureau quelques minutes.
Jamais longtemps.
Pour aller se chercher un café à la cuisine.
Pour satisfaire aux nécessités corporelles.
C'est un Héros pas un robot!

Il faut que tu saches, c'est important pour la suite, que les toilettes sont aussi un lieu de lecture.
Chez nous, peu de pièces sont épargnées par l'envahissement croissant du papier imprimé.
La salle de bains peut-être...

Toujours est-il que nous déposons dans les toilettes les quelques magazines que nous achetons.
Je me dois d'être honnête et de reconnaître que le plus gros de la pile est constitué d'exemplaires de "Lire", de hors-séries du Monde qui contiennent des tas de questions sur le français et ses difficultés, ainsi que quelques numéros de "Marie-Claire Idées".

Or hier, j'ai découvert que le Héros travaillait dans ces toilettes!
Et je peux t'en donner la preuve!
Un magazine, anodin à première vue, était ouvert, pages repliées pour rester sur cette maudite page qui me permit d'accéder au secret.
Voici ce que j'y ai lu:
"Le document est prêt?
Dans la section head en haut du document, ajoutez le code suivant. Il va vérifier si le document est chargé et, si c'est le cas, il ajoutera un événement click au texte menu.Quand on clique dessus, la fonction jQuery slide-toggle sera utilisée pour dérouler le menu de navigation"

Suivent quelques lignes incompréhensibles qui doivent relever d'un code classé "top défense confidentiel" car lorsque je les tape ici, ma page s'en trouve toute chamboulée.

Pas de doute, les toilettes sont bien le deuxième bureau du Héros.
Je ne peux que supposer qu'une liaison s'effectue avec un agent lointain grâce à la tuyauterie qui leur permet de communiquer dans un langage codé inaccessible au commun des mortels.

Si je te raconte tout ça aujourd'hui, lectrice, c'est que je vais faire part de ma découverte au Héros dans les minutes qui viennent.
Si ce blog reste silencieux trop longtemps après ce billet, c'est que j'aurais eu raison d'être suspicieuse...

Si ça se trouve, je suis en grand danger.

Mais, si ça se trouve, il l'a fait exprès et n'attend qu'un mot de moi pour m'intégrer dans son équipe.

Si ça se trouve, dans huit jours nous serons les nouveaux "Mr et Mrs Smith"....

Pour le moment..... Chhhhhhuuuuutttt!

mardi 5 mars 2013

Blanquette de veau à la vanille.

Et si je te parlais cuisine aujourd'hui?
Je te préviens, ce sera sans photo!

Si j'ai envie de te donner une recette ce matin, c'est qu'hier j'ai fait un truc qui allie le goût (bon), le diét' et l'original (un peu).
L'idée de départ était de mitonner une bête blanquette de veau.
Et puis vas savoir pourquoi, je me suis souvenue d'une pseudo blanquette de poulet que j'avais cuisinée à Mayotte.
Or cet hiver, quand nous sommes allés à la capitale, ma toute petite nous avait invités pour un dîner et, au moment du départ, elle m'avait offert un produit qu'un de ses correspondants Mahorais lui avait rapporté de son île.

Je te rappelle que je suis un programme diététique grâce auquel je vois fondre ma charge pondérale.
Je dois donc impérativement me montrer sérieuse dès que j'entre en cuisine.

Pour le Héros et moi j'ai donc mis dans une cocotte-minute des morceaux de tendrons de veau dans de l'eau froide et j'ai laissé cuire plus d'une heure après le début du chuchotement.
Après quoi, j'ai jeté l'eau de cuisson et nettoyé ma cocotte.
Un rien d'huile d'olive (une cuillère à café environ) que je chauffe avant d'y faire dorer mes morceaux de tendrons.
Pendant ce temps, j'ouvre en deux une gousse de vanille afin d'en récupérer les grains et de les mettre sur la viande.
Je couvre à peine d'eau froide, un peu de gros sel.
Des carottes en tronçons, une branche de cèleri en morceaux, quelques grains de poivre du Sichuan et rebloquage du couvercle.
Vingt minutes plus tard, je filtre à nouveau mais en gardant le bouillon.
Dans un bol je mélange deux cuillères de Maïzena avec du lait écrémé; je remets à chauffer le bouillon dans lequel je place la gousse de vanille dont les graines ont été utilisées mais qui conserve encore beaucoup de goût.
Laisser monter en température, sans faire bouillir puis éteindre le feu et laisser infuser une dizaine de minutes.
Après quoi j'ai retiré la gousse et remis le bouillon au feu.
Quand ça bout, je mets le mélange lait-Maïzena et je fouette jusqu'à ce que ça épaississe un peu.
Je replace la viande et les légumes dans la sauce pour réchauffer le tout à feu doux.
Et tandis que ça chauffe doucement, je fais sauter à la poêle  et sans ajout de gras, deux gros champignons de Paris coupés en lamelles.

