lundi 31 août 2009

Le vide d'informations...

Je devrais avoir des tas de trucs à dire en cette veille de rentrée...

Je pourrais te parler de mon état d'esprit, ainsi que de l'état de mon estomac (l'un n'allant pas sans l'autre chez moi!).

Je pourrais te raconter que je veux faire un coup de propre dans la maison pour commencer la semaine dans de bonne conditions.

Je pourrais évoquer mon cartable et ma trousse.

Je pourrais t'annoncer que PetitLapin et ses parents arriveront samedi prochain.

Je pourrais aussi dire comme il fait frais ce matin (5°, c'est peu!).

Je pourrais constater que, comme moi, les blogueurs ne se précipitent pas en ce moment pour remplir des billets.



Mais la rentrée des classes, les médias nous bassinent déjà suffisamment avec; mon état d'esprit comme mon estomac sont les mêmes qu'à chaque rentrée; le ménage, fait ou pas n'est pas un sujet très glamour; mon cartable et ma trousse sont très ordinaires, juste recouverts de poussière; L'arrivée de PetitLapin fera l'objet d'un billet plus tard; la météo est, par nature, très changeante, et si tu veux la connaître il y a de meilleurs moyens que de lire ce blog; quant aux autres blogueurs.... Ils ont sans doute les mêmes préoccupations que moi.



Tous ces sujets m'entraîneraient à écrire un billet vide d'infos et de sens.

Aussi ne vais-je pas les aborder.

Mais comme je n'ai rien à dire de transcendant ce matin (à part la préparation de la rentrée, mon état d'esprit... etc... etc...), alors je ne vais pas te casser les pieds plus longtemps.


Bonne journée, lecteur!

vendredi 28 août 2009

Nominations (2)

Je ne vais pas te cacher, lecteur, que la matinée n'est pas porteuse des nouvelles les plus souriantes.

Mais tu verras, à la fin de ce billet que je peux trouver en moi des ressources pour positiver.

La pas très bonne nouvelle (en vrai je suis catastrophée) c'est que je connais depuis presqu'une heure mon affectation: TZR.

Jusque-là, tout va bien puisque fin août je ne vois pas bien ce que j'aurais pu obtenir d'autres.

Mais, dans ce terme de TZR, il y a 2 options:

1) Tu remplaces quelqu'un toute l'année et donc c'est comme un poste fixe sauf qu'en juin on te dit" merci, on va tâcher de vous trouver un point de chute pour l'an prochain!". Mais toi, tu t'en fous parce que tu as passé une année avec tes élèves.



Évidemment ce n'est pas cette option qui m'est destinée!



2) Tu attends sagement qu'un collègue dans ta matière tombe malade. C'est immoral, certes, mais c'est ainsi. Si le collègue en question est malade plus de 15 jours d'affilée, ou si c'est un arrêt maternité... On te demande de rejoindre le collège Tartemolle. Là, au pied levé, on te confie les classes du malade.

Ce boulot, je l'ai déjà fait et j'avoue que j'ai bien aimé. Certes parfois tu passes 15 jours ici et 8 jours là et 3 semaines ailleurs, mais le problème n'est pas là.



Le problème ici, c'est l'étendue de la Zone de remplacement (la ZR qu'ils disent au rectorat): quasiment la moitié Est du département....



Au risque de me répéter, je rappelle que je ne vis pas en plaine. Le col le plus proche est à moins de 20 minutes et s'élève à quelques 1000 mètres et des poussières...



Tu ne comprends pas?

Ben imagine-toi sur une route de montagne en plein hiver... Quand tu n'as vécu qu'en plaine pendant la majorité de ta vie...

Il est vrai que parfois les routes d'ici me font penser à celles de l'île Loin-Loin. Et jusqu'à il y a quelques jours je disais que, comme là-bas, les routes tournent à droite et à gauche en montant et en descendant, mais qu'ici on ne risquait pas de trouver un zébu couché sur la route.

Non, on ne risque pas de croiser un zébu... Mais une biche, oui! Mais un sanglier, oui!



Bon, alors les routes d'ici sont comme celles de là-bas sauf que là-bas il n'y a pas de neige en hiver.

D'ailleurs, là-bas, il n'y a pas d'hiver du tout....



Donc il me faut positiver!

Première étape: je pleurniche sur mon sort et sur la déveine qui m'accompagne depuis un moment déjà.

Étape intermédiaire, j'appelle ma soeur. Bon... Son remède c'est de penser que l'hiver sera très beau cette année. Méthode Coué à laquelle j'ai un peu de mal à adhérer.

Étape suivante: lancer un SOS.



