mercredi 28 octobre 2009

Je passe dans l'ère numérique

Chez le "clampin de base", (c'est sans méchanceté!), autrement dit pour celui qui n'est pas enseignant, la remarque la plus fréquente porte sur le nombre de jours de congé.



Les enseignants, eux, ont parfois du mal à se faire entendre sur le sujet.



Pourquoi abordé-je le sujet?



Parce que je vais parler du travail sur lequel je suis en ce moment.
Hé oui! Les vacances servent le plus souvent à mettre en place dans les détails la période qui les suivra immédiatement.

Hé non! Je ne veux pas dire que tous nous bossons de 6 heures du matin à 21 heures sur nos cours pendant les vacances de courte durée.

C'est le moment propice pour affiner les cours, pour prévoir à court terme ce qu'on proposera aux élèves en fonction de ce qui a été, ou pas, fait jusque là.



Un petit retour en arrière est impératif.



Dans mon ex-collège, le responsable TICE m'avait invitée à aller voir le site de didapages.

Il s'agit d'un logiciel gratuit, approuvé par l'EN, permettant de créer des livres interactifs pour nos apprenants....



Je l'avais téléchargé.... Puis oublié.



Cette semaine, je me suis décidée à m'y remettre.



Et c'est que du bonheur!



Je viens de terminer un livre virtuel sur le conte.



Mes petits 6èmes pourront écrire, cocher des cases et obtenir leur score, déplacer des éléments, barrer les mauvaises réponses etc....



Bon, là, j'ai encore un peu de mal avec certains éléments. Par exemple, je suis incapable de créer une animation.... Mais si toi, lecteur, tu sais faire ça, avec Didapages bien sûr, fais-moi signe, parce que ça m'intéresserait bien.



Tiens tu veux être convaincu(e)? Va sur http://www.fruitsdusavoir.org/index.php?page=10 tu vas être épaté(e)!

Après quelques courses, je m'y remets pour un livre virtuel de grammaire et de conjugaison.... Et du vocabulaire.... et de la lecture.... et plein de trucs.

Maintenant que j'ai un ordi dans chaque salle, comment je vais m'éclater!!

mardi 27 octobre 2009

Quand le mariage fait perdre du temps...

Pour évoquer mon Héros je pourrais prendre à mon compte les célèbres paroles d'Edith Piaf.
Beau, fort, il ne lui manque presque que la bonne odeur du sable chaud à "mon légionnaire".
(C'est vrai aussi que moi, contrairement à elle, je ne me suis pas contentée d'une nuit!).

Bref! Au risque de me répéter, ma vie avec lui ressemble à un beau rêve.

Pourtant, parfois, j'aurais quelques raisons de relativiser.

Tiens, au hasard, hier.
(Suis bien, parce que vu d'ici, le lien avec mon introduction n'est pas évident).

Mes papiers d'identité sont toujours à mon nom patronymique, et la carte grise également.
Or, le courrier est le plus souvent à mon nom marital. Et quand ledit courrier est en recommandé...
Soit! le bureau de poste est occupé par de gentilles personnes! Mais je dois me trimballer avec le livret de famille pour justifier que je porte bel et bien ce très joli nom....

Donc hier , profitant de ce début de vacances, je me décidais à aller à la mairie, pour effectuer ce changement d'identité sur mon passeport.
Mauvaise pioche!
Je dois le faire refaire et donc fournir un acte de naissance intégral.... Que je dois demander à Nantes!
Je suis sortie de l'hôtel de ville avec des formulaires à remplir et l'obligation d'aller me faire tirer le portrait... Tu sais, celui sur lequel tu dois faire la gueule, ne pas porter de bijoux et faire en sorte que rien n'améliore le décor.....

Allez! Tant pis... Je pars alors pour la préfecture pour faire le changement de plaques (le premier qui dit qu'il est grand temps, je lui fais avaler ses plaques d'immatriculation!) et je veux en profiter pour remplacer mon nom de jeune fille par celui de mon mari. ( Ben oui! Je suis très fière de porter son nom!) (Et non, je n'ai aucun problème pour savoir comment je m'appelle!).

Et là c'est vraiment très mauvaise pioche!
Il y a une file incroyable devant moi... Seulement deux guichets ouverts.... Je vais prendre mon mal en patience, hein!

