dimanche 27 novembre 2011

Lettre au Père Noêl


Cher Père Noël!

Pendant très longtemps je me suis laissée influencer par des gens raisonnables et tristes qui disaient que tu n'existais pas. Je ne t'ai donc pas écrit depuis fort longtemps.
Or, je m'aperçois que les enfants qui t'écrivent reçoivent presque toujours, et au minimum, le cadeau placé en tête de leur liste.
Si ça n'est pas la preuve de ton existence, hein?

Alors cette année je reviens vers toi.
D'abord je te prie d'excuser mes années d'égarement. Ce n'est pas facile d'être adulte et responsable, tu sais!
Voici la liste des cadeaux que j'aimerais trouver devant la cheminée.

1) Une console XBOX 360 avec le jeu Your Shape.
(Je connais une des personnes qui a travaillé sur le jeu, aussi ce cadeau est-il double: tu me fais plaisir et tu fais rentrer des sous dans la poche de l'Ancien Elève.)


2) Un Elfe de Maison.
.
(J'ai déjà le Héros et un aspirateur très performant, mais ce que je voudrais c'est trouver la maison propre et rangée, tous les jours, soit le matin au réveil, soit le soir en rentrant du boulot, et le linge lavé-repassé-rangé.)



3) Une nouvelle paire de jambes.

(Les miennes ne me plaisent pas. J'en voudrais des longues et fines. Sur les modèles ci-dessus, je voudrais le  plus pâle.  Pour la taille exacte, contacte-moi.)


4) Un lot d'une dizaine de lecteurs de mon roman.
(Je ne te demande pas de livrer tous ces gens devant ma cheminée, non!!! Juste la liste de leurs noms pour que je puisse l'encadrer et l'afficher dans mon salon les remercier.)

C'est tout!
Je suis drôlement raisonnable, non?

Comme tu le sais déjà, tu ne peux pas me refuser ces cadeaux car je suis très sage.
Je mange sans râler mon chocolat mes brocolis; je finis toujours mon verre de vin mon assiette; je vais me coucher à point d'heure très tôt et je me lève la tête dans le gaz avec le sourire.

Si ta grande bonté accède à tous mes désirs, je promets de manger moins de chocolat (mais je ne mangerai pas plus de salsifis) et je serai très gentille avec mes petits camarades élèves.

Bien sûr tu trouveras au pied de la cheminée de quoi te restaurer et t'hydrater. De plus j'aurais bien besoin de savoir combien de rennes tirent ton chariot, histoire d'éplucher juste ce qu'il faut de carottes (en attendant que l'Elfe de Maison le fasse à ma place.)

A très bientôt.
Bisous

MamyS

(Et le premier qui me dit que le Père Noël n'existe pas, je le cause plus!)

mercredi 23 novembre 2011

Révisions, corrections, retirage...

Il est là, juste devant moi....
Il est arrivé hier, livré par Ups, comme un colis précieux qu'il est!

De quoi je parle?
Ben de MON livre!
Et je peux te dire que:
1) ça fait tout drôle de voir son nom imprimé au-dessus d'un titre.
2) que je ma la pète depuis 24 heures!

Il y avait quelques trucs qui ne me convenaient pas, alors aujourd'hui, mission "révisions".
J'ai changé la couverture.
Même si elle était belle (une silhouette blanche d'arbre sur fond beige rosé), la nouvelle et définitive est sublime (sur fond marron chaud, des feuilles de marronnier).
C'est chaud et ça correspond tellement au titre!!!

Autre changement de taille: le prix!
Va savoir pourquoi la première édition s'annonçait au-delà de 20€, avant les frais de port, je trouve que ça fait beaucoup. J'avais donc remisé 10% mais ça restait au-dessus de 20€ à cause des frais d'envoi.

La nouvelle édition est à 15,44€. Plus les frais de port évidemment.

Si tu vas le voir (clique sur l'icône "acheter Lulu" en haut à gauche), sois sympa: tu cliques sur "j'aime" si tu as un compte twitter, ou tu cliques sur ton icône facebook.... Tu peux aussi mettre un commentaire sous le bouquin.

Tout ça pour qu'il remonte un peu en visibilité parce que là, si tu n'as pas le lien direct, ça relève du miracle si tu le trouves!!

Ce soir, je vais me faire les ongles.
Qu'est-ce que ça a à voir?
Ben faut bien que j'ai des mains impeccables pour la séance de dédicaces, non?

lundi 21 novembre 2011

Une journée cadbury...

Si je n'ai rien posté depuis jeudi ce n'est pas que je n'ai rien à dire.
Non! Juste pas le temps!