Ben oui, parce que je vais avoir besoin de:

pneus neige; (même ainsi équipée je crève de trouille quand ça glisse...)

de phares antibrouillards; (Idem que précédemment)

boite thermos; (histoire d'avoir mangé avant 22 heures vu la longueur et la difficulté du trajet)

gps; (sans, je ne trouverai jamais les petits villages où je vais devoir me rendre... Et on revient à ce qui précède)

rations de survie; (Pour les mêmes raisons que les points précédents)

couverture de survie; (Toujours pour les mêmes raisons)

une excellente batterie pour mon portable (je pourrais avoir besoin d'appeler les secours!)

Si tu possèdes l'un de ces objets, n'hésite pas à me l'offrir...
Tu peux y adjoindre quelques pulls, des moufles, une tente qui se déplie toute seule...

Laisse tomber!
Envoie moi un chèque avec plein, plein, plein de zéros, je me débrouillerai...

Note que grâce à cet emploi, je vais découvrir des coins géniaux. Avec un peu de chance, à la saison je me perdrais justement où les champignons poussent!



Tu m'excuses?... je retourne quelques minutes à la première étape...

mercredi 26 août 2009

Nominations.....

Dernière semaine de vacances....

Je pense beaucoup à mes collègues du Grand Nord....

J'espère avoir de leurs nouvelles prochainement.


Je vous ai déjà parlé de l'Amie (qui n'a pas fait ses devoirs!).
La Maîtresse des Cintres est passée cet été ici et je sais qu'elle rejoindra bientôt sa demeure nordique.
La Prof de Gommettes est, aux dernières nouvelles, en plein bricolage.
Jeune Maman doit commencer à s'angoisser à l'idée de laisser sa petite Anjali chez une étrangère.


Quant à moi, bureau rangé (et toujours en état), outils nettoyés, j'attends d'avoir enfin des nouvelles d'un éventuel poste...
Si j'ai de la chance, le 29 au soir je saurai.
Mais le 29 est un samedi....

Et si je me fie à la déveine qui est ma compagne depuis un moment déjà, on ne m'appellera pas ce jour-là.
Il me faudra alors attendre jusqu'au lundi 31, soit la veille de la pré-rentrée pour savoir à quelle sauce on me mange.



Examinons ensemble les possibilités, tu veux, lecteur?
Dans l'ordre, de la plus optimiste à la pire éventualité:


1) Le lycée n'attend que moi! Il est à 10 minutes en voiture de chez moi et je peux manger avec le Héros tous les midi.

2) Un des 2 collèges de Nickelcity a un poste de vacant en lettres modernes. C'est à peine plus loin et je déjeune avec le Héros le plus souvent possible.

3) On m'attribue un poste fixe dans un collège des environs. Le plus proche est à 20 minutes environ, quand il fait beau. Je n'oublie pas que l'hiver risque de me sembler long!

3 bis) TZR à l'année reviendrait au même que l'éventualité précédente. Mêmes avantages, mêmes inconvénients.

4) TZR, mais sur des remplacements courts. Là c'est le pire! La zone de remplacement équivaut au 2/3 du département. Et je dois insister sur le fait qu'ici on ne compte pas en kilomètres mais en durée de trajet!

Je dois ajouter que je suis très mal à l'aise sur les routes d'ici. Mais je crois en avoir déjà parlé...


Je n'insiste pas.
Tu auras compris que ça me prend un peu la tête cette histoire!
Et dans ces cas-là, j'en reviens toujours au voeu idiot "je voudrais être plus vieille de 3 jours"!

mardi 25 août 2009

Il pleut, il pleut bergère....

Je n'aurais jamais cru dire: "Ouf! Il pleut!"

Pendant 3 ans, dans le grand Nord, je râlais souvent contre le mauvais temps, le manque de lumière, l'absence de chaleur, les trains de nuages gris qui s'éternisaient au-dessus de nos têtes.

En arrivant à Nickelcity, l'un de mes premiers enchantements fut le climat.
Se réveiller chaque matin dans la lumière du soleil.
Sentir la chaleur envahir la maison au point de fermer les volets pour garder la fraîcheur du petit matin.
Traîner au jardin le soir quand le soleil ne risque plus de brûler ma peau de rousse....

Nous avions enfin de la lumière et de la chaleur!
Et ça durait!!!!

Oui mais voila!
L'humain n'est jamais content.

Sans râler, je constatais tout de même que le jardin souffre du manque d'eau au point qu'à certains endroits des crevasses sont apparues.
Certes ce jardin n'a jamais été entretenu.
Evidemment j'ai apporté un peu d'eau parfois.