Quarante cinq minutes plus tard, j'approche enfin du guichet. Encore un monsieur devant moi, qui a attendu autant que moi...
Mais quand la dame du guichet a rempli toutes les fenêtres de son ordi, elle lui annonce qu'il devra revenir, un jour, parce que là, tout de suite, l'ordi ne veut pas facturer correctement le changement demandé.....

Ouille!.....................
Le monsieur repart sans sourciller, ou presque.

A mon tour. Je tends mes documents. Elle remplit les fenêtres.... Puis s'arrête... Non! Pas ça!... Elle part demander à sa collègue une petite précision. Revient. Tape. S'arrête. Repart vers la collègue.... revient et retape pour enfin m'envoyer vers le guichet qui délivre les certificats provisoires....
Ouf!
En attendant de régler mes 2 euros 50 et d'obtenir le précieux papier je songe à....

(C'est là que la fin de mon billet rejoint, et éclaire le début.)

Je songe que, certes je suis parfaitement heureuse avec cet homme.
Certes, il grand, il est beau, il sent bon le sable mon chaud... (Ah! Non... C'est vrai...)
Mais, quand j'ai épousé mon Héros, jamais je n'ai imaginé à quel point ça pourrait me faire perdre du temps......

mercredi 21 octobre 2009

Le feu du Héros...

Assez parlé du boulot et abordons aujourd'hui les plaisirs de la vie ici.


Je t'ai déjà raconté les paysages.
J'en reparlerai souvent car chaque saison est un bonheur pour les yeux.
J'ai évoqué le climat à maintes reprises, et j'y reviendrai sans aucun doute.... Et peut-être pas que pour te narguer avec le soleil et la chaleur, d'ailleurs!

Je t'ai quasiment fait visiter la maison dans laquelle je vis un bonheur sans ombre avec le Héros, fidèle à lui-même, toujours héroïque.


Et bien justement, revenons ensemble, si tu veux bien, sur un aspect de la maison que je n'ai pas encore développé.
le sujet me tient d'autant plus à coeur que tu y verras le Héros dans son rôle de citadelle protégeant sa princesse. (Oui, je sais, ça paraît exagéré.... )

Quand je t'ai présenté la maison, je t'ai dit que nous avions découvert avec une joie sans borne qu'elle était équipée d'une cheminée avec insert.
Je me régalais d'avance des soirées au coin du feu, de cette douce chaleur réconfortante, des flammes hypnotiques....


Mais j'avais complètement occulté quelques étapes et pas des moindres!


Première étape: trouver du bois.
Non, parce que toi, en ville, tu te dis que la forêt est généreuse et qu'il suffit de se pencher.

Nourri(e) des contes de ton enfance, tu me vois, courbée sous le poids du fagot que je ramène chaque soir pour alimenter le feu qui cuira notre pitance en réchauffant nos vieux os....



Hé! Ho! Tu vas où là?


J'ai appris avec surprise que le bois doit être bien sec, qu'on ne met pas n'importe quel bois et qu'il doit être coupé dans des dimensions raisonnables pour être insérer correctement dans le foyer.
Bon, sans problème, nous avons trouvé le fournisseur.
Juste qu'à ce prix là, il ne livre pas.
Ah....................
Pas grave puisque le Héros dispose d'une camionnette.


Par un samedi ensoleillé nous voila partis: d'abord en voiture pour aller chercher la camionnette, puis en camionnette jusqu'au point indiqué par l'Adjoint, qui est bien au rendez-vous.

Mission du jour: faire passer d'une remorque en plateau, énorme, à l'arrière d'une camionnette, cinq stères de bois....

Évidemment, dans la remorque il est en vrac, le bois, et dans la camionnette, il faut bien le ranger, histoire de rentrer sans risque.


Le Héros monte sur la remorque, l'Adjoint dans notre véhicule.
Et le lancer de bûches commence.
Du côté du Héros ça donne: je me penche, je prends une bûche, je la lance dans la camionnette et je recommence.
Du côté de l'Adjoint: je me colle à la paroi pour ne pas prendre la bûche dans la tronche, je la ramasse et je l'installe en un tas bien propre, et je recommence.
De mon côté: je suis confortablement installée sur un banc au soleil, je papote avec la femme du vendeur de bois, je monte la tasse de café à mes lèvres, je la repose et je recommence.


Jusque là, tout va bien et je ne comprends pas qu'on fasse tout un foin de la corvée de bois.