J'ai du temps pour lire quelques blogs tous les jours.
J'ai du temps pour manger, me laver (ouf!); me maquiller, me laver les cheveux (ça, ça prend un temps!!!); préparer les repas (sans faire de la Cuisine).
Ça me prend du temps pour corriger les copies; reporter les notes sur l'Espace Numérique de Travail (ENT);   préparer des cours; faire mes cours; préparer des contrôles; évaluer les contrôles; corriger les contrôles; reporter les notes sur l'ENT.

Je dois encore trouver du temps pour remplir les bulletins des quatre classes où je suis prof de français; remplir les bulletins de celle où je suis prof principal en plus.
Les parents me demandent un peu de mon temps pour venir me parler des problèmes de leurs gamins; ils veulent que je leur accorde du temps pour me dire qu'ils ne sont pas d'accord avec ma façon d'enseigner; ils perdent un temps fou à râler parce que je suis sévère et que je donne trop de travail.

Après tout ça il ne me reste pas une minute pour finir ma colonne en carton (pour les plantes).
Pas une seconde pour un projet d'arbre à chat.
A peine quelques minutes pour câliner le Héros, le chat, le lapin, les oiseaux et le poisson rouge (dans cet ordre).

Alors trouver un moment pour écrire, corriger et poster un billet sur mon blog.......................

va falloir faire des journées Cadbury.... Un peu plus longues parce que 24 heures c'est bien peu quand on a plein de trucs à faire!

jeudi 17 novembre 2011

Voila, j'ai osé...

Un jour je serai célèbre...

Si tu lis attentivement les commentaires que mes très nombreuses lectrices déposent, tu as vu passer le bon tuyau de Mystik (même que je voudrais bien la contacter Mystik pour la remercier perso, les yeux dans les yeux).


Si tu ne l'as pas lu c'est pas bien, à quoi ça sert que Mystik elle se décarcasse! tu vas comprendre de quoi il s'agit à la lecture de ce billet.

Je ne reviens pas sur ce que je t'ai déjà dit ici.


Certes j'attends encore l'avis du second éditeur local.
En attendant, j'ai suivi le conseil de Mystik et je suis allée sur Lulu.com.

Le site propose tous les services pour une auto-édition, sans les frais de l'auto-édition.

Tu choisis donc la taille des pages, la qualité du papier etc...
Puis tu télécharges ton texte et le logiciel le transforme en PDF à la taille choisie,  prêt pour l'édition.

Il te reste à créer la couverture.
Là encore c'est un logiciel qui te guide et crée ce que tu veux.

Quand tu as suivi tout le cheminement, en quelques minutes tu as sous les yeux le livre tel que les lecteurs le trouveront.

Tu n'auras pas manqué de voir, juste sous la bannière, un logo "acheter Lulu".
Cliques, n'aie pas peur!
C'est magique parce que le lien t'amène juste et seulement sur mon chef d'oeuvre ouvrage.

Peut-être que l'éditeur local me refusera aussi mon manuscrit, mais en attendant, prétentieuse que je suis, je vais pouvoir faire plaisir à ma Môman et épater le Héros (à aui je n'ai encore rien dit!): le livre dont elle a lu le manuscrit sous sa forme éditée.

Evidemment, si ça te tente, je t'en prie, ne te gêne pas: achète-le!
Ce bouquin il ne me rendra ni célèbre ni riche (ou alors c'est qu'il y aura eu un buzz sur le net grâce à toi, à toi et à toi aussi....).


Ça n'est pas le but.
J'ai osé! je l'ai fait et j'ose l'afficher!
C'est déjà un grand pas, non?

samedi 12 novembre 2011

fauteuil en carton et tenue de combat...

Il est terminé pour de bon et je te le montre.

Ici, c'est quand tout le fauteuil est recouvert. J'ai finalement repris la technique avec des bandes de papier kraft (j'en ai un énorme rouleau!)


 Le voici, verni, posé dans le salon. Tu noteras la petite touche déco sur le montant.

 La déco en détail.
Il s'agit d'un motif de feuilles découpées dans du contre-collé de papier. La nervure centrale et les nervures fines sont dessinées avec le dos d'un cutter. Le vernis se fixe dans les nervures les rendants plus foncées que le reste de la feuille.
 Et le fauteuil de face...


N'importe qui peut s'y asseoir, adulte même un peu lourd (moi), aucun risque!

Je dois maintenant achever la colonne qui supportera une plante.
Le Héros, ne reculant devant aucun effort, teste pour toi. Tu noteras la tenue de combat... Un magnifique pyjama en satin gris anthracite, porté avec des claquettes de cuir chocolat.
Oui, le Héros est un dandy....
Accessoirement, je devrais aussi corriger des copies.... Mais ça m'amuse beaucoup moins! Etonnant, hein?

lundi 7 novembre 2011

La grande librairie

J'aime écrire.......................
J'écris beaucoup et souvent.