Cependant, après des semaines de chaleur intense, se réveiller et sentir une fraîcheur nouvelle sur la peau, c'est agréable.
Et même si le ciel ce matin est gris; même si on entend au loin le grondement de l'orage annoncé qui approche, j'ai aimé voir l'eau du ciel tomber sur mes quelques fleurs, regonfler la terre autour de la maison et entendre le ruisselet reprendre vie.

Je n'ai toujours pas de récupérateur d'eau, aussi ai-je posé sous le balcon des récipients qui vont me permettre d'avoir une petite réserve aquatique.

Nous sommes ici depuis le 1er Juillet et nous n'avons compté que 5 épisodes pluvieux.
Pas 5 jours!
Une seule journée jusqu'à présent a été complètement grise et fraîche.
Les autres fois nous avons eu un peu d'eau le matin, l'après-midi ou le soir, sans que la journée entière soit gâchée.

Comment ça tu t'en moques du temps qu'il fait?
Mais c'est important, lecteur, la météo!

lundi 24 août 2009

Les têtards et PetitLapin

Il me tarde de voir arriver la fin de semaine.

Drôle d'idée me diras-tu puisqu'en période de vacances, ça ne change pas grand'chose.



D'habitude, c'est vrai.

Mais cette fin de semaine, PetitLapin arrive avec ses parents!



J'ai déjà prévu quelques promenades.

Mais une activité peut commune va nous occuper lui et moi.

De plus, cette occupation me renvoie à ma propre enfance...



Devant la maison coule un ruisselet qui, en sortant des herbes, forme une petite retenue.

Et qu'y a-t-il dans ce mini-bassin?

Des têtards!



Enfant, combien de fois ai-je attrapé de ces bestioles pour voir leur métamorphose s'accomplir sous mes yeux!

Le précieux bocal était placé sur un bord de fenêtre et je passais des heures à surveiller le miracle naturel.

Pourtant, jamais je n'ai réussi à obtenir des grenouilles.

Parfois, à peine capturées, les bestioles mouraient sans raison.

D'autres fois, après quelques semaines, elles mouraient alors que je venais juste de voir poindre les pattes arrières.



Un jour enfin, tout sembla aller dans le bon sens.

Les têtards grossissaient, les pattes arrières étaient passées du stade de bourgeons à celui de véritables pattes.

Les pattes avant commençaient à se deviner.

Mon impatience grandissait chaque jour.



Le bocal était posé sur le bord de fenêtre de la cuisine.

Nous habitions au 3 ème ou au 4ème étage?...

Nous étions de retour en ville, en tous cas.



Qui a heurté le bocal?

Je ne m'en souviens plus.

Toujours est-il que le bocal chuta du bord de fenêtre sur le sol de terre battue de la cour.

Quand j'arrivais en bas, les bestioles étaient mortes ou en mauvais état.



Je me souviens encore de mon chagrin, de ma colère et de ma déception.

En revanche, je ne parviens pas à me souvenir si j'ai recommencé mon expérience l'année suivante....



Voila pourquoi j'ai demandé à mon fils qu'il munisse PetitLapin d'une paire de sandalettes en plastique!

Je compte bien l'emmener patouiller dans le ruisselet et lui faire découvrir les joies de la découverte des têtards!

Mais nous ne les mettrons pas dans un bocal!

Nous irons les voir tous les jours s'il aime ça...

De toutes façons il reste trop peu de temps pour assister au stade final de la métamorphose.

Et puis, il est encore petit peut-être pour se passionner pour ce genre de truc....

samedi 22 août 2009

Vidage-rangeage-nettoyage

Je te l'ai dit très vite: le bureau, la pièce, sera un sujet récurrent.
C'est un sujet de constant souci....

En effet, non seulement j'y passe beaucoup de temps, mais c'est la pièce où je fais plus que mon travail de prof...


C'est vrai que, même si je n'y faisais que mes préparations de cours et mes corrections de copies, j'arriverais à avoir du bazar...
Et je suis toujours persuadée que les objets sont contre moi!
C'est eux qui mettent la pagaille!



Seulement je dois avouer que cette pièce me sert aussi - surtout? - d'atelier.
De la peinture au cartonnage en passant par tout ce qui peut être fait par mes petites mains (en dehors du tricot et de la broderie...).


Dans ces conditions, tu comprends mieux mon problème!
Le bricolage, c'est super sympa à faire, mais ça laisse des traces.


Ainsi, je viens de terminer le chevet-table-à-tout-faire destiné à ma gentille et géniale nièce (celle qui bosse chez Marianne!).
Carton bien sûr, recouvert de papier journal (pour une journaliste, ça s'imposait!) et peinture noire.



Juste avant, il y avait eu la baleine.
Carton, papier de masquage et peinture bleue.