Quand la remorque est vide et la camionnette pleine, on paie et on rentre chez nous.
On, là, c'est le Héros et moi. L'Adjoint, il rentre aussi, mais chez lui.


Arrivée chez nous il faut réussir à faire entrer le véhicule dans le jardin, ce que le Héros fait magistralement!
Après quoi, il est nécessaire de vider la camionnette.

J'aurais trouvé plus malin de la laisser là et d'aller se servir au fur et à mesure, mais non, le Héros tient à faire une belle pile de bois sous le balcon.


Je monte dans la camionnette et le Héros se met en place.
Puis il lève la main et crie "stop!"
Déjà?... Mais on a pas commencé Chéri!

Il me tend une paire de gants que tu croirais qu'elle est en peau de yéti: c'est épais et moche.
Mon Héros protège mes petites mains et mes ongles sublimes.
(et c'est pas innocent, je te le dis!)


Nous reprenons nos positions et ça commence:
je me penche, un peu, la pile est encore haute, et je regarde où est mon Héros, je jette la bûche dehors, par terre, et je recommence.
Le Héros se penche jusque par terre (mais ça s'inversera au fur et à mesure!) se redresse et commence un joli tas bien propre, et il recommence.


CINQ STERES!


Ah! ça, quand c'est fini, on est content! mais ça nous prend..... Ouh.... ça nous prend du temps.
Après quoi, nous devons repartir déposer la camionnette et reprendre notre voiture.


Dans l'intervalle, des muscles ont décidé que c'était le moment où jamais de pousser!
Des que je ne connaissais pas. Des que je n'avais jamais, mais alors jamais vus, ni même je n'en avais entendu parler.... Mais des douloureux si tu vois ce que je veux dire!


Et toi tu crois que maintenant, c'est tout bien et qu'on va faire du feu!


Ben non! Parce que le feu, faut réussir à l'allumer!


Deuxième étape: allumer le feu (Johnny sort de ce corps!)

Il faut éviter la papier journal parce que ça encrasse le conduit.
C'est dommage parce que le papier journal ça se trouve facilement et que ça s'enflamme vachement bien.
Pas d'essence non plus..... Bon là d'accord.... Encore que, parfois.... Non!
Reste la solution du petit bois.

Non, ne te refais pas le plan "promenade en forêt et ramassage de brindilles". Il en faut bien trop pour compter que là-dessus.

Le petit bois ce sont les cagettes que ton marchand de fruits et légumes il met devant chez lui quand elles sont vides pour que tu les ramasses et que tu en fasses du petit bois.

Sauf que je pense que nous ne sommes pas les seuls à avoir une cheminée et à utiliser ces cagettes.
La mission est quotidienne: je vois des cagettes je m'arrête et je les enfourne dans mon coffre.



J'en vois une environ tous les 107 ans et demi.....
Je préfère te dire qu'on les ramasse comme si c'était des pépites d'or!


Bon alors on dit qu'on a le bois et le petit bois.

A partir de là, si c'est le Héros qui s'y colle, tu peux reprendre au début: la douce chaleur, les flammes hypnotiques etc.

Si c'est moi.... C'est pas gagné!

Avec moi, le petit bois est toujours un rien humide et produit de ce fait plus de fumée que nécessaire.
Avec moi, la belle grande flamme, elle veut rien savoir!

Bref! Ma cheminée a décidé de me faire passer pour la gourdasse de service!

Mais du coup, le Héros, ben c'est le vrai Héros: celui grâce à qui j'ai toujours bien chaud, celui qui fait que je peux me réchauffer à la douce chaleur, celui grâce à qui je peux me faire hypnotiser par la belle flamme.

Et après, avec mes mains restées douces grâce à lui, et avec mes ongles, restés intacts grâce à lui.....
Heu, finalement non.... J'en reste là, le billet serait beaucoup, mais alors, beaucoup trop long!

lundi 19 octobre 2009

Au pays des bisounours

Je vis depuis maintenant quelques jours au pays des bisounours....
Imagine lecteur....

Rêve, toi qui était ma collègue il y a quelques mois encore...



Je travaille maintenant dans un collège situé à 35 minutes de chez moi. (Le nom du village semble vouloir renvoyer tous les étrangers chez eux. Ce sera Vienzy pour ce blog.)
J'ai dit 35 minutes, pas 35 kilomètres...