Sur ce blog évidemment, mais pas que.

Il y a quelques années j'avais commis un certain nombre de nouvelles, qui plaisaient bien à mes quelques lecteurs.
Des copains, évidemment.

Il y a un an environ, une histoire a commencé à me trotter dans la tête.
Elle a mûri, pris de la place dans mon esprit.
Aussi, un beau jour, ai-je commencé la rédaction.

Auparavant, j'avais fait des recherches pour que tout sonne vrai.
L'histoire se situant dans le Gévaudan tout proche, je voulais un vocabulaire précis et local.
Je voulais aussi des dates historiques et pas forcément les plus connues (pour moi!).
Enfin il me fallait prendre des renseignements sur les dentellières et sur ces femmes - les Béates - qui leur donnaient les rudiments d'un enseignement que peu de femmes en France ont reçu à la même époque (19ème).

J'ai tapé, tapé et tapé du texte.
J'ai lu et relu.
J'ai corrigé, suis revenue en arrière, modifiant ici pour rebondir là.

J'ai abandonné mon héroïne quelques semaines, à court d'imagination pour l'amener à la fin de son histoire.

J'ai repris le cours de sa vie et de celles des gens dont je l'avais entourée.

Un jour, après une multitude de relectures pendant lesquelles je changeai une virgule, modifiai encore une phrase, j'ai eu enfin le sentiment d'avoir achevé cette histoire.

40 825 mots.
187 pages.

Après une discussion téléphonique, j'ai envoyé ce gros paquet de feuilles à Môman.
Môman, elle est honnête et n'est pas du genre à te faire plaisir sous prétexte que tu es sa fille.
Si elle aimait, elle le dirait.
Si elle s'em***dait en lisant, elle le dirait aussi bien et aussi fort.

Et voila que Môman, trois jours après la réception, m'appelle pour me dire que c'est super, qu'elle n'a pas pu s'arrêter de lire.
Bref! Ça lui plaît!
Mieux, elle l'a fait lire à sa copine Lucienne qui, ayant adoré, a demandé l'autorisation de la prêter à deux autres copines.
Toutes ces femmes, mes premières lectrices semblaient emballées.

J'ai alors osé prendre contact avec un éditeur local qui m'a prévenue que la réponse serait longue à venir.
Il a deux lectrices.
Si la première cale, c'est mort.
Si la première donne son aval, la seconde s'y colle.
Si la seconde rejette, c'est mort.
Si la seconde donne son accord, l'éditeur prend le relais et, in fine, c'est lui qui décide.

J'ai eu la réponse la semaine dernière: c'est mort.
J'ai gentiment demandé ce qui clochait et la réponse m'a un peu laissé sur le c*l.

(En italiques et en bleu les commentaires de l'éditeur, en noir, mes remarques que je te livre, lectrice.)


La lectrice a trouvé un récit qui manque de dynamisme.
Ce qui rend la lecture triste, on a du mal à accrocher à l’histoire.
Elle a arrêté en cours de lecture.
Bon ok, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas

Mon avis personnel :
Le parti pris de présentation de cette vieille femme à l’article de la mort,  est ce qui impose ce poids de la mort toujours présente.
C’est trop omniprésent.
Ben oui! C'était exactement ce que je voulais: la mort, omniprésente et qui pèse sur l'histoire!
Les lecteurs (ou plutôt les lectrices qui sont très majoritaires dans le public acheteur de romans) ne vont pas accrocher sur ce déroulement.
D'accord, Môman, Lucienne, sa copine et les deux copines de la copine de Môman, c'est peu. Mais elles ont aimé et bien accroché justement.
P'têt parce qu'elles sont vieilles justement... Elles se seront identifiées...
Il faudrait muscler le récit, qu’il se passe des choses, avec des dialogues.
Tout le monde meurt, un enfant étrange naît et meurt dans des circonstances bizarres, je ne peux pas faire venir les petits hommes verts non plus!
Et je situe l'histoire dans un monde de paysans vivant dans un lieu dur, au climat rude. Des taiseux ces gens-là, qui causent pas pour rien.... Un milieu où l'on ne s'agite pas en vain.
On est trop spectateur du récit et on a du mal à s’y impliquer et le vivre.
En d’autres termes, si vous écrivez pour égrener des souvenirs ce n’est pas un roman.
Mince! Ce ne sont pas mes souvenirs, mais les souvenirs d'une femme qui meurt au début du siècle dans une région dont je ne suis pas originaire, et les souvenirs fictifs d'un personnage fictif ce n'est pas du roman?
Vous n’écrivez pas pour vous mais pour le lecteur.
Oui, je sais....