Dans l'assiette j'ai disposé un dôme de riz basmati, quelques morceaux de viande avec sa sauce, des carottes et des lamelles de champignons sautés.

Le goût de la vanille est trop souvent associé à celui du sucre et c'est bien dommage car elle va merveilleusement bien avec les viandes blanches et le poisson.

Le Héros s'est régalé.
Moi aussi.

Si tu sais compter les calories tu verras que dans cette recette c'est peanuts ou presque!

D'habitude, ma cuisine c'est souvent bon mais pas bien pour ce que j'ai.
mais qu'est ce que c'est bon et comme c'est bien la blanquette de veau à la vanille!

lundi 4 mars 2013

gros badtrip dans le tiéquar.....

Ça se passe c’est un keum aviateur il se croit dans lost il tape son gros crash aérien dans le désert toride du sahara y a quedalle il a même pas son mobile il a même pas son gps tomtomgo gros seum il essaye de faire son macgyver avec trois alumettes et un rouleau de pq pour réparer sa carlingue mais ça marche pas du tout il tape la pose comme un bolos et sauf que le lendemain on lui dit tout de go “dessine moi un tonmou gros !”

Ça te dit quelque chose?
C'est une histoire connue....
Sauf que là, un jeune homme bien sous tous rapports a choisi de faire une traduction en langue djeun's!

Quentin (c'est le jeune homme bien propre sur lui) propose dans cette langue étrangère pour nous les vieux pour les adultes des résumés des grands textes de notre littérature.
Pour quoi faire?
Pour s'amuser.
Peut-être aussi pour attirer un autre public vers ces textes réputés inabordables dans la frange des moins de vingt ans.


Pour mes gnomes les plus rétifs, ou les moins ouverts (et pour tous les autres aussi d'ailleurs) je n'hésite pas, quand le cours le justifie, à travailler sur d'autres formes de langages.
Ainsi, quand je travaille sur le lettre, je trouve que c'est le bon moment pour expliquer le principe de "l'écriture d'économie" que propose le texto.
Je raconte l'historique de cette orthographe tant décriée.
J'évoque le trouble qu'elle provoque chez les parents et grands-parents.
Et je fais traduire des passages de lettres de Madame de Sévigné en texto ou l'inverse (un message texto doit redevenir une lettre de la dame).
Et si je m'attendais à des remarques de la part des parents, j'en suis restée pour mes frais puisque les seuls retours que j'ai eu ont été très positifs.

Je pense utiliser le résumé de Roméo et Juliette avec mes 3èmes très prochainement.

Et comme j'ai bien la certitude que ça va leur plaire, je n'ai pas hésité à "passer commande" pour certains textes auprès du jeune foudingue responsable de ce travail.

Non, il n'y a pas injure à (re)travailler les grands textes.
Non, ils ne sont pas sacrés.

Tu peux aller jeter un oeil là ......

Et,  cousin(e) j’te l’dis ça va être gros badtrip dans le tiéquar.....

dimanche 3 mars 2013

Comment je ferai...

Il me serait facile aujourd'hui, et pour les semaines à venir, de te ressortir les vieux billets sur le déménagement.
En effet quoi de plus semblable à un déménagement qu'un autre déménagement?

Mais non, je t'épargnerai ce déballage (ou cet emballage plutôt).

Ce que je te confierai en revanche, ce sont mes questionnements et mes doutes.

En effet, j'ai eu la chance, pendant quatre ans de disposer d'un lieu rien qu'à moi et suffisamment spacieux pour y faire tout un tas de choses et en particulier du cartonnage.
Tu me lis depuis assez longtemps pour savoir que quand je tape le mot "cartonnage" je n'évoque pas la fabrication de carnets et autres petits objets.
Non, quand je fais du cartonnage, c'est du lourd, du grand, du qui prend de la place et du temps.