Dois-je te rappeler qu'ici, les routes ne se contentent pas de monter et de descendre: elles virent à droite puis à gauche tout le temps.

Donc ça prend du temps de parcourir le trajet (surtout quand on roule à 17 km/h comme moi!).
Et ça c'est le seul point négatif!

C'est à partir d'ici que mes anciennes collègues vont envisager de demander leur mut'!

D'abord les élèves (310):
je l'ai déjà dit, mes listes de prénoms sont très, mais alors TRES différentes de celles d'avant: Hortense, Luka, Léopoldine, Corentin....
A donner envie de faire des bébés pour leur donner ces jolis prénoms.
(Mais je trouve très jolis les Saliha, Fatiha ....)

A 8h30, après la récré, à 13h30, une sonnerie retentit.... Puis une seconde. A la seconde, les élèves doivent être rangés derrière une ligne sur laquelle le numéro de la salle où ils vont est inscrit.
C'est comme partout en gros.
Sauf qu'ici, à la seconde sonnerie,.... Ils sont rangés!
Oh! pas 2 par 2, pas en silence (pis quoi encore) mais tous sont rangés! Aucun ne court comme un malade dans tous les sens; pas un qui ne sache où il doit se trouver....

A l'entrée en classe, après s'être rangés le long du couloir, sans qu'on leur demande, ils entrent en classe.
Normal.
Mais 27, 28, 25 et 29 fois je réponds "Bonjour!".
Chacun d'eux me regarde et me salue en entrant.... Pas 1 sur 2 ou 2 sur 10.... Non! TOUS! Un par un!

Sans être absolument silencieux et calmes, les cours sont de vrais cours pendant lesquels je peux enseigner sans presque faire de discipline.
Un "Chut!" les fait taire; un "Hé! Ho!" leur fait piquer du nez....

Les locaux.
Là les filles, vous allez vous pâmer et être verte de jalousie. Vous êtes prévenues!

Dans chaque classe (oui, je dis bien dans chaque classe!) il y a un ordi et un vidéoprojecteur.
Les deux fonctionnent. Si, si!

Une dizaine d'ordi sont répartis dans 2 salles des profs. Sont à disposition: une relieuse, la réserve des ramettes de papier (je ne vais plus en chercher tous les matins!) etc...

Nous travaillons sur l'ENT (Espace Numérique de Travail).
Tous le monde a donc accès non seulement aux infos courantes, mais en plus, les parents et les élèves peuvent consulter le cahier de textes ainsi que les notes au fur et à mesure... En temps réel quoi.

Dernier point: j'ai été reçu mercredi matin comme je ne l'ai jamais été!
Café puis infos sur mon poste après quoi la matinée avait été programmée de manière à ce qu'à 11h15 quand je suis repartie j'avais tout: les clés de toutes les salles (oui, même les toilettes!), tous mes codes (même ceux de l'ENT), les listes de classes, bien sûr, mais aussi les listes des équipes pédago avec lesquelles je travaille!
Tout....

Bon après ça si je te dis que, certes, il fait -3° le matin, mais qu'il fait soleil et presque chaud l'après-midi.....
Allez, Moa, allez l'Amie.... Y a des postes!





samedi 17 octobre 2009

Toujours en vie... je crois

D.E.B.O.R.D.E.E...............................................

Allez, je prends un peu de temps pour te raconter.
Qu'est-ce que j'ai promis déjà????

Ah! Oui!

Ma nouvelle bête de courses!
Imagine lecteur que mon Héros fut pris ces derniers jours d'une profonde compassion pour moi.
Enfin surtout pour ce que je vivais avec mon ordinateur.
La chose décidait si elle voulait ou pas bosser.
C'est elle qui avait le pouvoir de me laisser voir mes messages.
Ou pas.
Elle qui restait en état de fonctionnement plus ou moins une heure.
Ou pas.
Qui s'éteignait brutalement en plein chat.
Ou pas.

Mais c'est le héros qui entendait mes soupirs de dépit, mes grincements de dents, voire mes jurons de colère...........

Il y a quelques jours, j'envisageais sérieusement l'achat d'un lave-vaisselle.
Le mien va très bien, merci!
En fait, mon lave-vaisselle c'est mon Héros himself!
Oui, lecteur! Le Héros fait la vaisselle comme personne.
En tout cas, bien mieux que moi! (Mais je cuisine beaucoup mieux que lui).