Encore avant, mon propre meuble.
Carton toujours, enduit, peinture rouge, puis correction avec recouvrement total au papier de masquage, sur lequel j'ai mis une multitude de petits morceaux de craft gommé, le tout lasuré "chêne doré".



Et encore avant, les chevets girafe.
Carton, bien sûr, papier de masquage, papier mûrier.



Je fais grand usage de colle chaude et je manie le cutter, la scie sauteuse et la ponceuse électrique de manière intensive.



Pourquoi tous ces détails?
Pour faire un très long billet bien chi**nt....
Non! Pour que tu puisses imaginer l'état de la pièce!

Et pour être plus précise encore, voila ce que ça donne!












Ce matin, comme il ne reste que la vitrification à faire, et que je la ferai dans le garage, je me suis lancée dans le "vidage-rangeage-nettoyage" du bureau.
Et ça donne ça:
C'est mieux, non?
Mais le coin que j'aime le mieux, c'est le coin "bureau de la prof"!
Mon meuble (non, ce n'est pas le chariot du Père Noêl!) y trouve bien sa place et me rend bien service.
Du coup, le Héros est venu pour sonorisé le lieu...
C'est beau, non?.......

vendredi 21 août 2009

Question de génétique

Le goût du bricolage est-il génétique?

C'est la question que je me pose, et que je te pose par la même occasion ce matin, lecteur.


Notre père (t'ai-je déjà dit que nous sommes une fratrie de 4?) était très bricoleur.
Il aimait travailler le fer forgé à une époque.
Il a fabriqué de ses mains un placard qui se trouvait dans une chambre. Était-ce dans le bâtiment en ville? Je ne sais plus.
passionné d'électricité, il avait créé de ses mains un tourne-disque.

Je parle d'un temps que les moins de 20 ans... (Oh! Tiens! Bonjour Charles, ça va?) 30 ans... 40 ans ne peuvent pas connaître!
L'époque des disques en vinyle, noir, 33 ou 45 tours...

Bref! Notre père aimait bricoler et était très doué pour la chose.
L'âge et les articulations récalcitrantes l'empêchent à présent de s'adonner à ces plaisirs.


Il paraît que notre frère n'est pas manchot. Comme je n'ai jamais vu aucune de ses réalisations, je reste sur "il paraît".


Quant à ma grande soeur (finalement ce blog parle beaucoup d'elle!), elle s'est mise il y a déjà quelques années à la calligraphie!

Elle est marrante ma soeur (si, si!). Elle dit qu'elle ferait bien du cartonnage mais qu'elle craint de n'avoir pas la patience suffisante.
Ah oui! Parce que pour la calligraphie, il n'est point nécessaire d'être patiente?
Tracer les lignes guides; suivre l'inclinaison des lettres....
S'il est, à mon sens, un travail de patience, c'est bien celui de la calligraphie!


Je tiens à te montrer, lecteur (mais je vais peut-être dire lectrice, parce qu'après la prof d'allemand, j'ai appris hier soir que la prof de gommettes, me lit aussi!) comme elle fait de la bel ouvrage la grande.

Un texte, parmi mes préférés, qu'elle a calligraphié pour moi, afin que je l'expose sur les murs de la chambre conjugale.

Admire, lecteur!

Apprécie lectrice!

mardi 18 août 2009

Mode d'emploi amical

C'est émouvant d'apprendre que quelqu'un que je connais me lit.
Certes, si elle me lit, c'est aussi parce que je lui ai donné l'adresse de ce blog.
Mais ça ne m'informe pas de son passage.


Je venais de rejoindre mon Héros. Il était midi et le soleil tapait fort. Avec cette gentillesse qui le caractérise, il m'avait invitée à déjeuner au restaurant d'un grand groupe hôtelier. (Dès que je suis sponsorisée je mets les noms, les adresses et numéros de téléphone de tous les établissements dont je parle et parlerai... Pour le moment, pas de sous, pas de nom!).


Le melon proposé en entrée m'avait tentée. La saveur fraîche et douce s'attardait encore sur mon palais, quand mon portable sonna.
Je sais que c'est incorrect de prendre un appel quand on déjeune. Surtout si on déjeune avec un Héros.
Mais, en voyant le prénom de celle qui m'appelait, je savais qu'il ne m'en voudrait pas de décrocher.


Nous avons travailler 3 ans ensemble. Très vite, nous nous sommes trouvé des affinités.

J'ai souvent parlé d'elle au Héros.
La première fois qu'il est venu dans notre collège, pour je ne sais plus quelle réunion ou soirée ou... Bref! Au milieu d'une quarantaine de personnes, il me la désigna et demanda: "C'est elle?".