C'est vrai aussi que si j'ai fait ces quelques meubles c'est que d'une part nous en avions besoin et que d'autre part nous avions la place.
Pour les fabriquer et pour les mettre en valeur.

L'espace aurait-il créé le besoin?

Et maintenant, si j'ai envie/besoin d'un meuble comment vais-je faire?

Note que la question se pose pour la peinture, la couture, le collage...

Si une envie de peindre me prenait par exemple, je descendais à l'atelier, je sortais le matériel et je peignais.
Quand l'heure du repas ou du repos sonnait, je plantais tout là et je remontais.
Et si je ne revenais que quelques jours plus tard sur mon ouvrage, je le trouvais tel que je l'avais laissé.

Et maintenant si j'ai envie de peindre?

Le Héros a une réponse toute pleine de bon sens.
J'utiliserai la grande pièce à vivre et je rangerai à chaque pause.

Pardon?
Je rang.... Quoi?
Ah! Je rangerai.....
Mais c'est un coup à perdre et son inspiration et son envie ça, non?

Toujours plein de bon sens, il tente de me rappeler que je faisais aussi des "bêtises" dans la capitale du grand Nord où nous n'avions que 60 mètres carrés.
Oui, oui.... Mais j'avais quatre mètres carrés rien qu'à moi!
Tandis que là............................................

Tu me diras, parce que tu me suis depuis des lustres, que je n'aurais qu'à me rabattre sur la cuisine et augmenter ainsi mes chances au prochain concours de cuisine...

Oui, mais non!
Je te rappelle que je suis un programme diététique qui ne fait pas la part belle aux diverses douceurs grasses et sucrées que j'aime tant préparer.
Certes je pourrais aussi me lancer dans la cuisine santé-équilibrée-légère-anti-poids...................................

Mouais.....

D'un naturel très optimiste, je vais attendre d'être installée et voir comment l'inspiration me vient.
Comme je suis partageuse, je te rappellerai alors ce billet et te raconterai comment je fais.

En attendant, nul besoin d'inspiration pour remplir les cartons de bouquins, de classeurs et d'archives.

N'empêche que je me demande bien comment je ferai....

vendredi 1 mars 2013

Je trie, tu gardes, nous jetons, ils achètent.....

A moi toute seule, je vais remplir le Coin de tout un tas d'objets tous plus utiles les uns que les autres.
Je ne t'éviterai pas la fameuse et toujours bienvenue référence à Prévert, car, c'est en effet un "inventaire à la Prévert" que j'allonge jour après jour sur ce site bien connu des fouineurs.

Un buffet de cuisine,
une cage à oiseaux,
un mannequin couturier,
un rangement coloré pour jouets d'enfant ou petit fatras,
un appareil de massage à infra-rouge,
des lots de papiers colorés et texturés,
des lots de perles et autres bidules pour bricoleurs ou scrappeuses,
un tensiomètre médical....

Si certains objets ont bien été achetés par le héros ou, plus souvent, par moi-même, d'autres me sont arrivés par don, le plus souvent par mes parents.

Ainsi, ne me suis-je jamais servie du tensiomètre par exemple qui me semble être l'instrument complémentaire du dictionnaire médical (que je ne possède pas non plus).
L'un plus l'autre et je te donne moins de huit jours pour te découvrir l'affreux cancer qui te tuera dans les minutes qui suivront sa révélation par tes soins non éclairés.

En gros, si tu veux (plusieurs choix sont possibles):
déprimer - angoisser - insomnier - faire ch... ton entourage -
tu t'achètes un tensiomètre et tu vas sur un autre site au moins aussi connu que le Coin et sur lequel on t'offre gratuitement tous les diagnostics possibles (et farfelus).
Là, tu décriras tes symptômes, appuyés par ta tension (trop basse, trop haute, trop normale) et il se trouvera bien un autre non-médecin-mais-tout-aussi-angoissé pour te dire de quel mal terrible tu souffres.

La liste des "à vendre" n'est pas close.
C'est juste que pour aujourd'hui j'en ai assez de fouiller-trier.

Ceci dit, si l'un des objets annoncé ici te tente, n'hésite pas!
Je pense en particulier aux lots de papier, de perles, et petits bidules dont les scrappeuses ou les home-décoreuses raffolent.

De son côté, le Héros s'est attaqué au garage....

Ouhlamondieu!

Nous passons notre temps à conjuguer:

Je trie, tu gardes, nous jetons, pourvu qu'ils achètent.....