Cependant je trouve que l'évier est un peu petit et surtout peu pratique et je supposais que le Héros adorerais ma proposition.

Sa réponse en étonnera plus d'un: non. Clair, net, précis et concis le Héros. Toujours.
En revanche, il décida qu'un tour chez un marchand d'électro-hifi machin-chose ne serait pas pour lui déplaire.

Soit.
(Parce que c'est lui et que je tiens à lui faire plaisir!)

Moins d'une heure plus tard, je me trouvais équipée d'un mâgnifique-formidablement bel ordinateur.
Tout neuf.
Tout beau.
Avec webcam intégrée.
Avec une batterie super costaude: 8 heures!!!
Avec une dalle brillante.

Et, fin du fin, équipée, comme l'ancien, du wifi, ma nouvelle bête accepte sans rechigner de n'être pas attachée par un fil à un plug...
Du wifi, quoi, du vrai!

Bon, tu me diras alors "mais alors pourquoi n'as-tu point oeuvré à ton blog?"
A quoi je répondrai:
parce que depuis mercredi (je rappelle que je suis partie de dimanche à mardi soir) j'ai 4 classes et 19 heures de cours hebdo.
Parce que je n'ai pas un cours qui soit prêt. Pas de billes. Rien sous le coude. Tout à faire....

Alors maintenant tu comprendras que, les élèves, le bahut, les collègues tout ça et le reste, je te le raconterai, mais plus tard.

Mais je ne te laisserai pas sans te dire que dorénavant j'ai des élèves qui s'appellent Hortense ou Victor; Marsault ou Luka.....

mercredi 14 octobre 2009

En attendant....

J'ai très peu de temps disponible.
Comme je ne veux pas que tu t'inquiètes (et que tu t'habitues à aller lire d'autres blogs!) je liste aujourd'hui ce dont je te parlerai bientôt-prochainement-dans-pas-trop-longtemps...

Je te dirai pourquoi je n'ai pas pu écrire depuis jeudi.
Je te révèlerai tout sur mon nouveau poste.
Je t'éblouirai avec ma nouvelle bête de course....

Allez, sois patient....

jeudi 8 octobre 2009

Mise au point....

Un coup de fil passé mardi soir a inspiré le billet posté hier.

Si j'avais imaginé déclencher un mouvement d'humeur......

Aujourd'hui, la lecture des commentaires me pousse à, non pas m'expliquer, mais à éclairer les choix que j'ai faits.
Je le fais de manière tout à fait détendue. Sans agressivité ni colère. Mais je le fais fermement.
Je le fais cette fois-ci, et une fois pour toutes!

Quand j'ai commencé à blogger, la question des photos et des noms s'est évidemment posée.
Je voulais un blog léger, pas un journal intime littéraire.
Je ne suis pas une personne importante. je ne vis pas des moments exceptionnels.
Rien de ma vie ne passera à la postérité.
On ne fera pas lire ces lignes aux élèves de 3ème dans le cadre de l'autobiographie.
Je n'ai pas choisi une ligne éditoriale qui me placerait comme "témoin de notre temps".
Quelques moments un peu lourds de ma vie furent même allégés par la magie de l'écriture.

Mais je me devais à une certaine retenue pour diverses raisons.
Voila pourquoi je fis le choix des pseudos et celui des images qui ne montreraient aucun visage.

C'était mon choix d'alors.
Aujourd'hui, je persiste et je signe!

Mais cela ne signifie pas que je porte un jugement sur ceux et celles qui ont fait d'autres choix!!!

Si le blog est public, c'est aussi un choix.
Mais c'est un espace qui est le mien et je revendique la liberté d'y écrire ce que je veux ainsi que d'y montrer ce que je veux.
Donc, en toute logique, j'ai aussi la liberté de ne pas dire ou de ne pas montrer....

Je vais sur d'autres blogs où l'on met des photos de la famille, des amis, de soi-même....
Une de mes amies, au lectorat bien plus nombreux que le mien, publie parfois des photos d'elle-même et mit en ligne un jour une photo sur laquelle je me trouvais (bon d'accord, si on me reconnaît, c'est qu'on sait où je suis!) avec mon accord.
Je lis des blogs qui ne publient que très aléatoirement.
je lis des blogs où je ne commente jamais.