Oui, nous nous ressemblons.
(Là, ma soeur va commencer à rire!)
Elle, grande, mince, brune aux yeux noirs.
Moi, moins grande, ronde et rousse (Je ne vais pas plus loin..., crois-moi, lecteur, je suis un fantasme sur pattes!)
Elle enseigne l'allemand, moi les lettres modernes. (si, si, j'y tiens!)


Alors de ton point de vue (qui ne voit pas grand'chose, j'en conviens!), lecteur, la ressemblance n'est pas frappante.
Pourtant, mon Héros l'a tout de suite identifiée.

Mais comment fait-il?


Notre ressemblance, tu l'auras compris, lecteur perspicace, n'a rien de physique (Et pourtant crois-moi, j'adorerais!) mais tient à notre style vestimentaire.
Elle, comme moi, affectionne les tailleurs.
Elle et moi sommes quasiment vouées au noir.


Mais notre amitié va plus loin, Dieu merci!


Aussi, parce que c'est elle, je vais expliquer le plus clairement possible comment laisser un commentaire sur ce blog.
Et m'informer ainsi de ton passage!

Non, ne t'inquiète pas, je vais faire si simple que même toi tu vas comprendre.
(je me dois de préciser que tout ce qui touche à l'informatique l'inquiète quelque peu...)


Juste en dessous de la dernière ligne de ce billet, il est noté "publié par MamyS à telle heure"
Tu vois?
Bien.

Cette petite phrase est immédiatement suivie d'une autre, un rien sibylline, je l'avoue: "0 point(s) ajouté(s) à mon ouvrage."


Puisque mon blog s'appelle "Verveine et Vieilles Dentelles", les "points ajoutés à mon ouvrage" sont les commentaires que les lecteurs peuvent déposer.

D'accord?

Donc, tu cliques sur "Point(s) ajouté(s) à mon ouvrage" et là, une fenêtre va s'ouvrir.

Tu y tapes ton commentaire, ton message, puis tu vas cocher la case "Nom/URL" et tu vas te choisir un pseudo, ou mettre ton prénom (comme ma soeur).
Et puis c'est tout.


Non! Clique encore pour poster ton commentaire... C'est mieux pour que je puisse le lire.


Voila, l'Amie.
Maintenant, comme Axel l'an passé, comme Christopher cette année, tu vas devoir faire l'exercice qui consiste à vérifier que tu as tout compris: déposer un commentaire dans les règles de l'art!

Encore un...

Aujourd'hui, des photos.
Mon meuble est enfin achevé!
Je le voulait rouge et noir, mais la peinture rendait très mal.
je l'ai donc entièrement recouvert de papier de masquage sur lequel j'ai appliqué 2 couches de lasure "chêne doré".

Qu'en penses-tu?

Quant à la baleine, ma grande la trouvait "féroce" avec ses dents. J'ai donc opéré une ablation totale des crocs du monstre devenu bleu selon le désir de sa futur propriétaire.






lundi 17 août 2009

Basculement

Je sais pas pour toi, mais pour moi, le 15 Août marque une sorte de frontière.
Jusqu'à cette date, je suis en vacances.
Mais le 16 Août, je sens un premier frisson annonciateur de rentrée.


Les grandes surfaces (dans lesquelles je n'ai pas mis les pieds depuis le mois de juin) sont toujours, et de plus en plus, précoces. Donc ce n'est pas ça.


Mes enfants sont grands et mes petits-enfants trop petits pour que les achats de rentrée soient les fautifs.


Non.
C'est plutôt un air qui flotte alors.

Tiens! Un exemple: dans les commentaires, un Pitous parlent maintenant de cours à préparer. Il ne l'aurait pas fait en juillet! Ni même, je pense le 3 ou le 8 Août.


De plus, cette année, ma situation de SEF (Sans Établissement Fixe) provoque la même interrogations chez presque tous mes interlocuteurs: "Alors, tu as des nouvelles?" ou bien"Tu sais où tu es nommée?"


Ces questions ont me les a posées en juin.

Pas en Juillet.
Pas au début du mois d'août.


Mais depuis la fin de semaine dernière, en revanche, les copines m'appellent pour savoir, mon beau-frère profite d'un coup de fil entre ma soeur et moi pour m'interroger sur le sujet.


Et moi, comme tous les ans, à partir de la mi-août, je commence à angoisser.

Les années où j'étais en poste, j'angoissais à l'idée de ne plus savoir comment m'y prendre. je m'inquiétais du programme. Je m'interrogeais sur les textes que je choisirai...

Cette année, mon anxiété est lié à cette interrogation" où?"


Un établissement dans Nickelcity même?
Celui du village juste à côté, et dans lequel j'habite?
Devrais-je faire 10, 20, 60 kilomètres pour aller bosser?
Aurais-je un poste de TZR (Très Zut la Route!... Nooon, j'déconne! Titulaire sur Zone de Remplacement).