Alors, entendons-nous: je ne dis pas que j'ai écrit un chef d'oeuvre.
Que l'éditeur choisisse de ne pas publier, c'est tout à fait normal, c'est lui qui prend le risque, ou pas.

Non, ce qui me surprend c'est qu'il me reproche exactement ce que j'ai voulu rendre: le poids du récit fait par une vieille femme qui agonise.

Je te rassure, lectrice fidèle, mon moral est au beau fixe (concernant ce texte) et mon ego ne souffre pas du tout de ce rejet.

Si j'y retoucherai? Peut-être, mais pas pour "coller" à une demande de l'éditeur.

Soyons positive: je n'aurais pas à m'interroger sur la tenue que j'aurais dû porter pour me rendre sur le plateau de la Grande Librairie....
Je fais donc des économies.....

dimanche 6 novembre 2011

Vite, vite..............

Pendant les dernières vacances, nous devions nous rendre à Paris et en profiter pour voir mes trois enfants, leurs compagne-ons et nos petits-fils.
J'avais annulé mon séjour dans la clinique de homardisation en expliquant à la spécialiste que l'hosto à chaque vacances, ça commençait à me gaver.
Je voulais faire autre chose que voir des blouses blanches.

Perdu!

J'ai passé quatre jours dans l'hôpital local. A ma sortie, interdiction de faire des trajets.
C'est ainsi que je me suis mise au cartonnage.

Mercredi matin, collège (rattrapage par avance de l'ascension).
Jeudi matin, collège.

A midi, le Héros est rentré avec une très mauvaise nouvelle: sa maman est entrée en soins palliatifs et va vraiment mal.

Ni une, ni deux, j'ai pris la décision d'y aller.

Cinq heures de route plus tard, nous voila à la frontière germanique et au pays du Lion.

Deux jours pas gais dont je te fais grâce.

Retour hier soir après cinq heures de route, sous la pluie et dans la nuit pour la dernière heure.

Maintenant, c'est horrible, mais nous attendons le coup de fil qui nous remettra sur la route.

Alors ce matin, vite, vite, j'ai corrigé cinquante deux copies.
Demain après-midi, comme je n'ai pas cours je ferai les cinquante restantes....

Mais quelle idée de faire une évaluation de fin de chapitre sur quatre classes en même temps?...
Sans doute parce que je suis arrivée en fin de chapitre avec toutes ces classes....

mercredi 2 novembre 2011

Pour terminer..............

Encore deux photos de cartonnage et après j'arrête pour un moment de te soûler avec ça.

D'abord, le fauteuil, tout habillé de papier kraft.
Il va attendre sagement que je me décide pour son décor.
Uni? Motifs? Rouge? Mauve? Or? Mélange de mauve et d'or? De rouge et d'or?
Ou seulement vernis contrairement à ce que j'avais dit au début?
je ne suis pas décidée.....

 Et un petit détail du meuble pour Môman: une boite à post-it et une gouttière à crayons afin qu'elle puisse tout avoir sous la main quand elle téléphone. Dans le tiroir il y aura un nouveau répertoire, mais il n'est pas fait. J'ai jusqu'à Noel pour le faire!!
Va falloir ranger et nettoyer l'atelier à présent!

mardi 1 novembre 2011

Le fauteuil en carton

Voila le fauteuil presque terminé.
J'ai fait une erreur: les accoudoirs tels que je les voulais n'auraient jamais supporté aucun appui un peu fort. Donc c'est un fauteuil sans accoudoirs.

 Les trois premières photos te montrent l'objet quand il a sa forme d'arête de poisson. C'est le plus long: découper les trois gabarit puis une multitude d'entretoises en mesurant au millimètre près..................



On avance! Les deux côtés sont collés.

Voila ce que ça donne dans ce qui sera l'assise. C'est ce qui rend le fauteuil solide.

Et le voici entièrement fermé. A ce stade, on peut déjà s'en servir. Sauf qu'il est moche!
Que reste-t-il à faire?
Trois fois rien!
L'enduire avec de l'enduit de lissage.
Le poncer.
Le peindre ou le couvrir d'un papier joli (la mode est au papier népalais qui coûte un bras!).
le vernir.
le vernir.
le vernir encore.

Après, il ne craint plus rien! Ni l'eau, ni les chocs!

Le collège reprend demain, aussi ne puis-je le finir aujourd'hui, ni demain.
Ce week-end peut-être?