LIBERTE..... N'est ce pas le maître mot dans ces espaces?

Il m'est arrivé d'aller sur des blogs que je n'ai pas aimés pour toutes sortes de raisons qui m'ont alors poussée à ne pas y retourner.

LIBERTE d'écrire, bien sûr, mais aussi LIBERTE de lire ou pas!

Bien sûr que je suis contente de constater que j'ai des lecteurs, cependant je ne changerai pas les classements WIKIO et autres avec mes dix lecteurs quotidiens!!!
Mon but n'était pas là, heureusement! (mais j'aime bien savoir qu'on me lit, bien sûr!)

Si mes petits écrits t'amusent, tant mieux.
S'ils t'ennuient: fuis!
Quant à voir les visages de mes petits-fils, celui de mon Héros, connaître les traits de Moa ou de ma grande soeur, je suis certaine que cela n'apportera rien de plus à ta vie.
Je peux éventuellement m'engager à mettre d'autres photos de Morice et je pourrais aussi ajouter celles des deux poissons rouges (qui sont orange tigré pour l'un et gris et mauve pour l'autre).

Sois gentil, lecteur, ne lis pas entre les lignes ce que je n'ai pas écrit.
Ne transforme pas, par ta lecture, un billet léger en un jugement que je n'ai pas même pensé.
Respecte mes choix comme je respecte les tiens.

Tu veux que je te dise lecteur?..... je déteste ce billet.....

mercredi 7 octobre 2009

Pour vivre heureux, vivons cachés!

Un certain nombre de mes lecteurs (oui, j'en ai plusieurs!) s'étonne de ne pas trouver de vrais noms, et s'interroge parfois: "qui c'est Moa?" (c'est juste un exemple!)


J'explique.

Je tiens à conserver la vie privée de ma famille, de mes amis. Hors de question de montrer mes petits-fils, le Héros ou ma soeur (et là, pourtant, vous manquez quelque chose!!! parce qu'elle est vachtement belle ma soeur!). J'ai pu, parfois, mettre en ligne la photo de Morice, mais je ne cours aucun risque: elle, si quelqu'un me l'enlève, il me la ramène dans la semaine qui suit et me paie pour la garder!


Cependant, et pour assurer un minimum d'identification je vous livre quelques indices:



Moa: m'appelle Aunty dans ses mails. Notre première conversation nous a permis de découvrir que nous étions toutes les deux perverses.



La Prof de Gommettes: prend régulièrement des vacances au Canada ou en Afrique sous prétexte de formation à la narration de recherche. Il peut lui arriver de me dire "Sal***pe", mais c'est sa façon à elle de me parler d'amour!


L'Amie: sa formation lui permet d'être la seule (ma mère mise à part) qui prononce mon nom marital avec le bon accent. A découvert aujourd'hui que mon nom accolé à la fonction du Héros, ça en jetait un max!



La Divine: devenue experte en fourchette rouillée, son nom de famille m'a facilement inspirée. Prête à tout (ou presque) pour séduire le Héros, elle est allée jusqu'à sortir ses meilleures bouteilles de sa cave pour lui!


Les Affreux: proche des Divins, j'ai eu Monsieur Affreux* hier soir au téléphone et je compte bien avoir Madame Affreux très prochainement en ligne aussi!. Le surnom n'est pas de moi. Et ne correspond en rien à la vérité. (j'en profite pour lancer un appel national: je recherche une entreprise qui prendrait un jeune en formation professionnelle en gestion informatique dans le Nord.... ) (ben autant profiter d'un lectorat nombreux et varié, non?).


Stressy: ex-collègue particulièrement nerveuse et ce dès potron-minet. Sans rancune.

Voila.... Globalement j'ai fait le tour. Ainsi cachés, mes amis comme les membres de ma famille peuvent continuer à vivre sans avoir à fuir les paparazzis, sans craindre les flashes importuns et sans être obligé d'engager des gardes du corps.

* Bon cette fois, Stéphane, tu te reconnais?

mardi 6 octobre 2009

Je suis à plat....

Je ne pense pas avoir jamais écrit un billet de la sorte.
En effet, je ne me souviens pas avoir eu envie d'écrire sur un sujet vraiment, mais alors vraiment aussi important....
Ah... Si.... Mon billet sur mes ongles, peut-être...