Si c'est le cas, ça risque d'être un peu la galère cette hiver.



Tu l'as peut-être oublié, lecteur, ou zappé, mais je suis dans une zone où, l'hiver il fait si froid que même les sangliers portent des pulls! Si froid que pour te laver les mains, tu dois mettre des gants! Parfois même si froid que les flammes des briquets gèlent et qu'on doit attendre le printemps pour les éteindre!



Alors imagine la route! Non seulement, même en été, elle passe son temps à monter et descendre tout en tournant un coup à droite et un coup à gauche (ce que j'aime très moyennement!), mais si en plus il doit y avoir de la neige, ou pire, du verglas, je te le dis tout net, lecteur: j'arrête l'enseignement pour faire horticulture (au moins l'hiver je serai peinarde!).

J'aurai la réponse, dans le meilleur des cas, le 29 au soir, parce que la commission se réunit se jour-là.
Sympa, non? Sachant que les cours commencent le 2 septembre....
Argh... je sens que si je continue à parler de ça, je vais vomir....

De toutes façons, je n'ai pas trop le temps d'aller bosser: ma soeur m'a passé une commande de cartonnage. Mais je ne peux pas dire de quoi il s'agit car celle à qui l'objet est destiné lit peut-être ces lignes.
Et il n'y aurait plus de surprise.

Parce que tu veux que ce soit une surprise, hein, dis, ma soeur?

dimanche 16 août 2009

Petit aperçu des créations...

Je te présente les 2 dernières réalisations.
Tu constates que le trône des PetitFils a un peu changé. Je n'aimais pas l'effet produit par le patchwork de papiers peints.


Et voici, presque terminée, la baleine-étagères commandée par ma grande pour son PetitPoisson.

J'attends qu'elle me dise quelle couleur elle veut.



Si je fais le point des créations, il y a eu les tables de chevet de la chambre d'amis; le meuble escalier que je dois finaliser maintenant que je sais quel aspect je veux lui donner; le fauteuil des PetitFils et la Baleine....



Un dernier bricolage m'attend.
J'ai besoin d'un meuble pour ranger mon imprimante et mon scanner.

Je vais donc le faire en carton!

Il faut qu'il soit assez haut et assez large pour être vraiment fonctionnel. Je vais donc aller chez un garagiste pour mendier de beaux grands cartons!



Après.... ce sera la rentrée et je n'aurai plus autant de temps disponible.

jeudi 13 août 2009

Un peu de sérieux, s'il te plaît!

Je viens de terminer un vieux bouquin.

Vieux à deux titres: il a été écrit il y a déjà un bon bout de temps et je l'ai acheté en 2002. Juillet 2002 précisément. (Certes j'ai bonne mémoire, mais pour plein de raisons, je note sur chaque bouquin la date à laquelle je l'achète.)


Il s'agit de La charrette bleue de Barjavel, récit autobiographique de son enfance.


Pourquoi je parle de ce livre?
Parce que j'ai été étonnée et je vais te dire pourquoi.


Je le répète, je l'ai acheté en 2002. Or, d'habitude, quand j'achète un livre, je le lis aussitôt.
En revanche, si je m'ennuie dans ma lecture, je laisse tomber. (J'applique ainsi un des 10 commandements du lecteur selon Pennac).
Justement, je me suis ennuyée dans une première lecture, au point d'abandonner avant la vingtième page!

Dimanche, le temps se montrant exceptionnellement gris et frais, je suis descendue au bureau chercher de quoi remplir cet après-midi qui promettait d'être vide.
J'ai remonté 2 ouvrages, dont la charrette bleue. (Prévoyant ainsi de passer à l'autre titre si je m'ennuyais à nouveau).


Bonne surprise!
Non seulement je ne me suis pas ennuyée une seconde, mais au contraire, je l'ai dévoré d'une traite.

Et, c'est là que je veux en venir: bien que Barjavel et moi ne soyons pas de la même génération (Hé, ho! Faut pas exagérer! Vieille, certes, mais pas à ce point!), certains souvenirs évoqués par l'auteur, m'ont renvoyée à mes propres souvenirs.


Ainsi son plaisir à baguenauder dans la campagne pour y découvrir des oiseaux au nid, des champignons qu'il rapporte à sa mère ou des ruisseaux cachés dans les herbes, m'a rappelé comme j'aimais, petite fille, me promener avec les mêmes buts.

Nous habitions une vieille bâtisse en ville. Si vieille qu'elle fut déclarée insalubre et que nous fûmes relogés dans un bâtiment aussi neuf que le quartier qui l'entourait.

Notre première salle de bains!
Un couloir crépi en blanc sur lequel, je crois, ma grande soeur s'est égratignée le bras.

Nous accédions alors à la modernité!


Mais, le quartier étant en construction, derrière notre bâtiment, c'était des champs et des bois.

Curieusement, je me rends compte que les jeux des enfants de la génération de Barjavel étaient les mêmes que ceux de ma génération.
Jeux d'extérieur, presque toujours.

Nos mères ne craignaient pas que nous attrapions froid, ou que nous nous égarions.
Elles n'hésitaient pas, pour nous faire rentrer, à se mettre à la fenêtre, criant les prénoms de leurs bambins, signalant ainsi l'heure du repas.


Nous avions le droit d'avoir les mains sales et les genoux couronnés, sans que cela engendre de drame.
Revenir en pleurant parce qu'on était tombé dans les orties ne provoquait rien d'autre que l'application rapide d'une compresse de vinaigre.


Autre souvenir, levé par ma lecture, le pain.


Nous achetons aujourd'hui des baguettes.
Quand j'étais petite, ma mère achetait des" pains de 2".
Je crois que cela signifie "pain de 2 livres" autrement dit pain d'un kilo. Or j'ai la certitude qu'il s'agissait en fait de ce qu'on appelle ici des "parisiens". Longs, pratiques pour y trancher des tartines.
Ma grande soeur aurait préféré qu'à chaque goûter il y eût de la "ficelle", ces baguettes toute menues, presque sans mie.


Je pourrais ainsi prendre chaque souvenir de Barjavel et le comparer aux miens.

Certes il existe de grandes différences.
Il était dans le Sud, j'habitais le grand Ouest...
C'était un garçon et moi une fillette...


Pourtant cette lecture a été comme un révélateur.
Ce n'est pas la première fois que quelque chose m'aide à me souvenir, mais je suis encore étonnée que cette lecture, que j'avais rejetée il y a 7 ans, me plaise autant aujourd'hui.


Enfin, et c'est la question essentielle je pense, les souvenirs affluent-ils parce que je vieillis?

Ma grande soeur, qui me lira j'en suis bien sûre, pourra peut-être enrichir encore ces souvenirs du quartier de Valette.

mardi 11 août 2009

Tadaaa!

Gentil lecteur, je te remercie de ta patience.
Aujourd'hui je peux te présenter le fauteuil des Petit-Fils terminé.
Enfin presque. Parce qu'il ne lui manque plus qu'une seule couche de vitrification.
Et bien sûr des coussins pour le rendre plus confortable!

Je dois dire que je suis assez contente d'arriver au bout.
Maintenant il me tarde de pouvoir faire une photo avec PetitLapin dedans (Mais ne rêve pas: tu ne le verras pas!). PetitPoisson attendra encore un peu car il est trop petit pour ce genre de siège.
A présent je vais aller me doucher parce que j'ai de la colle sur les jambes et du vernis sur les doigts!
C'est sale de bricoler! Beurk!

lundi 10 août 2009

Le silence

Je sais... Tu crois que je suis partie en vacances parce que ça fait 6 jours que je n'ai rien dit sur ce blog.

Ben justement!
C'est parce que je ne suis pas en vacances que je ne suis pas venue.

Certes j'aurais pu te raconter ma nouvelle machine à laver.
J'aurais pu....

Certes j'aurais dû te raconter la venue des amis.
J'aurais dû...
Mais je t'offre cette magnifique photo sur laquelle tu identifieras: Moa la lettrée,Le Héros et l'Historien.

Certes je pourrais te parler du fauteuil en carton.
Je pourrais...

Aussi, parce que ces 3 sujets sont aussi passionnants qu'un dimanche dans une grande surface (mais non, je ne suis pas allée faire mes courses un dimanche, ça va pas la tête?), je vais te dire en 3 phrases:
La nouvelle machine est parfaite (En même temps elle est neuve, alors elle a intérêt à l'être, parfaite!).
Les amis-collègues sont venus et on a été super contents de les recevoir.
Le fauteuil est quasi achevé.

A part ça? Rien.
Il pleut.
J'ai fait des confitures de sureau et d'autres de prunes.

Oui, je sais, j'ai une vie pleine d'aventures!

mardi 4 août 2009

Cherche dépanneur- urgent!

Que c'est bon d'être dans une belle maison!...
Que c'est agréable d'avoir de l'espace!...

Voila, j'aimerais rester sur ce ton, léger, serein...
Mais il y a la vie, lecteur!

Et la vie, des fois, elle m'empêche de rester primesautière.