Lecteur, si tu es un peu fatigué, remets ta lecture à plus tard car je serais désolée d'apprendre que tu as lu en diagonal.
Quand le sujet est sérieux, il mérite toute ton attention.

Après un pareil prologue, tu t'attends sans doute à ce que je parle de politique, de religion, de guerre ou de maladie grave....
Que nenni mon ami!
Plus grave que tous ces sujets réunis!

C'est de chaussures dont je vais t'entretenir....

Mes copines ne m'ont connue que sur talons hauts.
Plus ou moins hauts selon l'époque d'ailleurs.
Jusqu'à 8cm il y a une dizaine d'années, j'ai revu à la baisse avec le temps.
Ces dernières années, je choisissais toujours des talons de 5 cm. Pas moins, pas plus....

Mon placard ne connaissait qu'une paire de basket: celles destinées aux gros travaux tels peinture, carrelage etc...
Pas une paire de ballerines, pas l'ombre d'un mocassin de marche urbaine, pas une chaussure de marche....
Pour te dire: je n'ai même pas de chaussons: c'est talons ou pieds nus....

Je suis donc arrivée à Nickelcity ainsi équipée quand nous sommes venus en reconnaissance.
J'en suis repartie, 4 jours plus tard, avec une paire de chaussures dont le talon n'excédait pas le centimètre unique et esseulé.
Mais c'était une exception, presqu'une erreur! Et je ne comptais pas les mettre plus d'une ou deux fois dans l'année.
C'était sans compter sur la géographie locale....

Ici toutes les rues montent (ou descendent, au retour!).
Toutes les rues sont pavées, aussi.
Alors c'est bien gentil de vouloir faire la belle (pour ne pas dire la pépette, voire la greluche) sur talons hauts!
L'élégance a ses limites! Et ici, elles sont atteintes!

Tu veux un exemple, je suppose?...

Un dimanche nous étions invités (enfin le Héros surtout, mais tu sais que nous ne nous quittons pas!) par un groupe de jeunots (moyenne d'âge 70 ans) qui fêtaient la Saint-Michel (certes, patron des pâtissiers, mais aussi de tous ceux qui se jettent d'un avion en plein vol!).
Évidemment - on est à Nickelcity! - il y a d'abord la messe (on ne peut pas y couper!) puis l'apéro (incontournable, et pas seulement ici!) et le repas.

MamyS, pour faire honneur au Héros (et faire propre sur elle aussi!) elle met son joli tailleur (le noir, évidemment, c'te question!) et elle enfile ses jolis escarpins de daim ( noirs aussi!).
Talons: 6 cm......

Le rendez-vous se situe en haut d'une ruelle étroite, pentue et pavée dans laquelle il est hors de question de se garer.
L'église présente un parvis dallé datant du 13ème siècle sans doute et jamais remis à niveau.
L'intérieur de l'église est également pavée de dalles disjointes et inégales...
L'apéro et le repas auront lieu en bas de cette rue.... qui est aussi à sens unique.

Torsion des chevilles dans la ruelle.... talons piégés entre les dalles du parvis..... Station debout qui n'en finit pas sur un pavé grossier..... Descente de la même rue avec la difficulté supplémentaire due à la pente!

Tu vois, si, au lieu de jouer les dames en escarpins, je me l'étais joué baroudeuse en bottes de saut, j'aurais sûrement moins souffert!

Depuis....
Je m'arrête quasiment tous les jours devant quelques boutiques qui offrent à mon désir qui une paire de bottines sans aucun talon, qui une paire de chaussures de marche qui me semble représenter le comble du confort pour les ballades en forêt et mes trajets urbains....

Oui, parce que ce que j'omets de préciser, c'est que tous les jours je vais au collège à pieds!
Oui! Tu as bien lu!
Le Héros m'emmène en voiture jusqu'à son bureau. De là je prends mon courage en main pour escalader la place Carnot, après quoi je descends (pratiquement en rappel) la rue commerçante qui m'amène au pied de la rue du collège en haut de laquelle je dois encore me hisser.
A midi, je recommence en sens inverse et ça n'est pas plus simple ni moins sportif.

Question souffle, j'ai beaucoup progressé: je ne mets plus que 15 minutes là ou j'avais besoin de 25 minutes il y a deux semaines.
Question chaussures: du plat, du plat et rien que du plat....