Une semaine après l'emménagement, le frigo nous avait lâchés.
Sans doute, ce vieux fainéant avait-il trouvé que la température du nouveau lieu était trop élevé pour lui...
L'ennui c'est qu'il est à la fois congélateur ET frigo.
Un moteur pour chaque tâche.
On ne pouvait donc pas le jeter tout simplement.
On ne lui en a pas voulu parce qu'il a presque 10 ans et pour l'électroménager de nos jours, 10 ans, ma bonne dame, c'est un grand âge.

Nous sommes donc allés chercher un frigo tout beau tout neuf et l'ancien a été mis au garage afin que sa partie congèl' nous serve encore.

Oui mais aujourd'hui, c'est ma machine à laver le linge qui m'abandonne!
Elle refuse tout net d'essorer et de vidanger.
Soit! Elle aussi elle a 10 ans, mais fallait tomber en panne la prem's!
Là, c'est trop tard.
Non, mais! Pour qui elle se prend celle-là?

Je suis à peu près certaine que c'est la pompe qui fait des siennes.
Alors, n'écoutant que mon courage, j'ai commencé par sortir le linge dégoulinant de flotte.
Puis j'ai écopé au verre à dents.
Après quoi j'ai dévissé le truc du filtre.
Résultat: inondation par au moins 3 litres d'eau...

Moi ce que je voulais, c'était lui ouvrir le ventre à la bestiole!
Aller voir la pompe. Vérifier si un bidule ne l'empêchait pas de pomper.

Mais je ne sais pas par quel bout elle se démonte...

Le Héros est au boulot.
Et de toutes façons, le bricolage-démontage de machine, c'est pas son truc au Héros.
Donnez lui une tornade, il sait quoi faire.
Mettez le face à une catastrophe naturelle, il sait comment s'y prendre.
Mais avec une bête machine à laver, il perd tous ses moyens mon Héros!

Mon beau-frère préféré dirait, à juste titre "No body's perfect!".

Il me reste deux solutions.
D'abord l'Historien qui arrive ce soir avec sa petite femme.
Peut-être qu'il sait réparer ces trucs-là.
Sinon, comme tout le monde je ferai appel à un dépanneur....

En attendant, toi qui me lis, si tu sais comment on désosse une machine à laver de marque Candy à hublot.... Soit le bienvenu! (Et si tu me donnes des explications, fais simple! je suis que prof moi, pas ingénieur!)

lundi 3 août 2009

Déception

Mon enthousiasme a été fortement refroidi ces derniers jours.
Évidemment je parle encore du meuble en carton.

Je le trouvais pas mal du tout tel quel, sans rien dessus.
Et tu as pu juger avec les photos que mon affirmation n'est pas sans fondement.

J'ai fait l'enduit préconisé dans tous les blogs de cartonnage...
L'aspect a beaucoup changé.
J'ai mis une couche de peinture et là..... déception.

Mais je ne m'avoue pas vaincue!

Puisque les chevets sont beaux recouverts de papier mûrier, alors j'investirai dans quelques feuilles pour le meuble.

Et, pour preuve que je ne désarme pas, j'ai commencé le fauteuil destiné à mes petits-fils.

Dès à présent, tu l'auras compris, je prévois une couverture papier....

Sinon, la vie reprend son cours habituel: Le Héros a repris le travail ce matin; Morice s'aventure chaque soir sur le balcon, jamais plus loin; l'agenda des visites se remplit petit à petit.

A ce sujet, dès demain, j'aurai le plaisir de recevoir les amis-collègues qui m'avaient donné une belle image de la région. Ils constateront que nous sommes bien installés.

Rien de plus pour aujourd'hui....
je constate que les blogueurs aussi sont en vacances.

samedi 1 août 2009

Chevets girafe


Allez, encore deux photos pour te montrer les chevets.
Ils sont terminés.

Vitrification en cours de séchage, ce qui explique que les photos soient prises dans le jardin.
Aujourd'hui je vais commencer la peinture du meuble, puis, pendant qu'il séchera, je m'attaquerai au fauteuil spécial Petits-Fils.

Bien sûr que je te montrerai tout ça quand ce sera terminé.

Mais ne t'inquiète pas! Ce blog ne devient pas un blog de cartonnage.
Simplement qu'ici, à Nickelcity, la vie est douce et belle. Le soleil brille.

Et, tu le sais lecteur, les gens heureux n'ont pas d'histoire...
Le Héros reprend le travail lundi....
Quant à moi, j'ai encore un mois devant moi et je ne sais toujours pas où j'aurai un poste.
Voila pourquoi tu as droit à tous ces ouvrages...

A la fin du mois, Petit-Lapin devrait venir avec ses parents passer une semaine.

Là, j'aurai sans aucun doute des tas de choses très importantes à te raconter....

En attendant, je cartonne et je te montre!